Hoêl a écrit :Georges , pour reprendre un reproche que tu me fis , tu enfonce des portes ouvertes sans gonds . Bien sûr que la S.F. englobe d'autres genres... comme tous les genres littéraires le font !
Des exemples, qu'on puisse discuter ?
Ce qui serait plus amusant , et , au final , plus intéressant , si l'on suit ce genre de raisonnement ou de tentatives de classifications , ce serait de définir clairement et précisément la littérature générale...
Et là , il y a matière pour un fil infini...
Des amateurs ?
La littérature générale est aussi bien définie que les dragons sur les cartes médiévales. C'est le reste du monde vu depuis l'intérieur du ghetto. Ou pour continuer dans le registre de la métaphore foireuse, c'est un géant de Don Quichotte.
En clair, elle n'existe pas. Le terme de mainstream ne recouvre qu'une caractéristique, qui n'a rien de littéraire : c'est ce qui est "accepté", "légitimé".
ça nous ramène à un des problèmes fondamentaux de cette notion de genre. c'est un outil d'analyse littéraire ; qui a souvent été utilisé pour organiser des rayons de librairie et pour différencier des entreprises éditoriales ; ce qui fait qu'il y a souvent confusion entre différentes portées et divers emplois du terme. Mais il faut garder à l'esprit que si on mélange la dimension descriptive (comment sont effecitvement classés les textes actuellement ? Que recherchent les éditeurs ? les lecteurs ?) et la dimension prescriptive (qu'est-ce qu'écrire un texte de tel genre ? quelles sont ses règles ? ses caractéristiques ? ses exceptions ? comment distinguer un bon d'un mauvais texte dans cette catégorie ? etc). on ne peut que tourner en rond.
La notion de littérature générale ne renvoie qu'à la dimension descriptive (=ce qui est accepté dans la société) et non à une dimension prescriptive. C'est ce qui fait les paradoxes apparents de textes qui peuvent être analysés comme de la SF, ou en rapport avec la SF (comme the road), mais qui sont lus et diffusés comme des oeuvres de littgén.