La Confrérie des mutilés de Brian Evenson
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La Confrérie des mutilés de Brian Evenson
Kline détective privé à perdu une main dans sa lutte contre le gentleman au hachoir . Il se cautérise la plaie sur une plaque chauffante et tue le sérial killer...
Il va attirer la curiosité de la confrérie des mutilés, une secte dans laquelle on gravit les échelons en s'amputant.
Kline devra mener une enquête sans pouvoir interroger les témoins , ni voir la victime...
Le plus dur pour lui sera de quitter le lieu , d être enfin tranquille et la seule solution sera d éliminer
tous les adeptes de cette secte de malades ..Le chemin sera jalonné de cadavres...
Un roman qui va va du " gore " à la critique de la religion et du fanatisme.
L absence de preuves n est pas une preuve d absence
Celui-ci est excellent. C'est le premier que j'ai lu de l'auteur, et il vaut franchement le détour.
Je rêve d'en voir une adaptation par, disons, Cronenberg...
Je rêve d'en voir une adaptation par, disons, Cronenberg...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Eons
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Et puis, quand tu y as laissé les deux mains, tu fais comment pour continuer ta lecture ? (Pire si c'est les deux yeux !)rmd a écrit :Je préfère inversion et père des mensonges. je suis gené par l'horreur gratuite de certaines scènes de la confrérie des mutilés.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- dracosolis
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Difficile de répondre sans verser dans les clichés...
Alors autant commencer par un gros, mais qui a son importance : Brian Evenson a été élevé dans la tradition mormone, mais, en 1995, il a quitté l'Eglise mormone "qui menaçait de l’excommunier s’il continuait à écrire des textes jugés "blasphématoires"." Or, effectivement, dans les trois romans que j'ai pu lire de lui, la critique de la religion et des sectes est un élément central.
Pour le genre, c'est assez difficile à qualifier, on est pas mal aux frontières ; ça ressemble parfois à du polar, parfois à du thriller, parfois à du fantastique, parfois à de l'horreur gore (celui-ci, en l'occurrence)...
Quant à l'ambiance, je retourne aux clichés, mais cet auteur me fait avant tout penser à deux cinéastes : Cronenberg, donc, essentiellement pour celui-ci, et plus encore peut-être David Lynch, notamment pour Inversion (dont j'avais parlé vite et mal là).
Pour ce qui est des auteurs "voisins", éventuellement, la quatrième de couv' de La Confrérie des mutilés renvoyait (mais en faisant pas mal référence à Inversion) à des auteurs aussi divers que Poe, Borges, Kafka, Ballard, ou Stephen King... Et y'a du vrai dans tout ça...
Quoi qu'il en soit, Inversion et La Confrérie des mutilés, chacun dans leur genre, sont d'excellents romans. Le premier est peut-être plus "subtil" que le second, mais j'aime beaucoup celui-ci pour son humour grinçant et son outrance "grotesque", dans le meilleur sens du terme.
Père des mensonges est également un bon bouquin, mais il me paraît un bon cran en-dessous de ces deux-là.
Alors autant commencer par un gros, mais qui a son importance : Brian Evenson a été élevé dans la tradition mormone, mais, en 1995, il a quitté l'Eglise mormone "qui menaçait de l’excommunier s’il continuait à écrire des textes jugés "blasphématoires"." Or, effectivement, dans les trois romans que j'ai pu lire de lui, la critique de la religion et des sectes est un élément central.
Pour le genre, c'est assez difficile à qualifier, on est pas mal aux frontières ; ça ressemble parfois à du polar, parfois à du thriller, parfois à du fantastique, parfois à de l'horreur gore (celui-ci, en l'occurrence)...
Quant à l'ambiance, je retourne aux clichés, mais cet auteur me fait avant tout penser à deux cinéastes : Cronenberg, donc, essentiellement pour celui-ci, et plus encore peut-être David Lynch, notamment pour Inversion (dont j'avais parlé vite et mal là).
Pour ce qui est des auteurs "voisins", éventuellement, la quatrième de couv' de La Confrérie des mutilés renvoyait (mais en faisant pas mal référence à Inversion) à des auteurs aussi divers que Poe, Borges, Kafka, Ballard, ou Stephen King... Et y'a du vrai dans tout ça...
Quoi qu'il en soit, Inversion et La Confrérie des mutilés, chacun dans leur genre, sont d'excellents romans. Le premier est peut-être plus "subtil" que le second, mais j'aime beaucoup celui-ci pour son humour grinçant et son outrance "grotesque", dans le meilleur sens du terme.
Père des mensonges est également un bon bouquin, mais il me paraît un bon cran en-dessous de ces deux-là.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg