Rêves de Gloire - R.C. Wagner
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- Chaos Prayer
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Rêves de Gloire - R.C. Wagner
Bon pour une fois que j'ai lu bien en avance un bouquin, je me lance
Bon une très bonne lecture pour moi, je suis séduit. J'ai eu occasion d'en causer sur mon blog ce matin, et je dois bien avouer que ces 700 pages passent très bien.
Aucune lassitude, aucun égarement. Et pourtant, l’accumulation de références réelles ou uchroniques à la musique rock représentait un tour de force dangereux, dans lequel il eut été facile de perdre quelques lecteurs peu enclins au genre. Le roman est vif, épais, aussi riche que jubilatoire. Les tensions du passé et les tabous de l’Algérie sont exorcisés à travers le spectre de l’uchronie, et c'est du bon. Il devrait faire beaucoup parler de lui je pense.
Bon une très bonne lecture pour moi, je suis séduit. J'ai eu occasion d'en causer sur mon blog ce matin, et je dois bien avouer que ces 700 pages passent très bien.
Aucune lassitude, aucun égarement. Et pourtant, l’accumulation de références réelles ou uchroniques à la musique rock représentait un tour de force dangereux, dans lequel il eut été facile de perdre quelques lecteurs peu enclins au genre. Le roman est vif, épais, aussi riche que jubilatoire. Les tensions du passé et les tabous de l’Algérie sont exorcisés à travers le spectre de l’uchronie, et c'est du bon. Il devrait faire beaucoup parler de lui je pense.
Dans ton cul
Lu en deux nuits blanches. C'est un chef-d'oeuvre.
Le plus formidable, c'est l'adéquation totale entre la forme et le fond : le récit est une mosaïque de témoignages à la première personne, dont les auteurs sont le plus souvent anonymes (ou du moins pas immédiatement identifiés) et qui bousculent pas mal la chronologie, et cette stratégie narrative colle à merveille au propos du livre, qui est de décrire une révolution collective -- une grande libération primitive, si j'ose dire.
Il va de soi que ce choix narratif ne peut que renforcer l'impression de solidarité, mieux : de fraternité, qui imprègne l'ensemble.
Par ailleurs, on a là une démonstration exemplaire des possibilités de l'uchronie, à savoir parler de notre présent en montrant un autre présent. Le coup du miroir déformant qui permet de mieux voir.
Je passe sur les innombrables moments de jubilation, les clins d'oeil et les bonheurs d'écriture : il y en a trop.
Et ce livre s'inscrit parfaitement dans l'oeuvre de Wagner, rejoignant et prolongeant des thèmes abordés dans "Les Futurs Mystères de Paris", Le Chant du cosmos, etc.
JDB
Le plus formidable, c'est l'adéquation totale entre la forme et le fond : le récit est une mosaïque de témoignages à la première personne, dont les auteurs sont le plus souvent anonymes (ou du moins pas immédiatement identifiés) et qui bousculent pas mal la chronologie, et cette stratégie narrative colle à merveille au propos du livre, qui est de décrire une révolution collective -- une grande libération primitive, si j'ose dire.
Il va de soi que ce choix narratif ne peut que renforcer l'impression de solidarité, mieux : de fraternité, qui imprègne l'ensemble.
Par ailleurs, on a là une démonstration exemplaire des possibilités de l'uchronie, à savoir parler de notre présent en montrant un autre présent. Le coup du miroir déformant qui permet de mieux voir.
Je passe sur les innombrables moments de jubilation, les clins d'oeil et les bonheurs d'écriture : il y en a trop.
Et ce livre s'inscrit parfaitement dans l'oeuvre de Wagner, rejoignant et prolongeant des thèmes abordés dans "Les Futurs Mystères de Paris", Le Chant du cosmos, etc.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
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bon ben Roland, t'es parti pour un gpi à ce qu'il semble
Fissures Noires / ED le HERON D'ARGENT
http://www.editions-leherondargent.com/
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ou un prix actusf de l'uchronie...
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- bormandg
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Edition 2011 ou 2012, c'est effectivement la SEULE question à ce sujet.JESS-KAAN a écrit :ou un prix actusf de l'uchronie...
Terminé les en-cours de lecture, devinez ce que j'entame aujourd'hui....
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Il y a des années maintenant, quand RCW m’avait parlé de ce projet d’uchronie sur l’Algérie, j’avais été bluffé une première fois. L’idée me semblait incroyablement audacieuse. Oserais-je avouer que j’ai cru, à une certaine époque, qu’il n’en viendrait jamais à bout, et qu’il finirait par laisser tomber ? Et puis, j’ai dû me rendre à l’évidence : RCW est de la race des têtus, des opiniâtres (je le savais, pourtant). Et j’ai été bluffé une seconde fois.
Voilà, je viens de terminer Rêves de Gloire. Et je suis bluffé, une troisième fois. Jamais deux sans trois, rappelle la sagesse populaire.
Tout le monde a lu la 4e de couverture du roman, ou, déjà, quelques chroniques sur la toile, et donc je ne gâcherai le plaisir de la découverte à personne en rappelant que le fameux « point de divergence » uchronique semble être l’attentat de 1960 contre le général de Gaulle, attentat réussi dans Rêves de Gloire. Mais tout est dans le « semble », car on s’apercevra vite qu’il est possible de trouver des divergences un peu antérieures (l’une concerne les événements de Budapest en 1956). C’est ce qui fait l’analogie entre ce roman et le classique Maître du Haut-Château , analogie ouvertement assumée et revendiquée d’ailleurs — même s’il ne faut pas en exagérer l’importance : l’uchronie wagnérienne penche du côté des univers parallèles, mais reste cependant une uchronie dans la règle de l’art (si, si, il y a une règle de l’art de l’uchronie qui est : Arrgh….). Simplement (si j'ose écrire), elle évite le piège du trop visible et dictatorial point de divergence unique. On dira qu’il y a saupoudrage modéré de points de divergences, assez large pour surprendre le lecteur, mais suffisamment contrôlé, cependant, pour lui éviter de perdre pied. La compréhension — et l’interprétation, surtout — du mécanisme uchronique demeure un enjeu majeur du récit. Bref, on n’est pas dans le n’importe quoi (du genre de celui, parfois sympathique, mais qui commence à me gonfler sévère, du « steampunk » dans sa dérive superficielle et envahissante actuelle).
Le tour de force de RCW, c’est de profiter de cette uchronie pour bâtir une sorte de version alternative prodigieusement détaillée et vraie (on se comprend) de l’histoire des mouvements communautaires… alternatifs des années soixante-soixante-dix du siècle dernier, basés, en très très gros, sur la non violence, le rock, l'adoration des vinyles et le LSD… et de faire de la casbah d’un Alger uchronique, un des hauts lieux d’un de ces mouvements imaginaires ! Ou plutôt, le tour de force, c’est de rendre tout cela parfaitement plausible ! Je me demande qui d’autre que RCW aurait pu réussir une chose pareille !
Je sors de la lecture de Rêves de Gloire avec une culture toute neuve — et aux neuf dixièmes, au moins, imaginaire — sur le monde de la musique rock, qui va me permettre de me ridiculiser encore davantage en société sur ce sujet ! (1)
Comment un truc pareil peut-il tenir debout ?
L’astuce consiste à tisser la trame du roman à partir d’une foultitude de fils qui sont autant d’histoires personnelles, se déroulant à des époques différentes, sur une durée d’une quarantaine d’années environ. On est un peu perdu au début, mais RCW sait remarquablement caractériser ses personnages, et l’impression de confusion ne dure pas. Tout au contraire, on se met rapidement à attendre le retour de telle ou telle « voix » (et « voie »), qui va révéler tel détail éclairant (ou non, RCW a le sens du suspense..) l’ensemble. Et on s’y attache, à ces personnages… On en oublie presque que l’on est dans une uchronie… presque, seulement, car de temps à autre, on est obligé de recadrer dans son esprit l’image générale que l’on s’était fabriquée (attention, ce roman est un roman de SF, c’est-à-dire qu’il demande AUSSI de l’imagination à son lecteur…)
Je me rends compte qu’il serait un peu stupide d’en dire davantage (2) ; il faut s’immerger dans ce livre, qui est aussi, lâchons une expression un peu pompeuse, un roman philosophique s’interrogeant sur le sens de la vie. Sans apporter de réponse, fort heureusement, car il n’y en a pas (enfin... disons que la réponse, c'est la question).
Un chef-d’œuvre, de mon point de vue, et l’uchronie française la plus originale et plus aboutie depuis… depuis… depuis…
Oncle Joe
(1) Par prudence – j’aime bien le rock écrit et décrit, mais il ne faut pas abuser de son son (hum…) — j’ai lu le roman en écoutant des tas de quintettes de Boccherini (9 volumes, ce qui fait 18 CDs, par La Magnifica Comunita, Brillant Classic (pas cher et sublime)).
(2) Tout de même… quelle fête que de repérer les innombrables et savoureux clins d’œil… les citations cachées… les skorpis… qui fuient dans la nuit épouvantable…
Voilà, je viens de terminer Rêves de Gloire. Et je suis bluffé, une troisième fois. Jamais deux sans trois, rappelle la sagesse populaire.
Tout le monde a lu la 4e de couverture du roman, ou, déjà, quelques chroniques sur la toile, et donc je ne gâcherai le plaisir de la découverte à personne en rappelant que le fameux « point de divergence » uchronique semble être l’attentat de 1960 contre le général de Gaulle, attentat réussi dans Rêves de Gloire. Mais tout est dans le « semble », car on s’apercevra vite qu’il est possible de trouver des divergences un peu antérieures (l’une concerne les événements de Budapest en 1956). C’est ce qui fait l’analogie entre ce roman et le classique Maître du Haut-Château , analogie ouvertement assumée et revendiquée d’ailleurs — même s’il ne faut pas en exagérer l’importance : l’uchronie wagnérienne penche du côté des univers parallèles, mais reste cependant une uchronie dans la règle de l’art (si, si, il y a une règle de l’art de l’uchronie qui est : Arrgh….). Simplement (si j'ose écrire), elle évite le piège du trop visible et dictatorial point de divergence unique. On dira qu’il y a saupoudrage modéré de points de divergences, assez large pour surprendre le lecteur, mais suffisamment contrôlé, cependant, pour lui éviter de perdre pied. La compréhension — et l’interprétation, surtout — du mécanisme uchronique demeure un enjeu majeur du récit. Bref, on n’est pas dans le n’importe quoi (du genre de celui, parfois sympathique, mais qui commence à me gonfler sévère, du « steampunk » dans sa dérive superficielle et envahissante actuelle).
Le tour de force de RCW, c’est de profiter de cette uchronie pour bâtir une sorte de version alternative prodigieusement détaillée et vraie (on se comprend) de l’histoire des mouvements communautaires… alternatifs des années soixante-soixante-dix du siècle dernier, basés, en très très gros, sur la non violence, le rock, l'adoration des vinyles et le LSD… et de faire de la casbah d’un Alger uchronique, un des hauts lieux d’un de ces mouvements imaginaires ! Ou plutôt, le tour de force, c’est de rendre tout cela parfaitement plausible ! Je me demande qui d’autre que RCW aurait pu réussir une chose pareille !
Je sors de la lecture de Rêves de Gloire avec une culture toute neuve — et aux neuf dixièmes, au moins, imaginaire — sur le monde de la musique rock, qui va me permettre de me ridiculiser encore davantage en société sur ce sujet ! (1)
Comment un truc pareil peut-il tenir debout ?
L’astuce consiste à tisser la trame du roman à partir d’une foultitude de fils qui sont autant d’histoires personnelles, se déroulant à des époques différentes, sur une durée d’une quarantaine d’années environ. On est un peu perdu au début, mais RCW sait remarquablement caractériser ses personnages, et l’impression de confusion ne dure pas. Tout au contraire, on se met rapidement à attendre le retour de telle ou telle « voix » (et « voie »), qui va révéler tel détail éclairant (ou non, RCW a le sens du suspense..) l’ensemble. Et on s’y attache, à ces personnages… On en oublie presque que l’on est dans une uchronie… presque, seulement, car de temps à autre, on est obligé de recadrer dans son esprit l’image générale que l’on s’était fabriquée (attention, ce roman est un roman de SF, c’est-à-dire qu’il demande AUSSI de l’imagination à son lecteur…)
Je me rends compte qu’il serait un peu stupide d’en dire davantage (2) ; il faut s’immerger dans ce livre, qui est aussi, lâchons une expression un peu pompeuse, un roman philosophique s’interrogeant sur le sens de la vie. Sans apporter de réponse, fort heureusement, car il n’y en a pas (enfin... disons que la réponse, c'est la question).
Un chef-d’œuvre, de mon point de vue, et l’uchronie française la plus originale et plus aboutie depuis… depuis… depuis…
Oncle Joe
(1) Par prudence – j’aime bien le rock écrit et décrit, mais il ne faut pas abuser de son son (hum…) — j’ai lu le roman en écoutant des tas de quintettes de Boccherini (9 volumes, ce qui fait 18 CDs, par La Magnifica Comunita, Brillant Classic (pas cher et sublime)).
(2) Tout de même… quelle fête que de repérer les innombrables et savoureux clins d’œil… les citations cachées… les skorpis… qui fuient dans la nuit épouvantable…
- Soslan
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- Enregistré le : sam. juin 13, 2009 1:22 pm
- Localisation : Lille (ou presque)
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Bon, vous l'aurez voulu, il est dans ma PAL depuis cet aprêm.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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- bormandg
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J'attends encore pour rédiger ma propre recension parce que il y a un certain nombre de points que je voudrais être sûr d'avoir correctement compris avant d'écrire des bétises.
Il est clair que le saupoudrage de points de divergence était nécessaire, le point principal n'aurait pas suffi à entrâiner toute la suite. Ceci étant, je discuterai avec Roland parce que, bien que n'étant pas historien, j'ai peine à imaginer que les points antérieurs aient laissé subsister certains points de notre histoire, également nécessaires. Trop jeune à l'époque, je ne saurais avoir de certitudes sur cette impression, mais j'ai lu le roman comme une fantaisie uchronique, pas comme une étude d'un univers possible.
De même que, n'ayant jamais été un véritable amateur de rock ou de ses formes variées, je ne peux apprécier qu'avec un regard extérieur la construction merveilleusement habile de Roland sur ce sujet.
Par contre j'apprécie plus spontanément l'uchronie des mouvements alternatifs, et énormément certain putsch coïncidant par la date avec un putsch de notre ligne (j'ai envie de glisser un ou deux compléments que je signalerai à Roland quand je lui enverrai deux ou trois questions et remarques; à moins qu'ils ne soient déjà dans le texte, et je ne les aurais pas vus consciemment).
Quant à la construction labyrinthique en récits entremélés, si elle m'a perdu presque jusqu'à la conclusion et si je continue à me poser (et à envisager de poser à Roland) quelques questions pour être sûr d'avoir compris la trame essentielle, il lui manque, pour atteindre à la perfection dont elle s'approche, un guide du genre de celui utilisé par Damasio dans son labyrinthe à lui. Pour que ce livre ne reste pas un chef d'oeuvre réservé aux titulaires d'un DEA en science-fiction, avec 45 ans de lectures SFpréalables (j'ai, heureusement) et un QI minimum 200 (là, c'est trop pour moi)...
Il est clair que le saupoudrage de points de divergence était nécessaire, le point principal n'aurait pas suffi à entrâiner toute la suite. Ceci étant, je discuterai avec Roland parce que, bien que n'étant pas historien, j'ai peine à imaginer que les points antérieurs aient laissé subsister certains points de notre histoire, également nécessaires. Trop jeune à l'époque, je ne saurais avoir de certitudes sur cette impression, mais j'ai lu le roman comme une fantaisie uchronique, pas comme une étude d'un univers possible.
De même que, n'ayant jamais été un véritable amateur de rock ou de ses formes variées, je ne peux apprécier qu'avec un regard extérieur la construction merveilleusement habile de Roland sur ce sujet.
Par contre j'apprécie plus spontanément l'uchronie des mouvements alternatifs, et énormément certain putsch coïncidant par la date avec un putsch de notre ligne (j'ai envie de glisser un ou deux compléments que je signalerai à Roland quand je lui enverrai deux ou trois questions et remarques; à moins qu'ils ne soient déjà dans le texte, et je ne les aurais pas vus consciemment).
Quant à la construction labyrinthique en récits entremélés, si elle m'a perdu presque jusqu'à la conclusion et si je continue à me poser (et à envisager de poser à Roland) quelques questions pour être sûr d'avoir compris la trame essentielle, il lui manque, pour atteindre à la perfection dont elle s'approche, un guide du genre de celui utilisé par Damasio dans son labyrinthe à lui. Pour que ce livre ne reste pas un chef d'oeuvre réservé aux titulaires d'un DEA en science-fiction, avec 45 ans de lectures SFpréalables (j'ai, heureusement) et un QI minimum 200 (là, c'est trop pour moi)...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Ce n'est que mon point de vue, mais il n'est pas possible, d'après moi, de dire qu'un univers possible est... possible. Imaginable, convaincant, plausible, séduisant, tout ce que l'on veut, mais possible, je ne vois pas comment on peut le dire. Le seul univers possible, c'est l'univers tout court (*), qui réalise par définition ce qui est possible (je n'ai pas dit que nous connaissions intégralement (sic) l'univers, c'est un problème tout à fait différent).bormandg a écrit :, pas comme une étude d'un univers possible.
Donc, les discussions sur les univers uchroniques restent... des discussions, que je suis le premier à trouver passionnantes! Mais la notion de "possible" ne me semble pas pertinente à ce niveau.
(En revanche, d'un point de vue idée de SF, on peut imaginer un avenir où on est arrivé, grâce à des connaissances qui nous échappent entièrement actuellement, à concevoir l'idée d'univers possibles, mais c'est encore autre chose...)
Mais je suis assez persuadé que tu es assez d'accord avec moi de ce point de vue...
(*) Lequel comprend les univers parallèles d'Everett, à supposer que cette théorie soit juste. Encore faut-il pouvoir les décrire, ce qui est encore un autre problème.
Oncle Joe
- bormandg
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Si on commence à couper en 4 puissance 42 les cheveux du mot possible....Lensman a écrit :Ce n'est que mon point de vue, mais il n'est pas possible, d'après moi, de dire qu'un univers possible est... possible. Imaginable, convaincant, plausible, séduisant, tout ce que l'on veut, mais possible, je ne vois pas comment on peut le dire. Le seul univers possible, c'est l'univers tout court (*), qui réalise par définition ce qui est possible (je n'ai pas dit que nous connaissions intégralement (sic) l'univers, c'est un problème tout à fait différent).bormandg a écrit :, pas comme une étude d'un univers possible.
Donc, les discussions sur les univers uchroniques restent... des discussions, que je suis le premier à trouver passionnantes! Mais la notion de "possible" ne me semble pas pertinente à ce niveau.
(En revanche, d'un point de vue idée de SF, on peut imaginer un avenir où on est arrivé, grâce à des connaissances qui nous échappent entièrement actuellement, à concevoir l'idée d'univers possibles, mais c'est encore autre chose...)
Mais je suis assez persuadé que tu es assez d'accord avec moi de ce point de vue...
(*) Lequel comprend les univers parallèles d'Everett, à supposer que cette théorie soit juste. Encore faut-il pouvoir les décrire, ce qui est encore un autre problème.
Oncle Joe
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."