Rêves de Gloire - R.C. Wagner
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bormandg a écrit :Il y a un certain nombre de détails avec lesquels je ne serai pas d'accord (en particulier le putsch militaire de 1973 me paraît bâti sur un modèle précis, il aurait lieu le 11 septembre 1973 que ça ne me surprendrait pas plus que ça),
spoiler a écrit :Mais tout ça ne nous dit pas si l'échec d'Overcast est bien LA divergence...
Modifié en dernier par MF le mer. juil. 06, 2011 11:37 am, modifié 1 fois.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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- dracosolis
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Nom féminin. Me ferai pas avoir deux fois.
Sinon, non, je ne veux pas de café ; ce que j'aimerais, ça serait un forum où, en particulier dans une section intitulée "Vos dernières lectures", on pourrait parler de littérature sans se pincer le nez.
Traitez-moi d'utopiste...
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UTOPISTE !Nébal a écrit :Nom féminin. Me ferai pas avoir deux fois.
Sinon, non, je ne veux pas de café ; ce que j'aimerais, ça serait un forum où, en particulier dans une section intitulée "Vos dernières lectures", on pourrait parler de littérature sans se pincer le nez.
Traitez-moi d'utopiste...
euh
non
t'as le CC pour ça^^
à part ça c'est simple :
un auteur
une auteur
une scolopendre
Un scolopendre
ffffffffffff la parité par le défini c'est pourtant pas dur !!!
note que toi (à propos de RdG)
avec ton "j'aurais voulu qu'il y ait pas d'histoire dans toute cette politique et cette littérature" t'es pas mal nonple^^
Ben va-y , causes-en , on verra bien...Nébal a écrit :Nom féminin. Me ferai pas avoir deux fois.
Sinon, non, je ne veux pas de café ; ce que j'aimerais, ça serait un forum où, en particulier dans une section intitulée "Vos dernières lectures", on pourrait parler de littérature sans se pincer le nez.
Traitez-moi d'utopiste...
D'un autre côté , si ce que pensent ou disent les autres membres du forum te débecte à ce point , tu dois avoir un côté maso. sacrément développé...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Non, non... pas d'utopie dans ce souhait.Nébal a écrit :ce que j'aimerais, ça serait un forum où, en particulier dans une section intitulée "Vos dernières lectures", on pourrait parler de littérature sans se pincer le nez.
Traitez-moi d'utopiste...
Tout au plus, afin qu'il se réalise, la nécessité d'une marraine fée dotée d'une solide baguette en coudrier et de la capacité à en filer des bons coups là où ça fait mal.
Toute la difficulté, pour réaliser ton souhait, est de transformer "nos dernières lectures" en "littérature" ; de passer d'une citrouille subjective à un carrosse objectif.
Et, au cas particulier de cette dernière chronique au sujet de laquelle nous glosons, ce n'est pas une baguette en coudrier qu'il faudrait : c'est carrément la puissance de feu de la 5ème flotte...
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Et encore, uniquement du temps où l'USS Enterprise appartenait à cette flotte.MF a écrit :c'est carrément la puissance de feu de la 5ème flotte...
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Bon, c'était à prévoir, les réactions s'élèvent péniblement au niveau d'une pâquerette fanée, mais j'ai l'habitude.
Oncle Joe a toutefois raison, la "bienpensance" est assez passe-partout et peut être appliquée à tout et n'importe quoi. Maurice Dantec... pourquoi pas, si on est anti-américain ou musulman, j'imagine.
Je n'accuse absolument pas RCW de verser dans la bienpensance. Mais soyons honnêtes : la guerre d'Algérie n'a plus rien d'un "tabou", et il ne se passe pas un an sans qu'un film, un documentaire ou un roman, ne revienne sur les "horreurs" de la guerre, et la "culpabilité" de l'armée française. Quand Aussaresses raconte froidement les tortures, c'est l'indignation générale et obligatoire et, clairement, plus personne ne songe à défendre cette guerre, à part peut-être trois arriérés d'extrême-droite qui n'ont plus droit au chapitre depuis longtemps. Dans ce contexte, vouloir "choquer" ou "sensibiliser l'opinion" sur cette "page sombre de notre histoire" (banalités journalistiques mille fois rabattues), c'est un peu vouloir défoncer au bélier une porte grande ouverte.
Je ne dis pas que c'était le projet de RCW, loin de là. Et son intrigue est suffisamment complexe pour ne pas tomber dans le piège du roman à thèse. Mais j'ai cru sentir affleurer, çà et là, une critique discrète de la France actuelle, ou d'une mentalité française soit-disant répandue (en gros : xénophobe et sécuritaire), et, mais c'est tout à fait personnel, ce ne sont pas mes passages préférés.
Quant au fait que je n'aime pas la littérature qui tire vers le discours politique, eh bien, c'est un fait. Je suis un indécrottable à-quoi-boniste, et la fièvre de l'engagement m'a toujours fait horreur. Pour ce qui est de la liste d'écrivains de Draco, bon... évidemment, je ne jette rien. J'imagine que la littérature engagée me dérange moins quand elle un peu datée. Mais je préfère Flaubert à Zola, Kerouac à Ginsberg, Douglas Adams à Orwell, et Cioran à Camus, c'est indiscutable.
Et non, je n'ai pas connecté RdG au reste de l’œuvre, parce que je méconnais trop cette dernière. Et là, pour le coup, j'en aurais dit des conneries...
Oncle Joe a toutefois raison, la "bienpensance" est assez passe-partout et peut être appliquée à tout et n'importe quoi. Maurice Dantec... pourquoi pas, si on est anti-américain ou musulman, j'imagine.
Je n'accuse absolument pas RCW de verser dans la bienpensance. Mais soyons honnêtes : la guerre d'Algérie n'a plus rien d'un "tabou", et il ne se passe pas un an sans qu'un film, un documentaire ou un roman, ne revienne sur les "horreurs" de la guerre, et la "culpabilité" de l'armée française. Quand Aussaresses raconte froidement les tortures, c'est l'indignation générale et obligatoire et, clairement, plus personne ne songe à défendre cette guerre, à part peut-être trois arriérés d'extrême-droite qui n'ont plus droit au chapitre depuis longtemps. Dans ce contexte, vouloir "choquer" ou "sensibiliser l'opinion" sur cette "page sombre de notre histoire" (banalités journalistiques mille fois rabattues), c'est un peu vouloir défoncer au bélier une porte grande ouverte.
Je ne dis pas que c'était le projet de RCW, loin de là. Et son intrigue est suffisamment complexe pour ne pas tomber dans le piège du roman à thèse. Mais j'ai cru sentir affleurer, çà et là, une critique discrète de la France actuelle, ou d'une mentalité française soit-disant répandue (en gros : xénophobe et sécuritaire), et, mais c'est tout à fait personnel, ce ne sont pas mes passages préférés.
Quant au fait que je n'aime pas la littérature qui tire vers le discours politique, eh bien, c'est un fait. Je suis un indécrottable à-quoi-boniste, et la fièvre de l'engagement m'a toujours fait horreur. Pour ce qui est de la liste d'écrivains de Draco, bon... évidemment, je ne jette rien. J'imagine que la littérature engagée me dérange moins quand elle un peu datée. Mais je préfère Flaubert à Zola, Kerouac à Ginsberg, Douglas Adams à Orwell, et Cioran à Camus, c'est indiscutable.
Ça, c'est une série de bonnes questions. Sur Camus, je ne sais pas, c'est un aspect du roman qui m'a un peu échappé. Mais j'ai été effectivement sensible aux considérations sur l'absurde qui découlent de la Gloire chez l'un des personnages : cette révélation de l'absence de Dieu, c'est quelque chose de très beau.MF a écrit :Une « charge politique » ? Pas un mot sur Monsieur Albert ? Pas un mot sur l'absurde et l'humanisme ? Pas une tentative de connection de ce roman aux autres textes de RCW ?
Et non, je n'ai pas connecté RdG au reste de l’œuvre, parce que je méconnais trop cette dernière. Et là, pour le coup, j'en aurais dit des conneries...
"Si l'avenir n'est pas votre destination, le moment est peut-être venu de débarquer" (R. Powers)
Pas sûr que comparer un ancien de la garde de fer roumaine à un journaliste de Combat soit la meilleure façon de démontrer qu'on est pas fan de la littérature engagée.Pete Bondurant a écrit : Cioran à Camus, c'est indiscutable.
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Je crois comprendre que Pete, par son énumération, fait une différence entre "littérature engagée" et "littérature politique".Erion a écrit :Pas sûr que comparer un ancien de la garde de fer roumaine à un journaliste de Combat soit la meilleure façon de démontrer qu'on est pas fan de la littérature engagée.Pete Bondurant a écrit : Cioran à Camus, c'est indiscutable.
Mais son avocat vous en convaincra mieux que moi...
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le petit Nébal est attendu à l'accueil...Pete Bondurant a écrit :Mais j'ai été effectivement sensible aux considérations sur l'absurde qui découlent de la Gloire chez l'un des personnages : cette révélation de l'absence de Dieu, c'est quelque chose de très beau.MF a écrit :Pas un mot sur l'absurde et l'humanisme ?
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