Je ne les ai pas relus pour écrire La Voie du sabre, j'avais trop peur d'être influencé, je voulais faire un truc radicalement "autre" (ils sont cités en biblio parce qu'il faut). Je m'y suis replongé quand Thibaud Eliroff m'a offert l'édition J'ai lu et pfff après 50 pages je suis passé à autre chose. Le personnage (son impact sur la société japonaise alors que c'était un parfait enfoiré) m'intéresse plus que le feuilleton qu'il a inspiré.Hoêl a écrit :Tiens , je serais curieux de savoir si Thomas Day , avant de se lancer dans ses aventures de Miyamoto Musashi s'est confronté aux textes originaux ou si , comme moi , il s'est contenté de cette version bâtarde .
Sinon, j'aime beaucoup Mishima et je l'ai toujours lu traduit de l'anglais, c'est comme ça. Je ne lis pas le japonais, mais pas du tout. Des fois, ça passe, des fois c'est la cata (c'est aussi vrai pour certaines traductions faites à partir du Japonais chez des éditeurs qui n'en ont pas l'habitude...).
Pour ce que j'ai pu en voir de loin (2 Takeshi Kitano et 1 Araki chez Denoël), il n'y a rien de plus dur à traduire que le Japonais... Je cherche d'ailleurs toujours un bon traducteur de japonais passionné de science-fiction pour traduire deux trois trucs que j'ai repérés ces 15 dernières années et qui n'ont jamais été mis en traduction chez nous. Tous les ans je me dis qu'il faut que je prenne un rendez-vous avec Philippe Picquier que je connais un peu et tous les ans je ne le fais pas.
TD