Pourquoi "Littérature de l'imaginaire" ?

[JDB]

[...]Bref, il y avait dans cette littérature proto-fantasy, un côté appuyé, c'était le bon temps, avec de vraies valeurs, le courage, la générosité, l'amour sincère et impossible, tout ce qu'on a perdu au 18ème et même dès la Renaissance.

On diralt le résumé d'un ouvrage à paraître dans la collection "Baskerville" : l'histoire d'un guerrier qui se réincarne sept fois au cours de l'Histoire du monde, toujours en quête de la femme idéale qui lui échappe ou meurt avant le terme de leur rencontre.
Evidemment, l'auteur s'est débrouillé pour qu'il apparaisse à des moments clés de l'histoire : la chute de Ninive, la tour de Babel, Cléopâtre, la Crucifixion, etc (le tout dernier chapitre porte sur Waterloo, je crois).
Une authentique épopée, avec des aspects assez bizarres : si le héros apparaît à l'origine comme une sorte de héros ou de demi-dieu païen, il a vite fait d'embrasser le christianisme (Golgotha, ça marque), ce qui ne l'empêche pas de participer, dans une réincarnation suivante, à la conquête de l'Occident par les forces de l'Islam, dont il est un valeureux représentant.
Je suis sûr que Robert E. Howard avait lu ce livre. Ca s'appelle Valdar the Oft-Born et c'est de George Griffith.
Pardon pour cette digression.
JDB

[Omnibus]

C'est quand même un peu triste de résumer la fantasy a "des conneries sur le Moyen-Âge". Il se fait autre chose hein.

[Eons]

Les morts lisent peu et mal.

Et qui lisait, alors, les tombeaux de livres d'aventure bon marchés publiés en France entre les deux guerres?

Tu l'as fait exprès ou la phrase de Gérard t'a perturbé ?

Là, je crois que la névrose qui s'installe...

Tant que ce n'est pas la nécrose.

[Erion]

C'est quand même un peu triste de résumer la fantasy a "des conneries sur le Moyen-Âge". Il se fait autre chose hein.

Ouais, et pourquoi pas dire aussi qu'il existe de la science-fiction sans lézards à gros seins tant qu'on y est. Y'a des limites

[justi]

C'est quand même un peu triste de résumer la fantasy a "des conneries sur le Moyen-Âge". Il se fait autre chose hein.

Des conneries sur l'Antiquité ou la renaissance ?

Gniark gniark gniark...

[Omnibus]

Je crois qu'une de mes grandes déceptions concernant le genre humain c'est la fermeture d'esprit de gens qui se plaignent abondamment de subir celle des autres.

Enfin bon.

[dracosolis]

Je crois qu'une de mes grandes déceptions concernant le genre humain c'est la fermeture d'esprit de gens qui se plaignent abondamment de subir celle des autres.

Enfin bon.

ben le communautarisme reste une attitude très ancrée chez le persécuté de base qui a du mal à ne point persécuter à son tour
c'est con hein ?

Vive le lézard à gros seins, le torse huilé, le pentacle à paillettes, la canine flambante et les boulons rouillés !!!*












(mais à mort le petit gris illuminé de l'apocalypse, faut pas pousser quand même)

[justi]

Je crois qu'une de mes grandes déceptions concernant le genre humain c'est la fermeture d'esprit de gens qui se plaignent abondamment de subir celle des autres.

Enfin bon.

Je suis désolé, mais ma plus grande déception concernant le genre humain, c'est les gens qui n'ont pas le sens de l'humour et de l'auto-dérision. La prochaine fois que je fais dans le sarcasme, je mettrais un smiley.

[dracosolis]

Je crois qu'une de mes grandes déceptions concernant le genre humain c'est la fermeture d'esprit de gens qui se plaignent abondamment de subir celle des autres.

Enfin bon.

Je suis désolé, mais ma plus grande déception concernant le genre humain, c'est les gens qui n'ont pas le sens de l'humour et de l'auto-dérision. La prochaine fois que je fais dans le sarcasme, je mettrais un smiley.

je crois qu'elle ne parlait pas de toi^^

[justi]

Je crois qu'une de mes grandes déceptions concernant le genre humain c'est la fermeture d'esprit de gens qui se plaignent abondamment de subir celle des autres.

Enfin bon.

Je suis désolé, mais ma plus grande déception concernant le genre humain, c'est les gens qui n'ont pas le sens de l'humour et de l'auto-dérision. La prochaine fois que je fais dans le sarcasme, je mettrais un smiley.

je crois qu'elle ne parlait pas de toi^^

Alors ça va...

Sinon, duel sur le pré demain matin...

[Fabien Lyraud]

Je pense à une autre cause de rejet : le protectionnisme culturel. On peut rapprocher le phénomène de ce qui s'est passé pour le rock'n roll, rejeté car venu d'Amérique, les paroles n'étaient pas en français etc.... Même les Beatles ne trouvaient pas grâce aux yeux de la génération de mes parents. On a même créé des versions édulcorée de cette musique pour le public français. Pour la Sf c'est la même chose. On a défendu nos traditions culturelles. Et tous ce qui ne ressemblait pas à ces traditions, eh bien, il faut l'éliminer ou au moins le marginaliser. C'est ce qui s'est passé. Et ce dès l'entre deux guerres. La littérature de merveilleux scientifiques était très différentes de ce que produisait le reste de la littérature populaire française. Il y avait une ligne au delà de laquelle le public décrochait et donc les rares auteurs qui ont tenté des choses un peu différentes se sont vite rendu compte qu'il ne pouvait pas poursuivre dans cette direction parce que ça ne marchait pas commercialement.

[jeandive]

serge lehman va finir par revenir dans ce topic...
en passant , quid des dime novels ? pas vraiment " revue" ( pas de courrier de lecteur , shéma differents etc ) , pas de spécialisation mais deja quand meme des thematiques precises ( western , policier , anticipation , etc ) et une similarité ancien-nouveau monde ( frank read-bientot réedité de tres belle maniere / luftpirat ou guerre infernale ) , c'est apres que les chemins bifurquent apparement ; cela dit quid de l'allemagne rapport aux USA ?
( le nom de la revue oublié par oncle der orchideegarten : http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p ... deengarten , et toujours l'interrogation sur la valeur de 1e revue au monde consacré a la SFFF dirons nous concernant Stella )

[bormandg]

Je pense à une autre cause de rejet : le protectionnisme culturel. On peut rapprocher le phénomène de ce qui s'est passé pour le rock'n roll, rejeté car venu d'Amérique, les paroles n'étaient pas en français etc.... Même les Beatles ne trouvaient pas grâce aux yeux de la génération de mes parents. On a même créé des versions édulcorée de cette musique pour le public français. Pour la Sf c'est la même chose. On a défendu nos traditions culturelles. Et tous ce qui ne ressemblait pas à ces traditions, eh bien, il faut l'éliminer ou au moins le marginaliser. C'est ce qui s'est passé. Et ce dès l'entre deux guerres. La littérature de merveilleux scientifiques était très différentes de ce que produisait le reste de la littérature populaire française. Il y avait une ligne au delà de laquelle le public décrochait et donc les rares auteurs qui ont tenté des choses un peu différentes se sont vite rendu compte qu'il ne pouvait pas poursuivre dans cette direction parce que ça ne marchait pas commercialement.

Tu oublies que nous parlons ici du non-développement du merveilleux scientifique indigène, pas du rejet de la SF quand elle est arrivée d'Amérique. Alors le non développement d'une nouvelle culture et le rejet de ce qui vient de l'étranger sont deux problèmes distincts. Et, pour l'entre-deux-guerres, totalement séparés.

[Fabien Lyraud]

Même si le merveilleux scientifique était une littérature hexagonale, comment était elle perçue? Comme quelque chose de différent des autres types de fiction. Et l'on sait qu'en France ce qui est différent suscite souvent le rejat par incompréhension. Peut être que la marge de manoeuvre en matière d'innovation littéraire des auteurs et des éditeurs était finalement assez faible.

[Lensman]

serge lehman va finir par revenir dans ce topic...
en passant , quid des dime novels ? pas vraiment " revue" ( pas de courrier de lecteur , shéma differents etc ) , pas de spécialisation mais deja quand meme des thematiques precises ( western , policier , anticipation , etc ) et une similarité ancien-nouveau monde ( frank read-bientot réedité de tres belle maniere / luftpirat ou guerre infernale ) , c'est apres que les chemins bifurquent apparement ; cela dit quid de l'allemagne rapport aux USA ?
( le nom de la revue oublié par oncle der orchideegarten : http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p ... deengarten , et toujours l'interrogation sur la valeur de 1e revue au monde consacré a la SFFF dirons nous concernant Stella )

C'est ça!
Oui, les "dime novels" ressemblaient davantage à ce qui se faisait en France. Mais justement, les publications de littérature d'aventure bon marché ont fini par prendre une autre forme, aux USA, celles des pulps.
En Allemagne, on reste au niveau dime novels, il n'y a pas de pulps, c'est-à-dire de revues de fiction spécialisées. C'est un peu comme la France, mais les publications populaires sont très, très mal vues par les bien-pensants, bien davantage qu'en France. C'est un pays où le poids des églises est considérablement plus fort qu'en France (la France est un des rarissimes pays vraiment laïques), ça n'aide pas...
Pour Stella, je ne vois ce qui fait dire que ce serait une revue de SF. C'est à ceux qui prétendent que c'en est une d'expliquer pourquoi. Je peux inventer une revue chinoise, ça ne fera pas avancer le débat...

Oncle Joe