Tutoriel sur la fabrication et la vente via Amazon de livres

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Nathalie

Avatar du membre
Jean-Claude Dunyach
Messages : 641
Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am

Tutoriel sur la fabrication et la vente via Amazon de livres

Message par Jean-Claude Dunyach » ven. nov. 18, 2011 9:40 pm

Bonjour à tous, et désolé pour les doublons éventuels.

Il y a déjà quelque temps que j’expérimente autour du livre numérique. J’ai en particulier fabriqué et mis en vente plusieurs de mes ebooks sur la boutique Kindle d’Amazon. C’est beaucoup plus facile qu’on pourrait le croire…
Aussi ai-je décidé d’écrire un tutoriel pour partager mon expérience, et de le mettre en téléchargement sur mon site. Ici :

http://jean-claude.dunyach.pagesperso-o ... books.html

Ce tutoriel est découpé en trois parties. Il présente les raisons de gérer soi-même les droits numériques de ses livres, il montre comment on fabrique un livre numérique à partir de son fichier texte (Word ou autre), et détaille les étapes (très simples) permettant de le vendre dans la boutique Amazon. Vous avez simplement besoin d’un ordinateur (PC ou Mac) et de programmes disponibles sur Internet. Vous n’avez même pas besoin de posséder une liseuse.

Vous trouverez donc sur ma page trois fichiers PDF à télécharger :
•L’aventure du livre numérique pour un auteur. Ce document décrit les raisons de se lancer dans l’aventure et en liste les avantage et inconvénients. Il parle de contrats, de déclarations d’impôts, de gestion de droits, de gestion de sa publicité…
•Comment fabriquer un livre numérique à partir d’un fichier. Ce document décrit en détail les étapes permettant de fabriquer un livre numérique (au format EPUB, MOBI, etc.) adapté à la très grande majorité des liseuses et tablettes disponibles (en particulier celles d’Amazon, mais pas seulement)
•Comment vendre un livre numérique sur Amazon. Une fois le livre numérique fabriqué, ce document décrit en détail les étapes permettant de le mettre en vente sur Amazon. La plupart de ces étapes sont communes à d’autres vendeurs, d’ailleurs.

Plus un document (au format Word ou RTF) pouvant servir de modèle pour la mise en page de son texte numérique.

Ces documents sont publiés sous licence Créative Commons 2.0. Ils sont gratuits, librement copiables et vous êtes encouragés à les transmettre à vos amis – le plus simple est de leur donner l’URL de la page de mon site où ils pourront télécharger la dernière version.
Je suis intéressé par tout commentaire, suggestion ou critique qui me permettra de les améliorer.

Je vous poutoune,

Jean-Claude Dunyach
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/

Avatar du membre
Yvan
Messages : 77
Enregistré le : mar. févr. 24, 2009 9:57 pm

Message par Yvan » ven. déc. 09, 2011 2:58 pm

Bien joué, Jean-Claude ! J'y jetterai un oeil et en discuterai avec mon futur éditeur, quel qu'il soit ;-)
Parce que céder 80-90% du revenu pour laisser faire un travail qui prend 2 heures, c'est simplement idiot.
Mon premier roman chez Rivière Blanche ->
http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?p=207732

Ma trilogie à compte d'auteur -> http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6064

Avatar du membre
Eons
Messages : 6338
Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
Localisation : Le cœur de Flandre
Contact :

Message par Eons » ven. déc. 09, 2011 4:03 pm

Je passe bien plus de 2 h à relire/décoquiller (ceci quel que soit le formlat final) et surtout nettoyer le ou les textes servant à créer un livre numérique…
Parce que si on convertit directement à partir d'un document Word ou équivalent, c'est bourré de scories qui dans le meilleur des cas grossissent inutilement le fichier de 50% (mais qui peuvent aller jusqu'à le tripler, j'ai eu des cas) et peuvent provoquer des anomalies de "mise en page" à la lecture.

En outre, l'éditeur n'empoche pas tout ce qu'il ne donne pas à l'auteur (dont nous passons les droits de 20 à 25% au 1er janvier prochain) : il y a d'autres frais directs comme l'illustrateur (ce n'est pas parce que c'est du numérique qu'on peut mettre n'importe quoi), les coûts de transaction en ligne (eh oui, chaque fois qu'un client paie par CB, la banque prend une com’)… Et il faut un paquet d'exemplaires numériques vendus pour payer le temps passé sur le bouquin, même au tarif "smic".
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Avatar du membre
Jean-Claude Dunyach
Messages : 641
Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am

Message par Jean-Claude Dunyach » ven. déc. 09, 2011 11:09 pm

Eons a écrit :Je passe bien plus de 2 h à relire/décoquiller (ceci quel que soit le formlat final) et surtout nettoyer le ou les textes servant à créer un livre numérique…
Personnellement, je compte une heure pour décoquiller (avec Antidote) et mettre au bon format un texte de 200 000 signes (ça inclut la gestion de la table des matières, donc des styles, et plein de bricoles comme le remplacement éventuel des petites capitales). Je me base sur un texte qui, au départ, est fourni "propre", c'est-à-dire avec une mise en page raisonnablement pro et l'utilisation préliminaire d'un correcteur orthographique.

Tout dépend de ce que tu considères comme le point de départ de l"opération. Pour moi, c'est quand le fichier Word est "prêt", c'est-à-dire qu'il n'y a plus de corrections éditoriales à faire, que le texte a déjà raisonnablement été décoquillé via le correcteur de Word, (ou un autre). Je ne fais que la préparation du fichier pour la conversion en epub et je maintiens le chiffre de 2h pour un roman de 400 à 500 000 signes.
La conversion en epub elle-même prend cinq minutes (ouvrir dans Atlantis, sauver sous au format epub) et je compte une demi-heure pour rajouter les métadonnées du fichier via Calibre.
Eons a écrit :Parce que si on convertit directement à partir d'un document Word ou équivalent, c'est bourré de scories qui dans le meilleur des cas grossissent inutilement le fichier de 50% (mais qui peuvent aller jusqu'à le tripler, j'ai eu des cas) et peuvent provoquer des anomalies de "mise en page" à la lecture.
Je convertis directement à partir d'un fichier Word, en général en utilisant Atlantis, et j'obtiens de l'excellent UTF-8, minimal, et des epubs qui pèse 400 Koctets, avec une table CSS à une dizaine d'entrées, pas plus. Bref, un epub léger et qui se lit correctement, aussi bien sur un iphone que sur une tablette Sony ou un Ipad.
Word est une usine à gaz, surtout les dernières versions, et chaque fichier (en particulier au format .docx) stocke plein de trucs bizarres qui peuvent effectivement grossir anormalement sa taille. Mais Atlantis nettoie tout ça (il importe directement les .doc - pas les .docx) et la conversion en epub ne sauve que le texte et les informations de formatage de base, rien d'autre.
Eons a écrit :En outre, l'éditeur n'empoche pas tout ce qu'il ne donne pas à l'auteur (dont nous passons les droits de 20 à 25% au 1er janvier prochain) : il y a d'autres frais directs comme l'illustrateur (ce n'est pas parce que c'est du numérique qu'on peut mettre n'importe quoi), les coûts de transaction en ligne (eh oui, chaque fois qu'un client paie par CB, la banque prend une com’)… Et il faut un paquet d'exemplaires numériques vendus pour payer le temps passé sur le bouquin, même au tarif "smic".
Quand tu le fais toi-même, que tu gère toi-même ta couverture ou que tu passes un accord avec ton illustrateur pour le rémunérer au pourcentage, on se paye assez vite : mes bouquins m'ont demandé 3h de boulot chacun (on va dire que je veux 50 euros pour me rembourser du boulot). Je les vend 2,99 euros sur Amazon et consort, je touche entre 1,85 et 2,05 euros par livre vendu, en gros... Il m'en faut vendre une trentaine pour atteindre l'objectif. Ce sera fait à Noël.
(Et je suis payé directement sur mon compte bancaire par Amazon, sans frais).
En plus, les gros points de vente numériques se multiplient (Amazon, Virgin, Apple Bookstore, Fnac et tous les autres) et certains sites marchands (Lulu, par exemple, ou Kobo Books) servent de diffuseurs pour d'autres sites plus confidentiels. Chaque fois que je regarde, avec Calibre, je trouve de nouveaux endroits où sont vendus mes livres.

La difficulté, c'est de se faire repérer dans la masse gigantesque de l'offre. Et les métadonnées ne sont pas gérées pareil d'un site à l'autre, c'est un joyeux bordel (le même fichier est classé en "SF/Space Opera" chez Amazon et en "Horreur" sur l'Apple bookstore) et il faut faire sa pub soi-même. Mais le processus de conversion et de mise en vente lui-même est simple et rapide, je le répète. Et il donne des résultats tout à fait satisfaisants si on est un peu minutieux.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/

Avatar du membre
Eons
Messages : 6338
Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
Localisation : Le cœur de Flandre
Contact :

Message par Eons » dim. déc. 11, 2011 12:01 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :
Eons a écrit :Je passe bien plus de 2 h à relire/décoquiller (ceci quel que soit le formlat final) et surtout nettoyer le ou les textes servant à créer un livre numérique…
Personnellement, je compte une heure pour décoquiller (avec Antidote) et mettre au bon format un texte de 200 000 signes (ça inclut la gestion de la table des matières, donc des styles, et plein de bricoles comme le remplacement éventuel des petites capitales). Je me base sur un texte qui, au départ, est fourni "propre", c'est-à-dire avec une mise en page raisonnablement pro et l'utilisation préliminaire d'un correcteur orthographique.
Eh bien, si tu te contentes d'un logiciel pour le décoquillage, tu laisses forcément traîner plein de scories. Ches Eons, on est 2 à relire tous les textes, on en déniche plein qui sont passés à travers tous les correcteurs imaginables, et même après ça on arrive encore à en repérer quelques-unes.
Jean-Claude Dunyach a écrit :Tout dépend de ce que tu considères comme le point de départ de l"opération. Pour moi, c'est quand le fichier Word est "prêt", c'est-à-dire qu'il n'y a plus de corrections éditoriales à faire, que le texte a déjà raisonnablement été décoquillé via le correcteur de Word, (ou un autre). Je ne fais que la préparation du fichier pour la conversion en epub et je maintiens le chiffre de 2h pour un roman de 400 à 500 000 signes.
Pour moi, "raisonnablement" est un niveau de décoquillage insuffisant.
Jean-Claude Dunyach a écrit :La conversion en epub elle-même prend cinq minutes (ouvrir dans Atlantis, sauver sous au format epub) et je compte une demi-heure pour rajouter les métadonnées du fichier via Calibre.
Comme chez Eons on publie sous plusieurs formats numériques, on a besoin d'une référence de base, et c'est le format HTML, que je nettoie de manière semi-manuelle (ou semi-automatique, au choix), grâce à des petites routines en PHP qui mâchent le boulot. Mais il reste nécessaire de s'assurer qu'il ne traîne plus de scories – je ne crois pas une seconde que même Atlantis nettoie réellement tout, genre une espace définie dans une autre couleur que le reste du texte, ce qui est totalement invisible mais fait du code – et que tous les paragraphes sont dans la bonne feuille de style (mission impossible avec Word ni sans outils "maison").

Jean-Claude Dunyach a écrit :
Eons a écrit :Parce que si on convertit directement à partir d'un document Word ou équivalent, c'est bourré de scories qui dans le meilleur des cas grossissent inutilement le fichier de 50% (mais qui peuvent aller jusqu'à le tripler, j'ai eu des cas) et peuvent provoquer des anomalies de "mise en page" à la lecture.
Je convertis directement à partir d'un fichier Word, en général en utilisant Atlantis, et j'obtiens de l'excellent UTF-8, minimal, et des epubs qui pèse 400 Koctets, avec une table CSS à une dizaine d'entrées, pas plus.
Tes 400 k, c'est avec ou sans une belle illu de couverture ? Moi, j'obtiens ça AVEC (je serais généralement à moins de 200 k sans). :wink:

Jean-Claude Dunyach a écrit :Bref, un epub léger et qui se lit correctement, aussi bien sur un iphone que sur une tablette Sony ou un Ipad.
Word est une usine à gaz, surtout les dernières versions, et chaque fichier (en particulier au format .docx) stocke plein de trucs bizarres qui peuvent effectivement grossir anormalement sa taille. Mais Atlantis nettoie tout ça (il importe directement les .doc - pas les .docx) et la conversion en epub ne sauve que le texte et les informations de formatage de base, rien d'autre.
Tes"informations de formatage de base", c'est ce que j'obtiens avec ne conversion Word->compact HTML. Il n'y a plus que des balises "de base", mais plein de paramètres inutiles.
Ouvre un de tes epub avec un gestionnaire d'archives compressées et regarde un des fichiers HTML (il y en a par défaut un par chapitre) avec un éditeur de texte. Tu risques d'être surpris… :wink:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Avatar du membre
Jean-Claude Dunyach
Messages : 641
Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am

Message par Jean-Claude Dunyach » dim. déc. 11, 2011 1:27 pm

Eons a écrit : Ouvre un de tes epub avec un gestionnaire d'archives compressées et regarde un des fichiers HTML (il y en a par défaut un par chapitre) avec un éditeur de texte. Tu risques d'être surpris… :wink:
Tu es gentil, Eons, mais il se trouve que le numérique c'est un peu mon métier, vois-tu. Même que j'ai un doctorat et diverses publications universitaires pour le prouver. Alors je ne t'ai pas attendu pour utiliser Sigil et autres, vérifier que ma table CSS était bonne, que mes xtml étaient propres et que mes epubs tenaient la route.
Après, tu peux expliquer que tes propres epubs sont bien fait, c'est ton problème. Mais laisse les miens tranquilles, OK ? Et cesse de prétendre que faire un Epub est si difficile que ça... Parce que ça, c'est faux, désolé.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/

Avatar du membre
Erion
Messages : 5025
Enregistré le : sam. oct. 21, 2006 10:46 am

Message par Erion » dim. déc. 11, 2011 1:34 pm

Cela dit, ça n'a pas l'air si évident que ça. Je suis en train de profiter de l'achat du kobo pour lire la version numérique de l'apprenti assassin offert gratuitement par Pygmalion, et y'a des tonnes d'erreurs (notamment liés aux césures).

Dans le même temps, les fichiers de mes propres textes, transformés en epub, ne comportent pas ces erreurs.

Du travail d'amateurs, sans doute.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

Avatar du membre
Eons
Messages : 6338
Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
Localisation : Le cœur de Flandre
Contact :

Message par Eons » dim. déc. 11, 2011 4:37 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :Après, tu peux expliquer que tes propres epubs sont bien fait, c'est ton problème. Mais laisse les miens tranquilles, OK ?
Tiens, un Jean-Claude vexé. :lol:
Jean-Claude Dunyach a écrit :Et cesse de prétendre que faire un Epub est si difficile que ça... Parce que ça, c'est faux, désolé.
Ne me fais pasdire ce que je n'ai pas dit, tu veux ?

Faire un ePub, c'est à la portée du premier imbécile venu.

Faire un ePub de qualité pro, c'est une autre paire de manchettes. Pas "difficile", mais consommateur de temps.

Et tu n'as pas répondu à une de mes questions : tes 400 k de taille ePub, c'est avec ou sans une belle illu ? (les miennes sont des JPEG qui font généralement 150 k, ça compte dans le volume global).
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Avatar du membre
Jean-Claude Dunyach
Messages : 641
Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am

Message par Jean-Claude Dunyach » dim. déc. 11, 2011 5:34 pm

Eons a écrit : Et tu n'as pas répondu à une de mes questions : tes 400 k de taille ePub, c'est avec ou sans une belle illu ? (les miennes sont des JPEG qui font généralement 150 k, ça compte dans le volume global).
Avec.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/

JDB
Messages : 1541
Enregistré le : mer. mai 03, 2006 1:37 pm
Contact :

Message par JDB » dim. déc. 11, 2011 6:15 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :
Eons a écrit : Et tu n'as pas répondu à une de mes questions : tes 400 k de taille ePub, c'est avec ou sans une belle illu ? (les miennes sont des JPEG qui font généralement 150 k, ça compte dans le volume global).
Avec.
Comme JCD m'a gracieusement offert la version ePub d'"Etoiles Mortes", je peux attester que l'image "pèse" 35 K.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”

Vinze
Messages : 270
Enregistré le : jeu. juil. 23, 2009 10:49 am
Contact :

Message par Vinze » mar. déc. 13, 2011 12:35 am

Erion a écrit :Cela dit, ça n'a pas l'air si évident que ça. Je suis en train de profiter de l'achat du kobo pour lire la version numérique de l'apprenti assassin offert gratuitement par Pygmalion, et y'a des tonnes d'erreurs (notamment liés aux césures).

Dans le même temps, les fichiers de mes propres textes, transformés en epub, ne comportent pas ces erreurs.

Du travail d'amateurs, sans doute.
Ouch en effet, laisser des césures c'est le meilleur moyen d'avoir un résultat un peu dégeulasse (surtout si la liseuse permet de modifier la police d'écriture - ce qui en général est le cas). Ensuite c'est un des problèmes de l'ebouc : faire de la césure automatique c'est compliqué (je mets pas "impossible" parce que j'ai pas fait le tour de la question mais j'ai du mal à voir comment ça pourrait l'être)... et sans césure on peut avoir des phénomènes de gouttières... Mais ça c'est plus des problèmes de liseuse que d'epub (sauf quand l'epub conserve les césures définies pour la version papier)
Vinze 101010
In theory there's no difference between theory and practice, but in practice there is.

Omnibus
Messages : 354
Enregistré le : mar. oct. 21, 2008 9:12 pm

Message par Omnibus » mar. déc. 13, 2011 4:30 am

Vu comment c'est la merde avec LaTeX, les césures, j'imagine que ça ne doit effectivement pas être un truc très simple à automatiser.

Avatar du membre
Jean-Claude Dunyach
Messages : 641
Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am

Message par Jean-Claude Dunyach » mar. déc. 13, 2011 7:48 am

Vinze a écrit :
Ouch en effet, laisser des césures c'est le meilleur moyen d'avoir un résultat un peu dégeulasse (surtout si la liseuse permet de modifier la police d'écriture - ce qui en général est le cas). Ensuite c'est un des problèmes de l'ebouc : faire de la césure automatique c'est compliqué (je mets pas "impossible" parce que j'ai pas fait le tour de la question mais j'ai du mal à voir comment ça pourrait l'être)... et sans césure on peut avoir des phénomènes de gouttières... Mais ça c'est plus des problèmes de liseuse que d'epub (sauf quand l'epub conserve les césures définies pour la version papier)
Si tu pars d'un fichier Word pour fabriquer ton epub, il suffit (voir tutoriel) d'enlever tous les "traits d'union conditionnels" pour supprimer les coupures intempestives. Du coup, c'est la liseuse elle-même qui se charge des césures. Et il y a de nets progrès de ce côté-là.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/

Avatar du membre
Eons
Messages : 6338
Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
Localisation : Le cœur de Flandre
Contact :

Message par Eons » mar. déc. 13, 2011 8:01 am

Question césures, le système de référence (notamment représenté par le fichier de trames f8hyph.txt ou f8hyph.tex), quand il est bien utilisé (c'est-à-dire que la routine qui s'en sert n'est pas boguée), donne d'excellents résultats et coupe correctement 99,9% des mots.
Aussi laissé-je LibreOffice s'en occuper (j'ai relevé à ce jour en tout et pour tout 3 mots de base où il se plante… en ne respectant pas les règles du fichier de trames), d'autant qu'en le paramétrant avec un minimum de 4 caractères de part et d'autre (ce que Word ne sait pas faire, il coupe dès 2 caractères et ce n'est pas réglable) ça les limite pas mal en nombre.
Évidemment, ça ne concerne que le format PDF et le papier.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Vinze
Messages : 270
Enregistré le : jeu. juil. 23, 2009 10:49 am
Contact :

Message par Vinze » mer. déc. 14, 2011 3:23 pm

Si y'a des gens intéressé, voici un article sur la typographie des epub avec CSS3 : http://leo.hypotheses.org/1733
Vinze 101010
In theory there's no difference between theory and practice, but in practice there is.

Répondre

Retourner vers « Vos questions sur l'écriture et l'édition en général »