Il parle de ses projets.
L.M. : Je dirais qu’en ce moment, mes projets très concrets sont au nombre de quatre. Tout d’abord, il y a le scénario de BD sur lequel je suis en train de travailler. Un gros éditeur a manifesté de l’intérêt, mais je dois finir de peaufiner le séquencier et le lui soumettre ces prochaines semaines. Je ne donne pas encore de nom, puisque rien n’est acquis, mais je crois beaucoup à cette histoire. C’est un univers de SF que je développe depuis plus de deux ans et qui a déjà fait l’objet d’une novella de 120 000 signes (non publiée). Je travaille sur le scénar à proprement parler depuis sept mois. Deuxièmement, il y a un roman de SF pour la jeunesse, à moitié écrit, qui pourrait bien se transformer en grande saga de BD. Comme je te disais plus haut, le langage BD me va comme un gant : je suis un auteur très show don’t tell, très cinématographique, très porté sur les situations, les narrations éclatées, les dialogues, et je découvre depuis l’été passé les magnifiques possibilités qui s’ouvrent à moi avec la BD. Troisièmement, il y a le cycle de nouvelles noires et étranges dont « Le meilleur’ ville dou monde » est le récit conducteur. C’est un gros projet, déjà très construit, qui m’a fait arriver parmi les cinq finalistes du prix FEMS 2010 – et non, je ne l’ai finalement pas eu. Je compte m’y mettre dès que j’aurai fini le scénar de BD. Quatrièmement, je développe actuellement un univers de fiction historique légèrement teintée de fantastique, un truc bien costaud et ambitieux qui se déroulerait au IVe siècle après Jésus-Christ dans une Chine où le bouddhisme se teinte de taoïsme et de confucianisme. Mais c’est un gros truc, et à mon avis je ne m’y mettrai pas avant l’année prochaine.