Cf. tous les groupes que j'ai cités, et qui sont bien des années 70, non 80. Aucun de ces groupes n'apparaît dans les "remerciements" qui ouvrent le livre.Du coup il saute toute la décennie 70, qui s'est construite musicalement en opposition au rock de la fin des années 60 (et débuts 70).
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Ah, non, je m'insurge ! Pas tous. Et le magnifique retour de Led Zep (d'accord, pas au complet, mais bon...) ? L'inclure dans ton "tous pathétiques", ça me ferait mal au cul. Et je suppose que d'autres groupes pourraient également aider à nuancer le propos.Pete Bondurant a écrit :Tu as raison, on ne compte plus les come-back, tous pathétiques. Du coup, mettre en scène un groupe comme ça qui revient et renvoie toute la production musicale de la décennie précédente au placard, c'est juste pas crédible. Encore une fois, on sent que Martin est largué et ne connaît pas son sujet ; ça donne de la nostalgie bien-pensante qui ne se frotte surtout pas à la réalité. Personnellement, je ne suis pas client.
J'aurais plutôt dit : que reste-t-il de des idéaux de jeunesse du narrateur (et un peu, beaucoup, de l'auteur) au début des années 80 ?Les années 80 ne sont pas son sujet. Son sujet, c'est que reste-t-il des années 70 en 1983?
Mais le problème avec les jeunes, c'est qu'ils deviennent des vieux cons...
- Roland C. Wagner
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kibu a écrit :Les jeunes cons, absolument.Mais le problème avec les jeunes, c'est qu'ils deviennent des vieux cons...
Mais seulement une partie des autres (sinon d'où viendraient les vieux pas cons – il y en a, si, si…)
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Page & Plant ? Vus dans les années 90 à Toulouse... Mouais, bof.Aldaran a écrit : Et le magnifique retour de Led Zep (d'accord, pas au complet, mais bon...) ? L'inclure dans ton "tous pathétiques", ça me ferait mal au cul. Et je suppose que d'autres groupes pourraient également aider à nuancer le propos.
Mais là on est dans le règne de la subjectivité. Ce que je critique chez Martin, c'est l'absence d'éléments de l'histoire du rock objectifs, avec une sorte de saut entre 1970 et 1983, sans rien.
J'ai même cru, à un moment, que c'était un genre d'uchronie, du style "le rock a totalement disparu après le dernier concert des Nazgûl" à cause d'un meurtre/d'une malédiction/de je-ne-sais-quoi. Pourquoi pas, après tout. Mais l'épisode du batteur qui tient un club-concerts dément cette possibilité, puisqu'il y fait jouer des groupes de "rock moderne", qui ne sont simplement pas à son goût.
DONC il admet qu'il a existé autre chose, mais une chose négligeable, sans enjeu, heureusement remise à sa place par le retour en fanfare du super-groupe-babas-cool qui va mettre tout le monde d'accord. EN 1983, PUTAIN ! Dire que le roman était démodé avant de paraître est encore trop peu...
Je suis le seul, sinon ? Personne n'a trouvé ce bouquin totalement ringard ?.
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Salut,
Je me demande si tu l'as lu de bout en bout, en fait? Parce qu'au départ, personne n'y croit, à la refondation du groupe. Alors pour ce qui est de révolutionner le rock, n'en parlons pas. D'autant plus qu'il est clairement dit que les nouvelles compos sont fadasses et ne font aucun effet au public.
A+
Patrice
Je me demande si tu l'as lu de bout en bout, en fait? Parce qu'au départ, personne n'y croit, à la refondation du groupe. Alors pour ce qui est de révolutionner le rock, n'en parlons pas. D'autant plus qu'il est clairement dit que les nouvelles compos sont fadasses et ne font aucun effet au public.
A+
Patrice
Encore heureux, puisque ce n'est pas une "histoire du rock". C'est un bouquin qui parle des idéaux que cette musique, à la charnière des années 60 et 70, a contribué à véhiculer. Je ne dis pas qu'elle les portait en elle, non, mais que par son existence, par sa relative liberté créative (par rapport à ce qu'allait rapidement devenir l'industrie musicale) elle a contribué à permettre à des millions de gens de rêver un monde différent.Pete Bondurant a écrit :Ce que je critique chez Martin, c'est l'absence d'éléments de l'histoire du rock objectifs
Ben oui, sans rien. On ne peut pas vraiment dire que le glam, le disco, la new wave aient été autre chose que des formes d'expression artistique entièrement dévolues à la machine économique qui les a suscitées... Le punk, c'est autre chose, mais il n'a pas eu le même retentissement, le même succès que le rock de l'époque dont parle Martin. C'est à dire d'une musique qui aurait pu devenir le fer de lance de quelque chose, mais qui a donné naissance à un business à l'opposé des idéaux de son public.Pete Bondurant a écrit :avec une sorte de saut entre 1970 et 1983, sans rien.
Donc, Armageddon rag, ce n'est certainement pas un nostalgique "que reste-t-il des années 70 en 1983?", mais plutôt le pendant du Hair de Milos Forman. C'est le naufrage d'une musique porteuse d'espoir pour un public immense, l'histoire d'une révolution mort née, résumé sur le temps d'une tournée.
Oui.Pete Bondurant a écrit :Je suis le seul, sinon ? Personne n'a trouvé ce bouquin totalement ringard ?.
D'où ma remarque sur l'esprit du rock
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- Soslan
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N'empêche, dans une critique de Peter comme celle-ci, il y a de bons moments de rigolades. Type ça, dans le genre enchainement d'idées passablement délirant :
Je sais pas ce que tu prend mais J'EN VEUX.Figurez-vous que le chanteur des Nazguls est albinos : comme Johnny Winter, certes, mais aussi comme Elric, le héros de la célèbre saga de Moorcock (tout est lié), qui donna ses lettres de noblesse au cliché de l’empereur décadent, livide et torturé par des sentiments contradictoires. Bref, au premier emokid. Non content de piocher dans le pire du passé rock, Martin anticipe le pire de son futur, avec ses groupes goth baudelairiens et ses corbeaux surmaquillés, son gloubiboulga occulto-sataniste et ses mèches à rallonge.
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