Ca ne marche pas avec Marc Lévy. Ca demande un effort soutenu pour le lire (sans mourir d'ennui).Aldaran a écrit :Tu veux dire que ce qui se vend le plus ne demande pas d'effort de la part des lecteurs ?Sylvaner a écrit :Au contraire, une oeuvre qui nous* plaît rentrera moins dans les cases, et ne pourra se vendre que si les vendeurs font l'effort... au moins de la lire.
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"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Le Nutella est clairement la meilleure pâte à tartiner de l'univers, mais déplaît aux intellos. De là à faire un parallèle...Eons a écrit :Le fabricant de Nutella se fait des millions, et pourtant je suis loin d'être le seul à trouver ça abominable (alors que j'aime le chocolat, y compris à tartiner… mais SANS noisettes – alors que j'aime aussi les noisettes !)Sand a écrit :Les médecins et scientifiques sont loin d'être une majorité de la population, et ne sont pas forcément d'accord entre eux (y compris pour les frites et le sel). Donc c'est bien une minorité qui porte un jugement (et mange des frites en général).![]()
Quand on voit que peuvent tout autant nous déplaire des oeuvres "populaires" et des oeuvres encensées par les critiques intellos ou spécialisés, il est peut-être temps d'en tirer une règle simple : il n'y a pas de règle et chacun aime ce qu'il veut.
Pour ma part, j'attribue "bien/mal écrit" à ce que bon me semble (révérence à Erion au passage) et ne me fie qu'à mes propres chro

(J'ai lu un ou deux Dresden et l'ai trouvé fort médiocre...)
L'effort demandé au lecteur est sans doute un paramètre... on a tous envie de temps à autres de lectures de "pure détente", quitte à passer sur les imperfections. Peut-être que quelqu'un pourra nous dire combien de vente on perd en qualifiant un livre d'"exigeant"...Aldaran a écrit :Tu veux dire que ce qui se vend le plus ne demande pas d'effort de la part des lecteurs ?Sylvaner a écrit :Au contraire, une oeuvre qui nous* plaît rentrera moins dans les cases, et ne pourra se vendre que si les vendeurs font l'effort... au moins de la lire.
Si j'ai tendance à le penser aussi, j'ai du mal m'en convaincre. Comment savoir l'effort fourni par cette majorité ?
Mais là je parlais bien d'un effort de lecture du "vendeur"... en entendant par là l'ensemble éditeur / illustrateur / directeur de collection / libraire et que sais-je encore (avant qu'un pro n'intervienne pour le dire, non je ne connais rien au monde de l'édition...). Combien de bouquins de SF ont été édités avec des couvertures qui n'ont rien à voir avec le sujet, des 4e de couverture plus que fantaisistes, etc ?
Aujourd'hui les choses semblent plus qualitatives en SF... mais du coup chaque ouvrage semble avoir besoin d'un design et d'une promotions "faits main".
Alors que les aventures de Drizzt n°48, la tueuse de vampire qui parle aux morts n°72 ou le policier attrapeur de serial killer n°84 peuvent être balancés sur le marché sans se prendre beaucoup la tête.
Et le Nutella (dont je me suis dégoûté naturellement après 30 ans) n'est peut-être pas la meilleure pâte à tartiner, mais c'est bien la plus addictive. Donc c'est bon et mauvais. Comme la drogue.
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
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Fantasme de matheux: envie de mettre des notes complexes aux livres: partie réelle = goût du public, partie imaginaire (ça tombe bien) = notre goût.
Exemple: Marc Levy =; 19.8 (plait au public); P.K. Dick = 5 + 19i, Greg Egan = 20i
(Les intellos inverseront partie réelle et imaginaire et rebaptiseront partie commerciale la partie qui ne sera plus imaginaire).

Exemple: Marc Levy =; 19.8 (plait au public); P.K. Dick = 5 + 19i, Greg Egan = 20i
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
La coke n'est pas très addictive en fait. Moins que le tabac et l'alcool. Peut-être même moins que les pistaches. Et le nutella est au même niveau que le peanut butter. A titre perso, j'ai arrêté l'un et repris l'autre.Sybille a écrit :Ils mettent de la coke dedans, c'est connu. *se frappe la tête contre la main*Sylvaner a écrit :Et le Nutella (dont je me suis dégoûté naturellement après 30 ans) n'est peut-être pas la meilleure pâte à tartiner, mais c'est bien la plus addictive. Donc c'est bon et mauvais. Comme la drogue.
Et je n'en pratique qu'un sur les trois premiers...
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
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Oui, bien sûr...Sylvaner a écrit :La coke n'est pas très addictive en fait. Moins que le tabac et l'alcool. Peut-être même moins que les pistaches. Et le nutella est au même niveau que le peanut butter. A titre perso, j'ai arrêté l'un et repris l'autre.Sybille a écrit :Ils mettent de la coke dedans, c'est connu. *se frappe la tête contre la main*Sylvaner a écrit :Et le Nutella (dont je me suis dégoûté naturellement après 30 ans) n'est peut-être pas la meilleure pâte à tartiner, mais c'est bien la plus addictive. Donc c'est bon et mauvais. Comme la drogue.
Et je n'en pratique qu'un sur les trois premiers...
*s'en va à reculons en faisant attention à ne pas avoir de geste brusque qui puisse effrayer*
Pour Carriger, une bonne partie du traitement "personnalisé" tient aux couvertures qui ne sont pas le fait de l'édition française, mais simplement une reprise de la vo, tout comme le reste, Carriger s'étant placé elle-même sur le créneau avec son site, sa garde-robe, etc.Sylvaner a écrit :Alors que Aaronovitch ou Carriger, par exemple (non nuls à mon avis) ont eu droit à un traitement "personnalisé" par l'édition française... ce qui leur évite peut-être le bouillon, ou du moins leur donne la possibilité de sortir d'un lot dans lequel ils entreraient mal.
Pour Aaronovitch, je ne vois pas ce qu'il y a eu de spécial dans le traitement par l'éditeur français du bouquin. A tel point que j'ai failli ne jamais l'acheté, ce qui aurait été bien dommage vu comme j'ai apprécié.
Enfin, difficile, pour le moment de comparer ces deux séries à Dresden. Ce dernier a quand même eu droit à cinq volumes en français avant que ça ne coince. On en reparlera quand les autres arriveront au 6ème opus.
Après, il est un peu plus facile pour Carriger de survivre, vu que c'est du grand format, les marges sont meilleures. Idem pour Aaronovitch, à 18 balles pour du format moyen (alors que les Dresden étaient à 9,90 pour un format sensiblement équivalent) on survit beaucoup plus facilement.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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