Parution novembre Ailleurs et demain
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Parution novembre Ailleurs et demain
A paraître le 22 novembre, Les Enfants du ciel de Vernor Vinge, la suite d'Un Feu sur l'abyme.
Voici la suite attendue d’Un feu sur l’abîme (prix Hugo 1993). Aux confins de la Galaxie, une expédition a réveillé par imprudence une Intelligence informatique aux pouvoirs quasi divins. Sa planète d’origine, Straumli, a été détruite ainsi qu’une bonne partie des civilisations avoisinantes. Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À son bord, deux enfants : Johanna et Jefri. Cherchant un monde où se poser, le navire a atteint une planète peuplée par une espèce intelligente singulière : les Dards, sortes de chiens qui forment des meutes intelligentes. Un second vaisseau a rejoint Johanna et Jefri : Ravna, institutrice, et une cargaison d’autres enfants rescapés straumliens, placés précipitamment dans des caissons d’hibernation. Ce sont les Enfants du ciel de ce deuxième volume. Dix ou quinze ans ont passé. Les enfants ont été réveillés et constituent, avec les deux premiers qui ont grandi ainsi que Ravna, la population humaine de la planète. Ils vivent désormais en bonne intelligence avec les Dards, d’esprit plutôt démocratique. Mais il existe sur la planète des populations dissidentes qui, tout en cherchant à s’emparer de la technologie avancée des Straumliens, ont une tout autre conception du pouvoir…
Voici la suite attendue d’Un feu sur l’abîme (prix Hugo 1993). Aux confins de la Galaxie, une expédition a réveillé par imprudence une Intelligence informatique aux pouvoirs quasi divins. Sa planète d’origine, Straumli, a été détruite ainsi qu’une bonne partie des civilisations avoisinantes. Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À son bord, deux enfants : Johanna et Jefri. Cherchant un monde où se poser, le navire a atteint une planète peuplée par une espèce intelligente singulière : les Dards, sortes de chiens qui forment des meutes intelligentes. Un second vaisseau a rejoint Johanna et Jefri : Ravna, institutrice, et une cargaison d’autres enfants rescapés straumliens, placés précipitamment dans des caissons d’hibernation. Ce sont les Enfants du ciel de ce deuxième volume. Dix ou quinze ans ont passé. Les enfants ont été réveillés et constituent, avec les deux premiers qui ont grandi ainsi que Ravna, la population humaine de la planète. Ils vivent désormais en bonne intelligence avec les Dards, d’esprit plutôt démocratique. Mais il existe sur la planète des populations dissidentes qui, tout en cherchant à s’emparer de la technologie avancée des Straumliens, ont une tout autre conception du pouvoir…
Aperçu aujourd'hui. A 27 €. Même pour un bouquin de Vinge, ça me donne envie d'abandonner. Surtout pour un livre dont les échos d'outre-Atlantique sont loin d'être fabuleux.
Y a-t-il quelqu'un encore conscient dans les maisons d'éditions que la hausse des prix ne fait que pousser les ventes à la baisse ?
Y a-t-il quelqu'un encore conscient dans les maisons d'éditions que la hausse des prix ne fait que pousser les ventes à la baisse ?
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- marc
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Il faudra que je relise "Un feu sur l'abîme". Je ne me souviens plus de la fin de ce livre. Donc, à relire avant de m'intéresser à cette suite.
Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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Les directeurs de collection font ce qu'ils peuvent pour sortir les livres qu'ils aiment (et moi, au jour d'aujourd'hui, je ne peux plus faire grand chose, je vais pas faire semblant de...). Ce ne sont pas eux qui fixent les prix de vente, ce sont des services qui analysent le marché.Herbefol a écrit :Y a-t-il quelqu'un encore conscient dans les maisons d'éditions que la hausse des prix ne fait que pousser les ventes à la baisse ?
L'investissement s'est porté depuis quelques années sur le secteur du young adult dans l'imaginaire, et comme c'est là qu'il y a l'effort, c'est là qu'il y a les prix de vente les plus raisonnables.
Pour la SF "adulte" le marché est dans une impasse totale (j'ai passé hier deux heures en réunion avec les "forces de vente" présentes aux Utopiales) qui mettent aujourd'hui en place 1000 ex les livres qu'elles mettaient en place à 3000 ex il y a ne serait-ce que cinq ans. On ne finance pas une traduction avec cette mise en place, donc l'achat d'un texte étranger par l'éditeur passe par une étude de l'antériorité s'il y en a une, une estimation "réaliste" des ventes sur 12 mois (et vaudrait mieux 18, en ce qui me concerne). Je refuse de mentir sur ces estimations, donc ça ne passe pas. PLUS RIEN NE PASSE. Sauf le nouveau Robert Charles Wilson, et encore c'est pas la joie... A 1000 ex de mise en place, je ne finance même pas un auteur français, actusf oui, Le Bélial" oui, moi non.
Aujourd'hui, disons que je veuille acheter Who Fears Death de Nnedi Okorafor (l'agent me l'a envoyé après le naufrage d'Eclipse), je fais une étude... Ca phosphore dans les bureaux. Le couperet tombe. Même si j'en vends 4000 (sur 4000 de tirage) je ne gagne pas d'argent, je ne produis pas une réelle marge opérationnelle, Personne ne va croire dans le groupe Gallimard que je vais faire 4000 avec ce texte d'une inconnue, youpi, qui a certes reçu le World Fantasy Award, mais se passe en Afrique. Re-youpi. Le seul truc qui est moins vendeur que l'Afrique, ce sont les livres pastoraux qui se passent en Ouzbékistan. Et donc l'ordinateur calcule la gamelle et dit, voilà vous avez statistiquement 80% de chances de faire 1500ex vendus après retours et votre collection perd 23 000 euros dans l'opération. Si vous faites 2500 ex, vous perdez tant.. Si vous vendez le tirage (ce qui est impossible avec les retours, les SP, les exemplaires d'auteurs/collaborateur) vous gagnez environ 1 euro et 13 cents. Donc faut retirer pour gagner de l'argent, le dernier livre (nouveauté) que j'ai retiré c'est Julian et j'ai repris dans la gueule tout mon retirage ou presque.
Tout ça est très déprimant, mais comme je disais hier à Robert Charles Wilson, il n'y a qu'une seule option envisageable "continuer", donc je me bats pour continuer, c'est dur, c'est douloureux, c'est parfois déprimant, les livres sont trop chers (c'est à dire proche du prix où ils devraient être s'ils avaient suivi la courbe de la hausse des coûts, ce qui n'est pas le cas). On a l'impression de vivre une injustice constante, mais voilà le marché est comme ça. C'est comme ça. Je fais 9 livres dans l'année, je peux pas en faire moins, ça n'aurait plus aucun sens de mon point de vue et en faire plus, what's the point, je vais pas en vendre plus... On s'adapte ou on meurt.
GD
- bormandg
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En attendant, il reste UNE possibilité: lire en VO. On en est arrivé au point où le prix de l'achat en VO avec frais de port reste largement inférieur au prix de la VF.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Oui, moi.Herbefol a écrit :Aperçu aujourd'hui. A 27 €. Même pour un bouquin de Vinge, ça me donne envie d'abandonner. Surtout pour un livre dont les échos d'outre-Atlantique sont loin d'être fabuleux.
Y a-t-il quelqu'un encore conscient dans les maisons d'éditions que la hausse des prix ne fait que pousser les ventes à la baisse ?
Après avoir lancé ma collection "Baskerville" chez Rivière Blanche -- bon, je me suis orienté vers le polar plutôt que vers la SF, parce que c'est là qu'il y avait le plus de (re)découvertes à faire --, j'ai constaté que l'immense majorité des lecteurs ne voulait plus payer un livre papier entre 17 et 20 €, prix incompressible dicté par les contraintes de l'impression à la demande. (Si j'avais voulu proposer mon programme à uin éditeur mainstream, personne n'en aurait voulu).
Donc, j'ai lancé une collection numérique avec des prix compétitifs : 4,99 € pour un roman (l'équivalent d'un livre imprimé de 250 à 300 pages), 1,99 € pour une novella (l'équivalent de 100 à 150 pages imprimées), 0,99 € pour une nouvelle (l'équivalent de 10 à 30 pages imprimées).
Résultat ? Entre 0 et 10 exemplaires vendus par titre.
Je l'ai déjà dit et je le répète : nous allons vers l'accord parfait entre les éditeurs qui n'ont plus rien envie d'éditer, les critiques qui n'ont plus rien envie de recommander et les lecteurs qui n'ont plus rien envie d'acheter.
Mais c'est pas grave : y a plein de films nuls à visionner (ou pas).
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
Ceci dit, ça te fait quand même des ventes numériques par titre qui font dans les 10% d'un Bélial ou 1% d'un Bragelonne. Si le marché du numérique continue de croître dans les prochaines années, tu peux quand même espérer voir les chiffres monter légèrement, bien qu'il y ait le problème de la visibilité.JDB a écrit :Résultat ? Entre 0 et 10 exemplaires vendus par titre.
Pour le reste, je suis bien conscient que Gilles n'y peut rien et que d'une manière générale le secteur du livre ne peut plus sortir des livres sans les coller à des prix pareils, mais le lecteur lui ne peut plus se permettre de suivre (surtout en cette période de crise). Je vois un peu la même chose que ce qui arrive à la bd depuis un moment : les ventes moyennes descendent, on monte les prix, les ventes descendent encore, on monte encore les prix, etc. On est dans le même problème qu'avec l'austérité qui alimente la crise et les déficits et donc demande encore plus d'austérité...
Là, je trouve que l'on voit ressortir un problème du circuit actuel du livre : on fait de la cavalerie.qui mettent aujourd'hui en place 1000 ex les livres qu'elles mettaient en place à 3000 ex il y a ne serait-ce que cinq ans. On ne finance pas une traduction avec cette mise en place
D'une manière générale, ce qui me désole c'est que les prix de plus en plus élevés sont un frein à la recommandation de bouquins. Ce n'est déjà pas toujours évident de convaincre les gens que "si si, ce bouquin est génial, ça correspond à ce que tu cherches, tu devrais adorer", à esquiver le coup du "non, cette couverture, je ne vais pas pouvoir" (authentique sur le grand format de Rainbow's End) et quand on croit qu'on va enfin rentrer au port, paf !, on se fait torpiller par le récif "mais c'est trop cher".
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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mais là, il y a une logique ; l'impression à la demande ne cible pas la majorité des lecteurs, mais des lecteurs individuels : ceux qui sont prêt à payer ce prix là pour avoir le bouquin qu'ils désirentJDB a écrit :j'ai constaté que l'immense majorité des lecteurs ne voulait plus payer un livre papier entre 17 et 20 €, prix incompressible dicté par les contraintes de l'impression à la demande.
le problème que pose GD est différent ; c'est celui de l'adéquation entre une édition qui relèverait déjà de la POD et l'industrie éditoriale ; quand les services commerciaux en arrive à parler de mise en place pour 1000 ex, ce n'est plus du grand tirage et on se demande la pertinence d'utiliser un système de commercialisation qui n'est pas fait pour ça (sauf, bien sur, à maintenir sous perfusion ce système)
il semble bien que les éditeurs aient encore envie d'éditer (c.f. les propos de GD ou autres), que les critiques aient encore envie de recommander (suffit de lire Bifrost ou de parcourir ActuSF ; hormis la pub maison, il y a de la recommandation valide) et que les lecteurs aient encore envie d'acheterJe l'ai déjà dit et je le répète : nous allons vers l'accord parfait entre les éditeurs qui n'ont plus rien envie d'éditer, les critiques qui n'ont plus rien envie de recommander et les lecteurs qui n'ont plus rien envie d'acheter.
c'est plutôt le système mise en relation (i.e. de commercialisation) des ces entités qui me semble à la dérive
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Moi qui suis très loin du monde de l'édition (une expérience... intéressante chez un éditeur scolaire), quand je vois ce genre de fil qui revient périodiquement j'en viens à m'interroger...
Est-ce que les usagers d'un forum comme ActuSF représente vraiment plus de 10% des acheteurs réguliers de SF ?
Je veux dire, 22 visiteurs à l'heure où j'écris, plus de 2000 inscrits, jusqu'à 152 connecté le 31 juillet 2007... et ce n'est qu'un des forums où l'on parle de SF ?
Je veux bien que la fantasy et la bit-lit aient tout tué... jusqu'à elles-mêmes d'ailleurs. Je veux bien aussi qu'un "gros" lecteur de SF, dont je suis, n'achète que quelques nouveautés tous les ans... mais j'ai bien du mal à croire que les thématiques SF n’intéressent plus que quelques centaines de personnes en france. Après, prééminence de la SF "hors domaine", saucissonnage des littératures "non littgen", excommunication des auteurs à succès, concurrence multimedia sur le thème... tout a déjà été abordé ici.
Néanmoins, si le but de tous les intervenants reste une forme de promotion de la SF, il faut continuer de chercher ? est-ce que A et D et Lune d'Encre peuvent remplir longtemps leur rôle de collections de référence en SF, avec des livres de plus en plus chers et de moins en moins vendus ? est-ce qu'une véritable association de promotion de la SF existe ? est-ce que la maison brûle, pendant que nous regardons ailleurs ?
Est-ce que les usagers d'un forum comme ActuSF représente vraiment plus de 10% des acheteurs réguliers de SF ?
Je veux dire, 22 visiteurs à l'heure où j'écris, plus de 2000 inscrits, jusqu'à 152 connecté le 31 juillet 2007... et ce n'est qu'un des forums où l'on parle de SF ?
Je veux bien que la fantasy et la bit-lit aient tout tué... jusqu'à elles-mêmes d'ailleurs. Je veux bien aussi qu'un "gros" lecteur de SF, dont je suis, n'achète que quelques nouveautés tous les ans... mais j'ai bien du mal à croire que les thématiques SF n’intéressent plus que quelques centaines de personnes en france. Après, prééminence de la SF "hors domaine", saucissonnage des littératures "non littgen", excommunication des auteurs à succès, concurrence multimedia sur le thème... tout a déjà été abordé ici.
Néanmoins, si le but de tous les intervenants reste une forme de promotion de la SF, il faut continuer de chercher ? est-ce que A et D et Lune d'Encre peuvent remplir longtemps leur rôle de collections de référence en SF, avec des livres de plus en plus chers et de moins en moins vendus ? est-ce qu'une véritable association de promotion de la SF existe ? est-ce que la maison brûle, pendant que nous regardons ailleurs ?
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
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D'abord sur le prix des livres.
J'ai établi des statistiques sur le prix des livres à nombre de signes égal sur environ quinze ans en monnaie constante (francs puis euros) et les prix des livres ont substantiellement BAISSÉ.
Le nouveau Vinge est MOINS cher que son prédécesseur de 1994 Un feu sur l'abîme.
L'inflation, même si elle se limite à environ 2% par an, ça existe. En fait, elle est un peu supérieure en moyenne. Sur 18 ans, ça fait nettement plus de 50% en tenant compte du fait qu'il s'agit d'intérêts composés. Pur le profane, ça veut dire que les 2% de l'année suivante s'augmente à proportion des 2% de l'année précédente, et ainsi de suite.
Le coût des traductions, lui, et c'est légitime, et a suivi à peu près (sans doute pas assez), celui du coût de la vie.
Et croire que là-dessus le livre numérique changera les choses, c'est s'illusionner. Le coût de la traduction sera toujours le même et il faudra qu'il soit réparti pour le moins entre les acheteurs-lecteurs. Du coup, le livre numérique ne sera pas tellement moins cher.
Les éditeurs et/ou leurs services comptables ne sont pas d'horribles vampires. Ils ne sont même pas aussi éloignés des nobles directeurs de collection que GD semble le laisser supposer. Simplement, ils maitrisent à peu près les quatre opérations de l'arithmétique. Ce qui les conduit à se dire: "Certes, je peux publier tel chef d'œuvre, Mais ça revient à licencier deux collaborateurs d'ici la fin de l'année. Et à fermer boutique l'année suivante."
Oui, le nombre d'acheteurs/lecteurs qui se partagent nécessairement les coûts a baissé. Dans mon expérience, sur vingt ans, il même été divisé par environ quatre dans le domaine qui nous occupe, cela étant valable pour la quasi totalité des collections. Enfin celles qui ont survécu.
Lire en V.O. est une excellente solution. On se demande même pourquoi on a fait et continue, quand on peut, à faire des traductions.
Il y a bien un vingtaine, allons, une centaine de participants sur Actusf, et une bonne dizaine de survivants sur le Cafard. Ça ne fait pas vraiment un public. Si on compte tous les forums, on doit arriver à deux cents. Peut-être trois cents.
Oui, la maison brûle, et depuis, un bon moment comme il m'est arrivé de le dire. GD aussi.
J'ai établi des statistiques sur le prix des livres à nombre de signes égal sur environ quinze ans en monnaie constante (francs puis euros) et les prix des livres ont substantiellement BAISSÉ.
Le nouveau Vinge est MOINS cher que son prédécesseur de 1994 Un feu sur l'abîme.
L'inflation, même si elle se limite à environ 2% par an, ça existe. En fait, elle est un peu supérieure en moyenne. Sur 18 ans, ça fait nettement plus de 50% en tenant compte du fait qu'il s'agit d'intérêts composés. Pur le profane, ça veut dire que les 2% de l'année suivante s'augmente à proportion des 2% de l'année précédente, et ainsi de suite.
Le coût des traductions, lui, et c'est légitime, et a suivi à peu près (sans doute pas assez), celui du coût de la vie.
Et croire que là-dessus le livre numérique changera les choses, c'est s'illusionner. Le coût de la traduction sera toujours le même et il faudra qu'il soit réparti pour le moins entre les acheteurs-lecteurs. Du coup, le livre numérique ne sera pas tellement moins cher.
Les éditeurs et/ou leurs services comptables ne sont pas d'horribles vampires. Ils ne sont même pas aussi éloignés des nobles directeurs de collection que GD semble le laisser supposer. Simplement, ils maitrisent à peu près les quatre opérations de l'arithmétique. Ce qui les conduit à se dire: "Certes, je peux publier tel chef d'œuvre, Mais ça revient à licencier deux collaborateurs d'ici la fin de l'année. Et à fermer boutique l'année suivante."
Oui, le nombre d'acheteurs/lecteurs qui se partagent nécessairement les coûts a baissé. Dans mon expérience, sur vingt ans, il même été divisé par environ quatre dans le domaine qui nous occupe, cela étant valable pour la quasi totalité des collections. Enfin celles qui ont survécu.
Lire en V.O. est une excellente solution. On se demande même pourquoi on a fait et continue, quand on peut, à faire des traductions.
Il y a bien un vingtaine, allons, une centaine de participants sur Actusf, et une bonne dizaine de survivants sur le Cafard. Ça ne fait pas vraiment un public. Si on compte tous les forums, on doit arriver à deux cents. Peut-être trois cents.
Oui, la maison brûle, et depuis, un bon moment comme il m'est arrivé de le dire. GD aussi.
Mon immortalité est provisoire.
- bormandg
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Ceci étant, il n'en reste pas moins que l'aumentation des prix garantit une baisse des recettes: là où on aurait pu vendre 2500 livres à 20 euro, on n'en vendra que 2000 à 22 euro et 1500 à 25 euro. Ce qui veut dire qu'il faut une excellente apppréciation des réactions du public au prix (SJNMT il y a des problèmes en ce sens dans les exercices de 1°ES, j'aurais tort de prétendre que les services marketing ne connaissent pas le problème; seulement que les réactions du public au prix sont différentes selon le livre et, là, les dits services ne sont plus compétents)...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Si tu recenses, de manière exhaustive, les hypothèses implicites qui te sont nécessaires pour arriver à énoncer cette phrase, tu devrais rapidement te rendre compte de son caractère erroné.bormandg a écrit :Ceci étant, il n'en reste pas moins que l'aumentation des prix garantit une baisse des recettes: là où on aurait pu vendre 2500 livres à 20 euro, on n'en vendra que 2000 à 22 euro et 1500 à 25 euro.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
- Jacques Ah !
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et 20 euros, c'est déjà cher,
Le résumé est très intéressant, mais je garde mes 27 euros : je vais acheter "troisième humanité" de Bernard Werber et un paquet de caramels mous qui collent aux dents ! ludwing
Le résumé est très intéressant, mais je garde mes 27 euros : je vais acheter "troisième humanité" de Bernard Werber et un paquet de caramels mous qui collent aux dents ! ludwing
Artiste polymorphe, écrivain et président d'un Groupe d'Entraide Mutuel : le Social Art Postal Club de Choisy-le-Roi. Site : http://jacquesabeasis.e-monsite.com ;