Le passager clandestin lance une nouvelle collection de SF

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Le passager clandestin lance une nouvelle collection de SF

Message par jerome » jeu. nov. 29, 2012 12:39 pm

Le passager clandestin lance début 2013 une toute nouvelle collection consacrée à la science-fiction et intitulée Dyschroniques.

Cette collection exhumera des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites.

Nous avons choisi de nous intéresser à des thèmes en particulier, qui font écho aux sujets que traitent les autres ouvrages publiés chez nous dans d’autres genres, comme la critique de l’organisation sociale, les évolutions technologiques, les questions environnementales et écologiques…


Les quatre premiers titres qui sortiront au 1er semestre 2013 sont :

Le testament d’un enfant mort de Philippe Curval

La tour des damnés de Brian Aldiss

Un logique nommé Joe de Murray Leinster

Le Mercenaire de Mack Reynolds.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley

jerome
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Message par jerome » jeu. nov. 29, 2012 2:31 pm

On en sait un peu plus :

« Dyschroniques » exhume des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites. À travers ces textes essentiels, se révèle le regard d’auteurs d’horizons et d’époques différents, interrogeant la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’homme.
Lorsque les futurs d’hier rencontrent notre présent...
 

Janvier 2013 :
Philippe Curval : Le testament d’un enfant mort
En 1978, Philippe Curval imagine le regard d’un nouveau-né sur un monde sans avenir. XXIe siècle. Un mal mystérieux et incurable frappe les nouveaux-nés du monde entier : après quelques mois d’une maturation psychologique accélérée, l’enfant dépérit et meurt immanquablement. Après la mise au point d’un enregistreur-décodeur, l’humanité est enfin capable d’entrer dans l’esprit de ces enfants et d’en saisir les ressorts suicidaires. Trop tard, sans doute. Bienvenue dans le monde sans espoir des « hypermaturés ». À travers une écriture viscérale, Philippe Curval nous plonge avec délectation dans les méandres émotionnels, fantasmatiques et primordiaux du nouveau-né, et confronte la vision de l’enfant en construction à une société sourde et aveugle. Chez Curval, l’humanité court à sa perte en privilégiant sa soif d’expansion, de domination et de conquête, au détriment de l’essentiel, symbolisé par cet enfant incompris dont nous partageons les découvertes, l’incompréhension, la solitude, la curiosité et finalement le désir de mort.
Ceux qui découvrent Philippe Curval aujourd’hui ne savent sans doute pas tout ce que la science-fiction hexagonale lui doit. Né le 27 décembre 1929 à Paris, il s’y livre corps et âme dès le début des années 1950 et ne cessera jamais de l’enrichir de son imagination sans limites et de son style dynamique. Toujours actif – voir son blog www.quarante-deux.org – Curval est resté un ardent défenseur du genre et un visionnaire iconoclaste et libre.
Prix : 6 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 80
978-2-916952-77-2

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Brian W. Aldiss : La tour des damnés
En 1968, Brian Aldiss imagine une expérience aux proportions babyloniennes pour mesurer les effets de la surpopulation. Début du XXIe siècle. La terre semble avoir résolu ses problèmes de surpopulation et de famines. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait « la Tour ». Mélange de plastique, de béton et d’acier, le fameux édifice – dix niveaux de cinq étages chacun – a été érigé en Inde en 1975 dans le cadre d’une expérience. À l’origine, 1 500 volontaires – dont 500 couples – de moins de 25 ans y furent introduits afin d’étudier le comportement d’individus soumis au confinement. 25 ans plus tard, 75 000 personnes pullulent à l’intérieur. Le conditionnement a si bien fonctionné que personne ne semble vouloir sortir, ni même imaginer qu’une autre réalité extérieure soit possible. Pourtant, un certain Thomas Dixit est chargé de mesurer l’intérêt de poursuivre l’expérience de La Tour... La Tour des damnés (Total Environment en anglais) explore aussi bien la faculté de l’humanité à chercher infatigablement des solutions à sa survie, que la puissance de la science et les problèmes d’éthique qui en découlent. Il évoque la capacité d’adaptation de l’homme face à son environnement, ainsi que son absolu besoin de pouvoir, de croyance et de domination. En 1968 (date de parution de la nouvelle d'Aldiss) paraissait aux Etats-Unis The Population Bomb. Le livre s'est vendu à plus de 2millions d'exemplaires et a contribué à la prise de conscience collective des problématiques de population et d'environnement.
Brian Wilson Aldiss – né le 18 octobre 1925 à Dereham, Angleterre – est une figure incontournable de la science-fiction mondiale. Révélé par la revue anglaise New Worlds, il contribua largement à l’avènement de la New Wave britannique (Michael Moorcock, J. G. Ballard, John Brunner). À la tête d’une œuvre considérable et variée, Aldiss allie exigence du style et profondeur du contenu.
Prix : 8 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 112
978-2-916952-78-9

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Février 2013 :  
Mack Reynolds : Le mercenaire
En 1962, Mack Reynolds imagine un monde où la guerre est conduite par les multinationales. Les gouvernements du monde ont été supplantés par de puissantes sociétés, et chacune de ces compagnies emploie sa propre armée, conduisant des opérations militaires contre ses rivales. Toutefois, afin d’éviter une guerre ruineuse entre l’Ouest et le monde soviétique, les forces en pré- sence sont contraintes d’utiliser exclusivement des armes en vigueur au XIXe siècle. Au milieu de ce monde ultra rigide partagé entre neuf castes (sous-inférieurs, semi-inférieurs, super-inférieurs, semi-moyens...), Joe Mauser est un mercenaire professionnel qui rêve de promotion et de guerre sans victime. Mais la prochaine bataille sera décisive.
Le mercenaire – d’abord publié sous forme de novella en 1962, puis développé en roman (Mercenary from Tomorrow, 1968) – offre une vision étonnante d’une humanité définitivement livrée aux appétits des multinationales, et où la guerre est à la fois un spectacle, un étendard idéologique et un ressort économique majeur.
Dallas McCord « Mack » Reynolds (1917 – 1983) se fait connaître au lendemain de la seconde guerre mondiale en publiant dans les magazines et les Pulps. Prenant le contre- pied d’une science-fiction largement dominée par le space opera aux accents belliqueux, Reynolds se singularise rapidement en abordant des thématiques plus sérieuses (enjeux économiques, manipulations politiques...). Extrêmement populaire aux États-Unis durant les années 1960 (notamment avec son personnage de Joe Mauser), Mack Reynolds reste encore à découvrir chez nous.
Prix : 8 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 144
978-2-916952-81-9

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Murray Leinster : Un logique nommé Joe
En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial.
« Vous connaissez les “logiques“. Vous en avez un chez vous. Ça ressemble à un récepteur d’images, seulement il y a des touches au lieu de cadrans et vous pianotez pour avoir ce que vous voulez ». Joe est un de ces logiques qui ont changé la civilisation. Mais celui-ci, fraîche- ment sorti des usines de la Logics Company, bénéficie d’un petit défaut de fabrication qui le rend plus réactif, plus entreprenant, plus efficace et toujours au service du client. Accédant à des contenus confidentiels, puisant dans les données éparpillées sur le réseau mondial, Joe répond à toutes vos questions et trouve une solution adaptée à tous vos souhaits... y compris assassiner votre femme sans vous faire prendre ou dévaliser une banque sans risque. Froidement, sans pen- ser à mal, Joe mènerait-il l’humanité à sa perte ?
Un logique nommé Joe – publié en 1946, époque où l’ordinateur le plus perfectionné pesait trente tonnes et remplissait une salle de 150 m2 – est une nouvelle véritablement visionnaire. Non sans humour, Leinster décrit les ravages exponentiels découlant d’un accès illimité à la connais- sance et de ses usages immodérés.
Murray Leinster (1896 – 1975) – de son vrai nom William Fitzgerald Jenkins – publia sa première nouvelle en 1919 et resta actif jusqu’à sa disparition. Extrêmement populaire chez les anglo-saxons, son œuvre pléthorique – plus de 1 500 nouvelles, romans et articles – est largement méconnue sous nos latitudes.
Prix : 4 € TTC - format : 11 x 17 cm - nb de pages : 48
978-2-916952-82-6

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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley

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Message par Lensman » jeu. nov. 29, 2012 3:21 pm

Que de l'excellent, en tout cas.

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marie.m
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Message par marie.m » mar. févr. 19, 2013 9:36 am

Philippe Curval parle de la collection Dyschroniques sur le site des 42 :

Ce n’est pas tous les jours qu’on a le plaisir de voir apparaître une nouvelle collection de Science-Fiction. Le passager clandestin nous en fait la surprise. En publiant d’un coup quatre volumes de petit format, élégants, bien imprimés, plutôt nouvelles et novellas, dont le propos est de remettre en perspective des textes parus au siècle dernier, déjà en phase avec nos sociétés actuelles par leurs qualités spéculatives.

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