Ta piste de réflexion est intéressante, si on la confronte à l'avis de Lensman sur la série. Oui, pour un individu de 1995, le monde actuel est différent, mais pour les individus qui ont vécu ces changements, il y a eu des débats, des réflexions : doit-on donner un téléphone portable aux enfants ? Faut-il surveiller leur consommation ? Avoir un téléphone en permanence sur soi n'empiète-t-il pas sur la vie privée ? Comment se "déconnecter" ?AdHoc a écrit :Les retombées ne sont pas forcement "visible" et spectaculaire. Le coté "intrusion" rapide d'une technologie me fait penser aux téléphones portables (et autres smartphones). Il n'y a pas de changement extrême visible dans le décor ou l'environnement, pourtant je pense que si tu montre une vidéo prise dans la rue aujourd'hui à quelqu'un de 1995, il se demandera d'abords pourquoi il y a tant de fous qui parlent tout haut, de gens avec des casques sur les oreilles et quels sont ces petits écran (jeux lcd? télécran? ) tellement passionnant qu'on les regarde même en marchant alors que le décors, les immeuble, les voitures sont (presque) les mêmes.Eons a écrit :la technologie nécessaire à la mise en œuvre de ces "hubots" aurait forcément dû avoir des retombées collatérales
Les technologies font débat dans une société, elles façonnent des positions (des gens sont accros ou réfractaires). Dans "Real Humans" tout se déroule comme s'il n'y avait pas de débat associé à la technologie des Hubots. On parle des "Real Humans", mais c'est juste évoqué, ça n'apparaît pas dans la narration. Quand la mère avocate refuse la présence d'un hubot, il est impossible de dire précisément au nom de quels arguments. C'est une pétition de principe, assez absurde. Dans la mesure où le rythme du téléfilm est lent, il y avait de la place pour développer des points de vue plus ou moins subtils sur la question. Là, on a quelque chose de brutal et d'inexpliqué (alors même qu'on comprend assez bien pourquoi le mari souhaite avoir un hubot).