Interview Sire Cédric

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marie.m
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Interview Sire Cédric

Message par marie.m » jeu. avr. 04, 2013 8:23 am

Sire Cédric est en interview sur le site du magazine Les Fauneries.

Extrait :
Depuis quand écrivez-vous ? Quel a été le "choc" originel, celui qui vous a fait prendre conscience de votre envie de devenir écrivain ?

J’ai écrit mes premières histoires à mon entrée au collège, en classe de sixième. Elles étaient très influencées par Le Seigneur des anneaux, que je venais de lire, ainsi que par les romans d’aventure jeunesse, notamment la série Bob Morane. Au départ, c’était un simple passe-temps, je m’inventais des histoires quand j’avais du temps libre. Puis, vers l’âge de treize ans environ, j’ai ouvert mon premier livre de Stephen King. Ça a été un vrai choc. Un auteur qui était d’un niveau littéraire tellement supérieur à tout ce qu’on m’enseignait à l’école ! C’est alors ce que je me suis mis à écrire, quasi exclusivement : du fantastique, des métaphores du quotidien moderne, un miroir de ce que je vivais adolescent en fin de compte. Quelques années encore, et ce sont les romans de Clive Barker que je découvrais, totalement par hasard. Deuxième choc, encore plus grand que le premier. Barker plus que King m’a fait comprendre une chose essentielle : que l’on a le droit d’être différent. Et, bien sûr, ce que m’ont montré ces deux auteurs, le symbole qu’ils incarnaient, c’est qu’ils faisaient ce métier. Écrivain. Un vrai métier, respectable. Que c’était possible de vivre d’une passion, contrairement à tout ce que le système éducatif et mon environnement familial pouvaient me répéter. L’envie a commencé à cette époque-là. La vraie étincelle, la première. Elle ne s’en est jamais allée.

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marie.m
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Message par marie.m » lun. nov. 25, 2013 8:21 am

Sire Cédric parle de son dernier roman, La Mort en tête, sur Phenix-Web.

Extrait :
Vous êtes ici en tant que témoin informel : votre récit est tellement détaillé que nous souhaitons en savoir plus sur votre implication dans cette enquête sur Dorian Barbarrosa, ce serial killer au centre de « La mort en tête ». Comment avez-vous rencontré ce personnage ?
Il a toqué à la porte de mon esprit, un matin au réveil, il y a un peu plus d’un an, avec un grand sourire et une étrange cicatrice sur le front. Un air de premier de la classe, à qui on aurait donné le Bon Dieu sans confession, comme on dit. Mais souveniez-vous, je suis romancier, on ne me la fait pas aussi facilement, d’accord ? Son sourire, sa trop grande assurance, cachaient quelque chose de peu banal. Une histoire, certainement. Faite de sang. De morts. Au pluriel. Sans parler de la cicatrice. J’ai alors compris que ce type était un des rares à vivre avec une balle dans la tête. Véritablement. Une balle de calibre 22 coincée entre ses deux hémisphères cérébraux, qu’il s’était prise au cours d’une fusillade entre petits délinquants, dix ans auparavant, et que les médecins avaient préféré laisser là, l’opération pour la retirer s’avérant trop risquée… Une pensée en a amené une autre. Ses crimes… impunis. Son obsession… de plus en plus délirante. Ses prochaines victimes… des amis à moi, Eva et Alexandre, qui ne se doutaient encore de rien ! J’ai su qu’il fallait que j’écrive son histoire tout de suite. C’est ainsi que tout a commencé… comme d’habitude, si j’ose dire. Une idée. Une envie. Et une histoire qui naît. Qui se déroule (presque) toute seule…

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