Préface de Gérard Klein sur P. Dick
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amandine astier
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- Enregistré le : lun. mai 12, 2014 8:55 am
Préface de Gérard Klein sur P. Dick
Voilà le lien pour retrouver une préface de Gérard Klein sur Philip K. Dick, grand auteur de SF américain. A l'occasion de la réédition d'un de ses premiers ouvrages Romans 1953-1959, G. Klein revient sur le travail de cet écrivain.
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Soleil vert
- Messages : 505
- Enregistré le : mar. déc. 26, 2006 2:17 am
Lorsque j'ai lu L'oeil dans le ciel (il y a fort longtemps), j'ai tout de suite pensé à Huis Clos de Sartre, sans parvenir vraiment à formaliser ma pensée.
Et puis j'ai touvé ce texte de Sartre :
"...Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous."
Autrement dit nous intégrons, dans nos pensées, nos jugements, l'univers d' autres personnes.
Et puis j'ai touvé ce texte de Sartre :
"...Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous."
Autrement dit nous intégrons, dans nos pensées, nos jugements, l'univers d' autres personnes.