Les hommages et les articles se multiplient :
Locus
Le petit mot de Norman SpinradHis television work included scripts for Star Trek, The Outer Limits, The Twilight Zone, The Man from U.N.C.L.E., The Alfred Hitchcock Hour, and Babylon 5. Essays on media criticism and other non-fiction were collected in The Glass Teat (1970) and The Other Glass Teat (1975).
LibérationIn the introduction to “He Who Grew Up Reading Sherlock Holmes” Harlan Ellison declares:
“What’s my favorite story? How the fuck do I know? Whatever I’m working on at the moment.”
Count on Harlan Ellison to write his very own epitaph. Count on him to really have the last word about himself whenever and wherever that may be."
Harlan may not have been able to stand on his feet at the end, but Harlan being Harlan, he died with his boots on.
BFMTVS'il a touché à une large palette de genres, il a impressionné par son style pessimiste et surréaliste Stephen King, Isaac Asimov ou Dan Simmons. Stephen King a réagi sur Twitter : «Il n'y avait personne comme lui dans les lettres américaines, et il n'y en aura plus. En colère, drôle, éloquent, énormément talentueux. S'il y a une vie après la mort, Harlan est déjà en train de botter le cul et de prendre les noms.» Homme de tempérament connu pour ses tirades et ses procès, le scénariste de Star Trek a été en conflit pendant des années avec le créateur de la série Gene Roddenberry à cause des révisions apportées au script. Un documentaire sur sa vie, intitulé Dreams with sharp teeth, est sorti sur les écrans en 2007, résultat d'une longue collaboration avec le réalisateur Eric Nelson qui le suivait depuis 1981. Une biographie de Nat Segaloff, A Lit Fuse : The Provocative Life of Harlan Ellison, est sortie en librairie l'été dernier.
Actualitté
Un blog MédiapartIl travailla également durant une journée — une seule ! – pour les studios Disney. Il se fit renvoyer par le cofondateur Roy Disney, un jour où ce dernier l’entendit plaisanter en envisageant la création d’un film porno avec les personnages de l’entreprise. Il fut vengé par Internet… Et a dû beaucoup rire depuis…
Harlan Ellison représente typiquement cette génération d'auteurs qui ont voulu se débarrasser des vieux oripeaux de la quincaillerie spatiale des écrivains de la grande époque que l'on a à tort ou à raison classés comme les chantre d'un impérialisme américain triomphant. Le virage bien connu pris par son ami Robert Silverberg d'une carrière de mercenaire tâcheron prolifique vers celle d'écrivain à la production moins abondante témoigne du changement de la S-F de la période. Ce changement faisait écho aux mouvements et luttes du temps dont Ellison a pris sa part.