Le salon du livre jeunesse à Montreuil
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
Le salon du livre jeunesse à Montreuil
Il débute aujourd'hui et se poursuit jusqu'au 3 décembre. Le Royaume-Uni est à l'honneur ainsi que le jeu.
Pour tous les détails, c'est sur le site
http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net
Bientôt sur ActuSF les photos de l'inauguration.
Pour tous les détails, c'est sur le site
http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net
Bientôt sur ActuSF les photos de l'inauguration.
J'y serai aussi.
Demain, à partir de 15h, pour causer de Camelot en salle de débat puis signer des bouquins. S'ensuivra un débat-fleuve, en compagnie d'autres auteurs, de 17h30 à 20h, à La Fabrique - niveau -1.
Samedi (15h) chez Albin Michel avec La Malédiction d'Old Haven (bouquin sélectionné dans le cadre de l'animation juke box littéraire, et sur le stand du Seuil ensuite.
Lundi matin chez Albin encore (10h), puis Mango (14h).
Demain, à partir de 15h, pour causer de Camelot en salle de débat puis signer des bouquins. S'ensuivra un débat-fleuve, en compagnie d'autres auteurs, de 17h30 à 20h, à La Fabrique - niveau -1.
Samedi (15h) chez Albin Michel avec La Malédiction d'Old Haven (bouquin sélectionné dans le cadre de l'animation juke box littéraire, et sur le stand du Seuil ensuite.
Lundi matin chez Albin encore (10h), puis Mango (14h).
Petit retour sur le débat "Succès foudroyant de la fantasy : le retour du conte de fées" qui a eu lieu lundi au salon du livre jeunesse de Montreuil
Avec :
Barbara Bessat-Lelarge, librairie Le Merle moqueur, Marion Mazauric, éditions Au diable Vauvert, et Alain Nevant, éditions Bragelonne.
Le débat s'annonçait ainsi :
Harry Potter, "Rouge Sang", "Le Seigneur des Anneaux", "Stardust", pourquoi est-ce la littérature fantastique qui forme aujourd'hui les imaginaires adolescents et pourquoi plaît-elle autant ? Comment, à partir des cultures populaires de la SF et du fantastique, ces nouvelles mythologies ont-elles ressurgi et supplanté le patrimoine traditionnel pour devenir les contes de fées d'aujourd'hui?
Le succès de la fantasy est attribué à plusieurs causes :
- avant, il n'y avait pas grand choix, aujourd'hui si !
- pouvoir s'évader du monde réel par une littérature non-mimétique mais qui traite tout de même de problèmes actuels, et de cheminements initiatiques personnels et ça, ça parle aux ados
- les valeurs bien/mal, la distinction claire entre gentils/méchants convient aux ados, leur permet de retrouver des repères plus stables
- la fantasy reflète le monde moderne (selon Marion Mazauric) ce à quoi Alain Nevant répond qu'elle ne le reflète plutôt pas trop, sauf pour quelques auteurs comme Neil Gaiman d'ailleurs publié au diable Vauvert.
- des livres comme Harry Potter abordent le quotidien des ados et critiquent les institutions (école) d'une façon qui leur ressemble
- la génération actuelle a grandi avec Stars Wars, les mangas, une culture SF/Fantasy cinéma...
- la fantasy est plus moderne que le conte qui est dépassé, parfois aussi violent voire plus que la fantasy
- de nombreuses oeuvres peuvent être proposées aux adultes comme aux ados, d'où parfois des choix complexes à faire. En librairie, Barbara Bessat-Lelarge effectue des "doubles piles" et présentent les mêmes romans en secteur jeunesse et adultes.
La fantasy a encore mauvaise presse auprès des parents et des institutions, car perçue de leur part comme de la "mauvaise" littérature, mal écrite et violente.
Marion Mazauric conclut en citant la postface d'Aragon du "Monde réel" où il écrit que l'avenir de la littérature passera par les littératures de l'imaginaire.
Voila pour ce petit retour un peu succinct (le débat a duré 3/4 d'h, mais mon stylo m'a lâché au tout début...)
Quelques petites remarques :
les intervenants ont abordé le sujet par le biais de leur histoire à la fois personnelle et professionnelle, ce qui peut paraître anecdotique mais qui a permis de bien poser le sujet et à apporté un côté plutôt vivant et sympa au débat
le sujet fantasy/conte semble assez à la mode, mais en même temps tourne court assez vite, du fait de la méconnaissance du sujet de la part de la plupart des intervenants SF.
Ce jour là, le public était composé d'une majorité de bibliothécaires jeunesse, et si l'ensemble des remarques que j'ai entendues à la sortie étaient plutôt positives, le ressenti sur la partie fantasy/conte était assez mitigé.
Et aussi, la salle était bien trop petite pour le nombre de personnes qui se sont présentées à l'entrée !
Avec :
Barbara Bessat-Lelarge, librairie Le Merle moqueur, Marion Mazauric, éditions Au diable Vauvert, et Alain Nevant, éditions Bragelonne.
Le débat s'annonçait ainsi :
Harry Potter, "Rouge Sang", "Le Seigneur des Anneaux", "Stardust", pourquoi est-ce la littérature fantastique qui forme aujourd'hui les imaginaires adolescents et pourquoi plaît-elle autant ? Comment, à partir des cultures populaires de la SF et du fantastique, ces nouvelles mythologies ont-elles ressurgi et supplanté le patrimoine traditionnel pour devenir les contes de fées d'aujourd'hui?
Le succès de la fantasy est attribué à plusieurs causes :
- avant, il n'y avait pas grand choix, aujourd'hui si !
- pouvoir s'évader du monde réel par une littérature non-mimétique mais qui traite tout de même de problèmes actuels, et de cheminements initiatiques personnels et ça, ça parle aux ados
- les valeurs bien/mal, la distinction claire entre gentils/méchants convient aux ados, leur permet de retrouver des repères plus stables
- la fantasy reflète le monde moderne (selon Marion Mazauric) ce à quoi Alain Nevant répond qu'elle ne le reflète plutôt pas trop, sauf pour quelques auteurs comme Neil Gaiman d'ailleurs publié au diable Vauvert.
- des livres comme Harry Potter abordent le quotidien des ados et critiquent les institutions (école) d'une façon qui leur ressemble
- la génération actuelle a grandi avec Stars Wars, les mangas, une culture SF/Fantasy cinéma...
- la fantasy est plus moderne que le conte qui est dépassé, parfois aussi violent voire plus que la fantasy
- de nombreuses oeuvres peuvent être proposées aux adultes comme aux ados, d'où parfois des choix complexes à faire. En librairie, Barbara Bessat-Lelarge effectue des "doubles piles" et présentent les mêmes romans en secteur jeunesse et adultes.
La fantasy a encore mauvaise presse auprès des parents et des institutions, car perçue de leur part comme de la "mauvaise" littérature, mal écrite et violente.
Marion Mazauric conclut en citant la postface d'Aragon du "Monde réel" où il écrit que l'avenir de la littérature passera par les littératures de l'imaginaire.
Voila pour ce petit retour un peu succinct (le débat a duré 3/4 d'h, mais mon stylo m'a lâché au tout début...)
Quelques petites remarques :
les intervenants ont abordé le sujet par le biais de leur histoire à la fois personnelle et professionnelle, ce qui peut paraître anecdotique mais qui a permis de bien poser le sujet et à apporté un côté plutôt vivant et sympa au débat
le sujet fantasy/conte semble assez à la mode, mais en même temps tourne court assez vite, du fait de la méconnaissance du sujet de la part de la plupart des intervenants SF.
Ce jour là, le public était composé d'une majorité de bibliothécaires jeunesse, et si l'ensemble des remarques que j'ai entendues à la sortie étaient plutôt positives, le ressenti sur la partie fantasy/conte était assez mitigé.
Et aussi, la salle était bien trop petite pour le nombre de personnes qui se sont présentées à l'entrée !