Lisa Tuttle

[Charlotte]

Parce que finalement, on l'a souvent évoquée mais que l'on en a très peu parlé...

Des romans de Lisa Tuttle, je n'ai lu que Gabriel (Windhaven co-écrit avec George R.R. Martin reste désespérément immobile sur ma pile à lire.)

Il y a 10 ans que le mari de Dinah, Gabriel, s'est suicidé, à 23 ans. La jeune femme se rend chez ses parents à l'occasion du mariage de sa meilleure amie, et là, une carte postale signée Gabriel l'attend. Perturbée, elle accepte néanmoins un job à la Nouvelle-Orléans, ville dans laquelle elle a vécu sa passion avec Gabriel. Elle y rencontre un petit garçon d'une dizaine d'années, Ben, qui ressemble à s'y méprendre à son mari défunt et qui petit à petit va la poursuivre de ses assiduités. Gabriel ne lui avait-il pas juré de toujours l'aimer ?

La folie de Gabriel et sa passion dévorante pour Dinah sont très bien rendues. L'écriture distille une sorte de malaise grandissant. J'en garde un excellent souvenir et je le rapprocherais volontiers des courts récits de Duguël notamment du Corridor.

[Mélanie]

J'en garde un excellent souvenir et je le rapprocherais volontiers des courts récits de Duguël notamment du Corridor.

Pas faux, j'ai découvert Lisa Tuttle et Anne Duguël à peu près à la même époque et c'est vrai qu'on peut les rapprocher.

Je garde un excellent souvenir de Gabriel aussi, même si ma lecture remonte à un bail. Mais je crois que j'ai surtout été marquée par ses nouvelles. Le recueil Le Nid, notamment, et certains des textes parus dans les Territoires de l'inquiétude. En fait, je crois que c'est en partie sous l'influence des nouvelles de Lisa Tuttle que j'ai commencé à écrire des nouvelles fantastiques vers 17 ans, c'est dire si c'est une lecture qui m'a marquée.