Johan Heliot online
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Charlotte, tom
ah, OK ! J'étais fatigué hier soir, sans doute...
Bon, pour ce qui est de Fondation, ne l'ayant pas lu, je n'en sais rien, mais si je me base sur ma propre expérience, ayant lu et apprécié d'autres titres d'Asimov, ou de Vance, Silverberg, etc, aux alentours de 13, 14 ans (l'âge moyen des lecteurs de Mango aujourd'hui), il parait évident que ce genre de SF "classique" est une excellente entrée en matière pour le jeune public... sauf que, justement, aujourd'hui la multiplication des collections jeunesse les mettent hors jeu ! Il suffit de voir les rayons des CDI par exemple dans les collèges, d'où ces titres ont disparu (ou quasiment) au profit des collections jeunesse. Bien ou mal ? J'en sais rien... Mais en tant qu'auteur, chaque fois que je rencontre des classes, j'en profite pour donner des pistes de lecture de SF dite adulte, et personne ne s'en est encore plaint !
De toute façon, je pense qu'un jeune lecteur qui accrochera à la SF avec un titre de Mango ou d'un autre éditeur jeunesse aura la curiosité de très vite piocher dans les collecs adultes, ne serait-ce que les titres présents dans les rayons de son hypermarché où on trouve par exemple du Asimov (tiens...) sans problème !
Sinon, si ta question abordait le problème de la "datation" des textes comme Fondation ou autres, je pense qu'on peut l'évacuer en rappelant que la plupart des fantasy ciblées jeunesse sont d'une écriture hyper classique pour ne pas dire académique ou vieillotte, et que ça n'empêche pas leur succès. Maintenant, c'est vrai que face au petit sorcier binoclard ou au vampire tombeur de ces dames plus actuel, le bon docteur Asimov a affaire à forte partie...
Bon, pour ce qui est de Fondation, ne l'ayant pas lu, je n'en sais rien, mais si je me base sur ma propre expérience, ayant lu et apprécié d'autres titres d'Asimov, ou de Vance, Silverberg, etc, aux alentours de 13, 14 ans (l'âge moyen des lecteurs de Mango aujourd'hui), il parait évident que ce genre de SF "classique" est une excellente entrée en matière pour le jeune public... sauf que, justement, aujourd'hui la multiplication des collections jeunesse les mettent hors jeu ! Il suffit de voir les rayons des CDI par exemple dans les collèges, d'où ces titres ont disparu (ou quasiment) au profit des collections jeunesse. Bien ou mal ? J'en sais rien... Mais en tant qu'auteur, chaque fois que je rencontre des classes, j'en profite pour donner des pistes de lecture de SF dite adulte, et personne ne s'en est encore plaint !
De toute façon, je pense qu'un jeune lecteur qui accrochera à la SF avec un titre de Mango ou d'un autre éditeur jeunesse aura la curiosité de très vite piocher dans les collecs adultes, ne serait-ce que les titres présents dans les rayons de son hypermarché où on trouve par exemple du Asimov (tiens...) sans problème !
Sinon, si ta question abordait le problème de la "datation" des textes comme Fondation ou autres, je pense qu'on peut l'évacuer en rappelant que la plupart des fantasy ciblées jeunesse sont d'une écriture hyper classique pour ne pas dire académique ou vieillotte, et que ça n'empêche pas leur succès. Maintenant, c'est vrai que face au petit sorcier binoclard ou au vampire tombeur de ces dames plus actuel, le bon docteur Asimov a affaire à forte partie...
Sur "Fondation", il y a peut-être eu une erreur de fil...
Johan, le fait de posséder des exemplaires du fanzine de poésie d'un certain directeur de collection bien connu peut-il te servir à le faire chanter?
Plus sérieusement, quelle est ton point de vue sur la forme "nouvelle"? Penses-tu qu'elle a un avenir? Ne faudrait-il pas inciter les éditeurs "importants" à faire chacun leur "BA" annuelle, qui serait une antho de nouvelle originale, pour la bonne cause?
Toi-même, te sens-tu davantage "nouvelle" ou "roman"?
Joseph Altairac
Johan, le fait de posséder des exemplaires du fanzine de poésie d'un certain directeur de collection bien connu peut-il te servir à le faire chanter?
Plus sérieusement, quelle est ton point de vue sur la forme "nouvelle"? Penses-tu qu'elle a un avenir? Ne faudrait-il pas inciter les éditeurs "importants" à faire chacun leur "BA" annuelle, qui serait une antho de nouvelle originale, pour la bonne cause?
Toi-même, te sens-tu davantage "nouvelle" ou "roman"?
Joseph Altairac
Non, non, sur Fondation j'étais juste un peu à côté de mes pompes hier soir !
Je possède encore pire que les fameux recueils de poésie du fameux directeur de collection en question, hé hé.... Qui se souvient ici de Flesh Hellbound ? Mais chut, je garderai le secret...
Maintenant, la vraie question : sans les opportunités de publier des nouvelles assez régulièrement, un auteur a très peu de chance de se faire remarquer dans le milieu SF, et, au-delà, l'exercice reste le meilleur moyen d'apprendre sans se perdre dans la longue distance du roman. Donc, la multiplication des anthos professionnelles reste un excellent moyen de se mettre le pied à l'étrier (c'est toujours vrai, il suffit de voir l'engouement (j'euphémise) provoqué par l'annonce du projet Escales 2010 sur ce site ou son voisin mais néanmoins concurrent pour s'en convaincre !). Comme je le disais plus haut, j'ai connu cette brève période où chaque éditeur publiait son lot d'antho, avant que le soufflé retombe quand les gestionnaires ont découvert les chiffres de vente (sauf rares exceptions, comme justement la première Escale et deux ou trois autres, une antho rassemblant seulement des auteurs français ne peut que se planter, c'est comme ça...). Restent les revues, heureusement, Bifrost et Fiction, mais elles ne peuvent avoir la visibilité d'un bouquin distribué dans le circuit normal, hélas. Mnemos avait essayé de lancer une antho de nouvelles originales, sous la houlette de Richard Comballot, destinée à paraître annuellement. Les chiffres ont parlé et l'expérience a capoté.
Maintenant, pour ne pas paraître trop pessimiste, je dois avouer qu'il y avait un peu tout et n'importe quoi dans ces anthos lancées parfois à la va-vite (et je plaide coupable, j'ai participé un peu à toutes à un moment !!) et que ceci explique un peu cela. Aujourd'hui, de grands éditeurs se relancent dans l'aventure de l'antho, de manière plus réfléchie me semble-t-il. J'ai déjà évoqué Escales 2010, qui, vu le buzz créé, ne pourra que s'en tirer fort honorablement. Chez Calmann-Levy, il y aura une prochaine antho consacrée aux Dragons, et je sais qu'elle contiendra quelques textes d'auteurs peu connus ou quasi débutants. Il y a aussi les anthos proposées par de plus petites structures éditoriales,genre Rivière Blanche, qui accueille courageusement les projets refusés par les grands... Bref, ce n'est plus vraiment la sinistrose d'il y a peu, même si ce n'est pas encore la situation idéale. Mais au moins il existe quelques ouvertures possibles pour ceux qui veulent tenter leur chance.
Enfin, à titre personnel, je me sens plus à l'aise avec le format roman, voire novella, disons au moins 80, 100.000 signes. En dessous, je suis rarement satisfait de ce que j'ai pu produire, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs – mais ça ne m'empêche surtout pas de le faire !
Je possède encore pire que les fameux recueils de poésie du fameux directeur de collection en question, hé hé.... Qui se souvient ici de Flesh Hellbound ? Mais chut, je garderai le secret...
Maintenant, la vraie question : sans les opportunités de publier des nouvelles assez régulièrement, un auteur a très peu de chance de se faire remarquer dans le milieu SF, et, au-delà, l'exercice reste le meilleur moyen d'apprendre sans se perdre dans la longue distance du roman. Donc, la multiplication des anthos professionnelles reste un excellent moyen de se mettre le pied à l'étrier (c'est toujours vrai, il suffit de voir l'engouement (j'euphémise) provoqué par l'annonce du projet Escales 2010 sur ce site ou son voisin mais néanmoins concurrent pour s'en convaincre !). Comme je le disais plus haut, j'ai connu cette brève période où chaque éditeur publiait son lot d'antho, avant que le soufflé retombe quand les gestionnaires ont découvert les chiffres de vente (sauf rares exceptions, comme justement la première Escale et deux ou trois autres, une antho rassemblant seulement des auteurs français ne peut que se planter, c'est comme ça...). Restent les revues, heureusement, Bifrost et Fiction, mais elles ne peuvent avoir la visibilité d'un bouquin distribué dans le circuit normal, hélas. Mnemos avait essayé de lancer une antho de nouvelles originales, sous la houlette de Richard Comballot, destinée à paraître annuellement. Les chiffres ont parlé et l'expérience a capoté.
Maintenant, pour ne pas paraître trop pessimiste, je dois avouer qu'il y avait un peu tout et n'importe quoi dans ces anthos lancées parfois à la va-vite (et je plaide coupable, j'ai participé un peu à toutes à un moment !!) et que ceci explique un peu cela. Aujourd'hui, de grands éditeurs se relancent dans l'aventure de l'antho, de manière plus réfléchie me semble-t-il. J'ai déjà évoqué Escales 2010, qui, vu le buzz créé, ne pourra que s'en tirer fort honorablement. Chez Calmann-Levy, il y aura une prochaine antho consacrée aux Dragons, et je sais qu'elle contiendra quelques textes d'auteurs peu connus ou quasi débutants. Il y a aussi les anthos proposées par de plus petites structures éditoriales,genre Rivière Blanche, qui accueille courageusement les projets refusés par les grands... Bref, ce n'est plus vraiment la sinistrose d'il y a peu, même si ce n'est pas encore la situation idéale. Mais au moins il existe quelques ouvertures possibles pour ceux qui veulent tenter leur chance.
Enfin, à titre personnel, je me sens plus à l'aise avec le format roman, voire novella, disons au moins 80, 100.000 signes. En dessous, je suis rarement satisfait de ce que j'ai pu produire, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs – mais ça ne m'empêche surtout pas de le faire !
Salut Johan !
En fait je vais être franc (tadain....) je n'ai pas encore exactement lu un des tes livres mais j'ai en possession la lune seule le sait qui attend sur ma table de chevet depuis au moins 3 mois...ma liste est grande.
J'ai lu pas mal d'interview de ta part (et d'autres auteurs français) et je me demandais si tout comme la nouvelle sortie chez Mnemos (Frankia) tu te verrais bien continuer le flambeau steampunk de la vague française d' il y a quelques années (Gaborit, Mauméjean, Pevel, Colin...), car au vu de mes "survollages" de ta plume, je pense que tu as un style qui collerais parfaitement à ce genre (et j'adore ce genre de litté.) trop peu diffusé à mon gout.
Oui je sais, j'aurais au moins pu commencer par te demander si tu t'intéressais à ce genre de litté., veuillez excuser le vilain que je suis....
T'ai je dit que tu avais un style accrocheur, ce pourquoi j'ai acheter ton livre? non, bon c'est dit ...finis les caresses dans le sens du poil et avant de poser d'autres questions je tenais à te remercier d'avance pour faire parti des "trop peu" d'auteurs français fantastique/imaginaire/fantasy/SF publiés à mon gout.....preuve que nous avons de très bons auteurs.....
En fait je vais être franc (tadain....) je n'ai pas encore exactement lu un des tes livres mais j'ai en possession la lune seule le sait qui attend sur ma table de chevet depuis au moins 3 mois...ma liste est grande.
J'ai lu pas mal d'interview de ta part (et d'autres auteurs français) et je me demandais si tout comme la nouvelle sortie chez Mnemos (Frankia) tu te verrais bien continuer le flambeau steampunk de la vague française d' il y a quelques années (Gaborit, Mauméjean, Pevel, Colin...), car au vu de mes "survollages" de ta plume, je pense que tu as un style qui collerais parfaitement à ce genre (et j'adore ce genre de litté.) trop peu diffusé à mon gout.
Oui je sais, j'aurais au moins pu commencer par te demander si tu t'intéressais à ce genre de litté., veuillez excuser le vilain que je suis....
T'ai je dit que tu avais un style accrocheur, ce pourquoi j'ai acheter ton livre? non, bon c'est dit ...finis les caresses dans le sens du poil et avant de poser d'autres questions je tenais à te remercier d'avance pour faire parti des "trop peu" d'auteurs français fantastique/imaginaire/fantasy/SF publiés à mon gout.....preuve que nous avons de très bons auteurs.....
Hello Jeremy,
et merci, j'aime qu'on me caresse dans le sens du poil, je ne vais pas jouer les effarouchés genre "oh non, pensez donc, je ne le mérite pas !", tss tss, bien sûr que si, si je n'avais pas un ego démesuré, je n'écrirais pas... Bon, où en étais-je ? Ah oui, la question du steampunk... Il y a encore peu, j'avoue que j'en avais plus que ma dose, surtout qu'on me présente comme "le" spécialiste du steampunk à la française, tout ça sur la base d'un seul bouquin et deux ou trois nouvelles, mais bon, à la réflexion, j'ai un peu changé d'avis. Oui, j'aime lire ce genre de textes, d'où qu'ils proviennent, même s'ils ne sont que des uchronies ciblées sur une période et dans un univers particulier, en fait. Donc, je pense que tôt ou tard, j'y reviendrai, sous une forme ou une autre, peut-être en jeunesse...
Trop peu d'auteurs, dis-tu ? Bon, si on est un boulimique de lecture comme tu sembles l'être, on peut avoir cette impression, mais la liste des collègues est assez longue, non ? A vue de nez, je dirais qu'on peut compter une trentaine d'auteurs de genres en activité, ce qui parait quand même pas mal...
et merci, j'aime qu'on me caresse dans le sens du poil, je ne vais pas jouer les effarouchés genre "oh non, pensez donc, je ne le mérite pas !", tss tss, bien sûr que si, si je n'avais pas un ego démesuré, je n'écrirais pas... Bon, où en étais-je ? Ah oui, la question du steampunk... Il y a encore peu, j'avoue que j'en avais plus que ma dose, surtout qu'on me présente comme "le" spécialiste du steampunk à la française, tout ça sur la base d'un seul bouquin et deux ou trois nouvelles, mais bon, à la réflexion, j'ai un peu changé d'avis. Oui, j'aime lire ce genre de textes, d'où qu'ils proviennent, même s'ils ne sont que des uchronies ciblées sur une période et dans un univers particulier, en fait. Donc, je pense que tôt ou tard, j'y reviendrai, sous une forme ou une autre, peut-être en jeunesse...
Trop peu d'auteurs, dis-tu ? Bon, si on est un boulimique de lecture comme tu sembles l'être, on peut avoir cette impression, mais la liste des collègues est assez longue, non ? A vue de nez, je dirais qu'on peut compter une trentaine d'auteurs de genres en activité, ce qui parait quand même pas mal...
Bonjour Johan,
A te lire ici, je me dis que tu ferais bien de passer moins de temps sur le net et travailler un peu plus le texte que tu as en retard (oui, regarde, c'est le signal que t'envoie la barre des tâches, juste un peu plus bas.)
Donc la question : tu as déjà eu envie de regrouper tes textes parus un peu partout ?
A te lire ici, je me dis que tu ferais bien de passer moins de temps sur le net et travailler un peu plus le texte que tu as en retard (oui, regarde, c'est le signal que t'envoie la barre des tâches, juste un peu plus bas.)
Donc la question : tu as déjà eu envie de regrouper tes textes parus un peu partout ?
http://www.dickien.fr
Actualité dickienne francophone.
http://www.palaisdesdeviants.fr
Le Palais vous aime.
Actualité dickienne francophone.
http://www.palaisdesdeviants.fr
Le Palais vous aime.
C'est vrai il y en a quelques un.....auteurs français mais au vu de mes lectures, j'adore faire de la pub à la littérature française soit il n'y en aura jamais assez...
Sinon, effectivement tu faisais (fais) parti du "mouvement" steampunk français (si on peut parler de mouvement) mais je posais la question car au vu des vagues de fantasy qui parcourt les rayons librairie (ce n'est pas pour me déplaire non plus) et ce mouvement Bit je ne sais quoi avec des chasseuses de vampires/demon qui la me plait beaucoup moins, il faut avouer que le steampunk ne court pas les étalages....ce pourquoi ma question...niarc niarc!
D'ailleurs puisqu'on aborde la fantasy, bon je ne connais peut être pas toute ta biblio. mais qu'en penses tu et seras tu pret à te lancer dans la High fantasy ?(peut être plus dans la dark fantasy ou héroic fantasy non ?), ou un genre de fantasy comme le cycle de Jérome Noirez (Fééries pour les ténèbres excellent au passage) ?
Sinon, effectivement tu faisais (fais) parti du "mouvement" steampunk français (si on peut parler de mouvement) mais je posais la question car au vu des vagues de fantasy qui parcourt les rayons librairie (ce n'est pas pour me déplaire non plus) et ce mouvement Bit je ne sais quoi avec des chasseuses de vampires/demon qui la me plait beaucoup moins, il faut avouer que le steampunk ne court pas les étalages....ce pourquoi ma question...niarc niarc!
D'ailleurs puisqu'on aborde la fantasy, bon je ne connais peut être pas toute ta biblio. mais qu'en penses tu et seras tu pret à te lancer dans la High fantasy ?(peut être plus dans la dark fantasy ou héroic fantasy non ?), ou un genre de fantasy comme le cycle de Jérome Noirez (Fééries pour les ténèbres excellent au passage) ?
Bonjour Johan.
Me vient une réflexion à la lecture de tes interventions. A titre perso Il me semble un peu compliqué de séparer des romans entre "jeunesse" et "adulte" mais c'est le cas au moins pour les éditeurs.
Qu'est ce qui diférencie les deux?
Quand on regarde les collections dites" jeunesse" j'ai l'impression qu'elles ont en commun de traiter dans leur grande majorité de thèmes de société plutot proches de la vie courante alors que la SF "adulte" ne cherche pas spécialement cet angle.
Aujourd'hui ce sont plutot les thèmes qui sont "jeunesse", pas l'écriture.
Est ce que "de l'intérieur" l'impression est la même?
Me vient une réflexion à la lecture de tes interventions. A titre perso Il me semble un peu compliqué de séparer des romans entre "jeunesse" et "adulte" mais c'est le cas au moins pour les éditeurs.
Qu'est ce qui diférencie les deux?
Quand on regarde les collections dites" jeunesse" j'ai l'impression qu'elles ont en commun de traiter dans leur grande majorité de thèmes de société plutot proches de la vie courante alors que la SF "adulte" ne cherche pas spécialement cet angle.
Aujourd'hui ce sont plutot les thèmes qui sont "jeunesse", pas l'écriture.
Est ce que "de l'intérieur" l'impression est la même?
Modifié en dernier par gutboy le mar. févr. 24, 2009 3:23 pm, modifié 1 fois.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Tiennou :
lequel, en retard ? Parce qu'il y en pas mal, en vérité... Bon, assez ri, SORS DE CE BLOG ESPRIT MAUVAIS DES DIRECTEURS DE COLLECTION !!
Regrouper mes textes ? Tu veux parler d'un recueil de nouvelles (auquel cas, voir mes remarques sur l'insuccès des anthos, qui explique qu'aucun éditeur n'a encore eu cette fausse bonne idée !) ou d'autre chose ? Sinon, ils sont pour l'instant regroupés sur une étagère à la maison, mais je suppose que ce n'est pas ce à quoi tu fais allusion...
Jeremy :
La high fantasy, je vois pas trop ce que c'est... Tu as des exemples ?
J'aime bien la fantasy urbaine, je m'y suis essayé avec Faerie Hackers et sa suite, mais vu le peu de succès public obtenu, je suis pas prêt de renouveler l'expérience ! J'ai remarqué que de manière générale, le public ne se précipite pas sur les textes qui mêlent les genres entre eux, préférant de l'identifiable pur jus – pour ce qui concerne la fantasy, de la bonne baston bien contre mal si possible avec son lot de guerriers farouches et de nains non moins vindicatifs...
lequel, en retard ? Parce qu'il y en pas mal, en vérité... Bon, assez ri, SORS DE CE BLOG ESPRIT MAUVAIS DES DIRECTEURS DE COLLECTION !!
Regrouper mes textes ? Tu veux parler d'un recueil de nouvelles (auquel cas, voir mes remarques sur l'insuccès des anthos, qui explique qu'aucun éditeur n'a encore eu cette fausse bonne idée !) ou d'autre chose ? Sinon, ils sont pour l'instant regroupés sur une étagère à la maison, mais je suppose que ce n'est pas ce à quoi tu fais allusion...
Jeremy :
La high fantasy, je vois pas trop ce que c'est... Tu as des exemples ?
J'aime bien la fantasy urbaine, je m'y suis essayé avec Faerie Hackers et sa suite, mais vu le peu de succès public obtenu, je suis pas prêt de renouveler l'expérience ! J'ai remarqué que de manière générale, le public ne se précipite pas sur les textes qui mêlent les genres entre eux, préférant de l'identifiable pur jus – pour ce qui concerne la fantasy, de la bonne baston bien contre mal si possible avec son lot de guerriers farouches et de nains non moins vindicatifs...
Gutboy :
je souscris à tes remarques sur ce qui peut faire la différence entre jeunesse et adulte. On trouve peu, voire pas, d'anticipation / réflexion sur le futur en jeunesse, pas vraiment de prospective, mais des extrapolations sur des sujets d'actualité, ou des transpositions de thèmes contemporains dans une autre époque, un autre univers. Bon, je me doute qu'il y a des exceptions, inutile de me le faire remarquer, hein !
La question mériterait d'être posée à des directeurs/trices de collection, mais je suis à peu près certain que ça ne vient pas d'un choix édicté par ces derniers, plutôt d'un phénomène plus général au niveau des auteurs qui proposent dans l'ensemble des textes "ciblés" comme décrit ci-dessus. Pourquoi ? Est-ce une forme d'auto-censure ? Je ne sais pas, mais le constat demeure.
Ensuite, pour ce qui est de la séparation proprement dite, si les éditeurs la font en précisant parfois les tranches d'âge sur les bouquins (mais ils sont assez lâches pour se défausser sur les libraires et prétendre qu'on leur demande :-)), les lecteurs s'en foutent heureusement et les amateurs, quel que soit leur âge, se précipitent sur les bonnes collecs !
je souscris à tes remarques sur ce qui peut faire la différence entre jeunesse et adulte. On trouve peu, voire pas, d'anticipation / réflexion sur le futur en jeunesse, pas vraiment de prospective, mais des extrapolations sur des sujets d'actualité, ou des transpositions de thèmes contemporains dans une autre époque, un autre univers. Bon, je me doute qu'il y a des exceptions, inutile de me le faire remarquer, hein !
La question mériterait d'être posée à des directeurs/trices de collection, mais je suis à peu près certain que ça ne vient pas d'un choix édicté par ces derniers, plutôt d'un phénomène plus général au niveau des auteurs qui proposent dans l'ensemble des textes "ciblés" comme décrit ci-dessus. Pourquoi ? Est-ce une forme d'auto-censure ? Je ne sais pas, mais le constat demeure.
Ensuite, pour ce qui est de la séparation proprement dite, si les éditeurs la font en précisant parfois les tranches d'âge sur les bouquins (mais ils sont assez lâches pour se défausser sur les libraires et prétendre qu'on leur demande :-)), les lecteurs s'en foutent heureusement et les amateurs, quel que soit leur âge, se précipitent sur les bonnes collecs !
Si si, c'est un choix. Enfin, peut être pas pour tout le monde, je prêche pour ma chapelle.
Ce n'est pas de l'autocensure, c'est un constat logique. Les gosses ont le choix de la littérature adulte, mais ça leur fait du bien par où ça passe de traiter spécifiquement pour eux des thèmes où ils se retrouvent en tant qu'ado, avec leurs préoccupations à eux.
Bref.
Est-ce qu'un jour on finira par savoir qui a écrit quoi de Wayne Barrow ?
(encore une question vicelarde...)
Ce n'est pas de l'autocensure, c'est un constat logique. Les gosses ont le choix de la littérature adulte, mais ça leur fait du bien par où ça passe de traiter spécifiquement pour eux des thèmes où ils se retrouvent en tant qu'ado, avec leurs préoccupations à eux.
Bref.
Est-ce qu'un jour on finira par savoir qui a écrit quoi de Wayne Barrow ?
(encore une question vicelarde...)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
HIGH FANTASY comme le cycle de la roue du temps de Jordan par exemple.
C'est vrai, si on s'écarte du pur genre traditionnel, il est vrai que les ventes ne suivent pas...dommage, j'adore les nouvelles expériences comme Noirez par exemple.
Sinon à priori tu n'es pas prêt de renouveler un genre peu courant voir de mélanger les genres...dommage je pense que tu fais parti des auteurs qui sont capables de le faire bien ou alors si les habitudes des lecteurs changent ?
Je reviens à la fantasy, du high fantasy donc ne te donnerait pas envie ?
Etant donné ton penchant pour le polar noir, tu n'as jamais pensé à marier (justement on revient sur le mélange des genres) les genres polar noir/imaginaire genre mariage entre hitchcock et Del Toro ( subjectif c'est pour illustrer visuellement, bien que j'apprécie les 2 bonhommes).
C'est vrai, si on s'écarte du pur genre traditionnel, il est vrai que les ventes ne suivent pas...dommage, j'adore les nouvelles expériences comme Noirez par exemple.
Sinon à priori tu n'es pas prêt de renouveler un genre peu courant voir de mélanger les genres...dommage je pense que tu fais parti des auteurs qui sont capables de le faire bien ou alors si les habitudes des lecteurs changent ?
Je reviens à la fantasy, du high fantasy donc ne te donnerait pas envie ?
Etant donné ton penchant pour le polar noir, tu n'as jamais pensé à marier (justement on revient sur le mélange des genres) les genres polar noir/imaginaire genre mariage entre hitchcock et Del Toro ( subjectif c'est pour illustrer visuellement, bien que j'apprécie les 2 bonhommes).
hé hé, enfin une responsable qui assume ! Mais je pense que ton cas doit être unique, parce que personne parmi tous les éditeurs jeunesse que je connais (et sans me vanter ça fait pas mal de monde) n'impose une direction autre que leurs goûts propres. D'ailleurs, parmi les manuscrits non sollicités, reçois-tu vraiment des textes d'anticipation ?
Quand tu parles "de traiter spécifiquement des thèmes", tu évoques la forme ou le fond ? Pour la forme, je suis OK, il a une nécessaire adaptation au jeune public, mais le reste, je suis pas sûr qu'il y ait des sujets particuliers où celui-ci se retrouve – je veux dire sans être démago avec lui (et attention, pas de polémique, je ne dis pas que c'est ton cas, hein !). Je serais curieux de connaître ton point de vue plus développé, stp...
Wayne Barrow : grosso modo, pour moitié, les nouvelles ont été co-écrites, genre chacun quelques paragraphes à tour de rôle ; l'autre moitié, on s'est chacun chargé des personnages pour lesquels on avait une préférence, par exemple Billy the Kid pour Xavier, Mark Twain pour moi...
Quand tu parles "de traiter spécifiquement des thèmes", tu évoques la forme ou le fond ? Pour la forme, je suis OK, il a une nécessaire adaptation au jeune public, mais le reste, je suis pas sûr qu'il y ait des sujets particuliers où celui-ci se retrouve – je veux dire sans être démago avec lui (et attention, pas de polémique, je ne dis pas que c'est ton cas, hein !). Je serais curieux de connaître ton point de vue plus développé, stp...
Wayne Barrow : grosso modo, pour moitié, les nouvelles ont été co-écrites, genre chacun quelques paragraphes à tour de rôle ; l'autre moitié, on s'est chacun chargé des personnages pour lesquels on avait une préférence, par exemple Billy the Kid pour Xavier, Mark Twain pour moi...
Jeremy :
Ouais, Jordan, entendu parler, mais jamais lu... Bon, je vois en gros ce que c'est. Ben non, je suis pas vraiment tenté déjà en tant que lecteur, alors comme auteur encore moins. Juste une question de goût.
"Les nouvelles expériences comme Noirez", j'aime bien l'expression... Mais monsieur Noirez est fou, heureusement qu'il n'y en a qu'un comme lui, grands dieux, préservez-nous !!!
Sur le mélange des genres, disons que je ne reviendrai pas de sitôt à certains mixs, mais je ne renonce pas aux cocktails pour autant. Ceux que tu indiques me semblent d'ailleurs alléchants...
Ouais, Jordan, entendu parler, mais jamais lu... Bon, je vois en gros ce que c'est. Ben non, je suis pas vraiment tenté déjà en tant que lecteur, alors comme auteur encore moins. Juste une question de goût.
"Les nouvelles expériences comme Noirez", j'aime bien l'expression... Mais monsieur Noirez est fou, heureusement qu'il n'y en a qu'un comme lui, grands dieux, préservez-nous !!!
Sur le mélange des genres, disons que je ne reviendrai pas de sitôt à certains mixs, mais je ne renonce pas aux cocktails pour autant. Ceux que tu indiques me semblent d'ailleurs alléchants...