Silverberg et van Vogt
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Avec tout le respect que je dois au seul vrai dieu foulant le sol de cette planète, et peut être d'autres planètes, c'est Stephenie.
Stephenie Meyer c'est quand même vachement plus classe qu'un vulgaire Stephanie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephenie_Meyer
Stephenie Meyer c'est quand même vachement plus classe qu'un vulgaire Stephanie.
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- orcusnf
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tu vas plus au ciné tonton ?Lensman a écrit :Je ne sais même pas qui est Stéphanie Meyer, c'est dire!
Oncle Joe
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..[..]Par contre, la plupart des critiques que je lis aujourd'hui concernant cet auteur (je parle des critiques sur les textes des années 40-50) sont du genre "je n'arrive pas à le lire", "c'est nul", "c'est n'importe quoi",[..]
et d'ailleurs au delà des blagues habituelles, c'est très étonnant ces avis tranchés sur le style de VanVogt
Son écriture tranche (je trouve) sur tous les auteurs de son époque. Son caractère kaléidoscopique rend son accès plus difficile que pour d'autre (qu'on le compare, par exemple, à la clarté des textes d'Asimov ou de Heinlein). Mais alors qu'on aurait put penser que les lecteurs d'aujourd'hui, plus avertis de la chose littéraire, l'auraient apprécié à sa justes valeurs, c'est tous le contraire qui se produit. Pourtant son style non linaire, imaginatif me parait bien plus moderne - malgré ses nombreuses bourdes scientifiques - que celui ses contemporains. Je n'arrive pas a comprendre comment on peut lui reprocher des tournures qu'on encense ailleurs et don peut-être il fut le précurseur !!!
Sous la pression de la "Vox Populi", j'ai d'ailleurs été longtemps sans le relire. Ses livres me tomberont des mains me disait-ils. Mais comme j'avais un roman de sa grande époque non lu (Mission stellaire) - je me suis finalement décidé à le relire - et je n'ai pas été déçu - au contraire - j'ai tout de suite retrouver le Van Vogt de mes souvenirs, avec, c'est bien évident ses nombreux défauts mais aussi, avec une puissance d'imagination peu commune. Depuis j'en ai relu d'autres - et je n'ai jamais été déçu - si ce n'est un petit mais délicieux parfum d'antan.
Il faut se rendre à l'évidence: c'est purement biologique, les jeunes d'aujourd'hui ont muté, et ne peuvent plus lire van Vogt. Il faut dire que la plupart des mutations sont défavorables, hélas... Dans quel monde vivons-nous!
Oncle Joe
PS: blague à part, je suis d'accord avec toi: il y a une écriture van vogtienne très particulière, déconcertante et déstabilisante qui devrait intéresser les amateurs d'expériences sur l'écriture... ça aussi, ça se perd.
Oncle Joe
PS: blague à part, je suis d'accord avec toi: il y a une écriture van vogtienne très particulière, déconcertante et déstabilisante qui devrait intéresser les amateurs d'expériences sur l'écriture... ça aussi, ça se perd.
- orcusnf
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oncle joe, j'ai 21 ans. Et je compte bien me refaire la trilogie du A cet été, à moins que je ne lise le faune ( jamais lu encore).Lensman a écrit :Il faut se rendre à l'évidence: c'est purement biologique, les jeunes d'aujourd'hui ont muté, et ne peuvent plus lire van Vogt.
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Je te conseille vivement d'éviter de relire La fin du A et lire La faune de l'espace à la placeorcusnf a écrit : Et je compte bien me refaire la trilogie du A cet été, à moins que je ne lise le faune ( jamais lu encore).
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- dracosolis
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Le bruit court qu'il y aurait même des directeurs de collection sans morale qui lui refourguerait en douce des sous-Dune frelatés pour le maintenir volontairement dans un état de dépendance vis-à-vis de la facilité et du prêt-à-lire. Ca semble tout de même peu crédible.Gérard Klein a écrit : C'est le public qui baisse sans arrêt
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Dans mes bras! Un Slan! Tout n'est donc pas perdu!orcusnf a écrit :oncle joe, j'ai 21 ans. Et je compte bien me refaire la trilogie du A cet été, à moins que je ne lise le faune ( jamais lu encore).Lensman a écrit :Il faut se rendre à l'évidence: c'est purement biologique, les jeunes d'aujourd'hui ont muté, et ne peuvent plus lire van Vogt.
Oncle Joe
+1!gutboy a écrit :Je te conseille vivement d'éviter de relire La fin du A et lire La faune de l'espace à la placeorcusnf a écrit : Et je compte bien me refaire la trilogie du A cet été, à moins que je ne lise le faune ( jamais lu encore).
Oncle Joe
(et il faut lire le beau recueil de nouvelles "Destination Univers").
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Certes, "Mission stellaire" n'est pas le meilleur Van Vogt que j'ai lu - mais j'aime bien quand même ce roman et en plus il est caractéristique de son style morcelé. (en fait comme beaucoup de ses œuvres c'est un Fix-up - il me semble)
Bon, je veux pas non plus dire que Van vogt est sans défaut. Il y a dans ses livres, des naïvetés agaçantes, de passages puéril presque risibles, des défauts de construction, des absurdités scientifiques grossières, des thèmes qui ont un peu vieilli (mais dans la SF, les absurdités scientifiques et les futur démodés, j'adore).. etc.
Mais il y a aussi, beaucoup d'aspects très novateurs pour son époque, largement repris par ses successeurs, entre autre le morcellement de l'action, la faculté de décrire une scène de plusieurs points de vue simultanément, de nous rendre sensible la psychologie d'être dont la forme de pensés est radicalement différente de la notre (exemple: "La faune de l'espace", sa nouvelle "Bucolique") et bien sur une imagination et un talent visionnaire hors norme ("Le monde des non A", finalement c'est un histoire de clones bien avant l'heure). Ses romans forment un tout qui émerge peu a peu au fil d'une lecture morcelée, mais au bon du compte, le tout et plus grand que la partie.
Bon, je veux pas non plus dire que Van vogt est sans défaut. Il y a dans ses livres, des naïvetés agaçantes, de passages puéril presque risibles, des défauts de construction, des absurdités scientifiques grossières, des thèmes qui ont un peu vieilli (mais dans la SF, les absurdités scientifiques et les futur démodés, j'adore).. etc.
Mais il y a aussi, beaucoup d'aspects très novateurs pour son époque, largement repris par ses successeurs, entre autre le morcellement de l'action, la faculté de décrire une scène de plusieurs points de vue simultanément, de nous rendre sensible la psychologie d'être dont la forme de pensés est radicalement différente de la notre (exemple: "La faune de l'espace", sa nouvelle "Bucolique") et bien sur une imagination et un talent visionnaire hors norme ("Le monde des non A", finalement c'est un histoire de clones bien avant l'heure). Ses romans forment un tout qui émerge peu a peu au fil d'une lecture morcelée, mais au bon du compte, le tout et plus grand que la partie.
- orcusnf
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je sais que la fin est pas terrible, mais je verrais le moment venu si gosseyn me veut pour un troisième tome.gutboy a écrit :Je te conseille vivement d'éviter de relire La fin du A et lire La faune de l'espace à la placeorcusnf a écrit : Et je compte bien me refaire la trilogie du A cet été, à moins que je ne lise le faune ( jamais lu encore).
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