Et si on ouvrait un fil juste sur l'auto-édition ?

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Cibylline

Et si on ouvrait un fil juste sur l'auto-édition ?

Message par Cibylline » jeu. mars 05, 2009 10:42 am

Voilà, je réfléchissais aux propos du Navire dont je ne partage pas les idées sur ce point et je me suis dit que, puisqu'on était lancés dans de longs débats, on pourrait aussi chacun se dire ce qu'était l'auto-édition à nos yeux.

Donc je vais commencer avec mon propre point de vue.
Techniquement, je suppose que je m'auto-publie puisque mes nouvelles sont disponibles sur mon site.
Certains penseraient sans doute que je devrais garder lesdits textes sur mon disque dur et les soumettre ici ou là en attendant leur publication.
Je soumets mes textes de temps en temps (quand je trouve un AT qui convient), je contacte les éditeurs... mais, pour moi, en tant qu'écrivain tel que le définit le Navire (à savoir personne qui a un projet littéraire), laisser mes textes sur mon disque dur, ça n'est pas compatible avec ma démarche.
Je m'explique : ces textes doivent aller à la rencontre des lecteurs. En attendant qu'ils trouvent un éditeur (s'ils le trouvent un jour), si je les cache, ils ne rencontrent personne.
Sur un site web, même si le trafic n'est pas impressionnant, ils sont là, ils se font lire.
Cela m'oblige à me relire, à tenir compte des retours... et, pour chaque nouveau texte, je sais que le lecteur l'attend et le jugera.

Je ne crois pas que tous les textes (pas mauvais) trouvent un éditeur. Je pense que ça dépend de tout un tas de facteurs.
Plusieurs personnes (notamment des auteurs) m'ont fait des retours sur mes textes qui me laissent penser que je n'ai pas à en rougir. Sauf que je sais que, dans la vie, rien n'est jamais acquis et donc qu'ils ne seront peut-être jamais publiés par un éditeur professionnel.
Peu m'importe, donc, l'auto-publication, en attendant, assure une rencontre, certes réduite, mais une rencontre quand même avec le lecteur.

(Histoire de me présenter, pour ceux qui ne me connaissent pas, ma fiche sur nooSFere : http://noosfere.com/icarus/livres/auteu ... eur=-49789 )

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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » jeu. mars 05, 2009 10:55 am

L'auto-édition me semble être une démarche courageuse dans laquelle un auteur peut se lancer sans rougir s'il s'en sent à la fois l'énergie et la capacité (technique, éditoriale, financière).

Peut-être y vois-je une différence avec l'auto-publication, courageuse aussi (les retours peuvent être cinglants) mais où la prise de risques serait moins grande puisque je n'y intègre pas de notion commerciale.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

Cibylline

Message par Cibylline » jeu. mars 05, 2009 11:27 am

Don Lorenjy a écrit :L'auto-édition me semble être une démarche courageuse dans laquelle un auteur peut se lancer sans rougir s'il s'en sent à la fois l'énergie et la capacité (technique, éditoriale, financière).

Peut-être y vois-je une différence avec l'auto-publication, courageuse aussi (les retours peuvent être cinglants) mais où la prise de risques serait moins grande puisque je n'y intègre pas de notion commerciale.
Pour bien connaître les possibilités actuelles de l'édition numérique, cela ne fait quasi aucune différence avec l'auto-publication (j'imagine que tu désignes par ce terme la mise en ligne par exemple).
J'ai réalisé Contes en demi-teinte en auto-édition.
A l'heure actuelle, n'écrivant que des nouvelles, je préfère la mise en ligne parce que cela correspond bien mieux à la longueur de ce que j'écris... et, à tout moment, je peux changer, améliorer, corriger... ce que tu ne peux pas faire quand le texte est figé dans un livre.

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bormandg
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Message par bormandg » jeu. mars 05, 2009 11:33 am

Bon, personnellement, je crois que l'auto-édition reste, dans l'oeil des lecteurs-acheteurs de livre, une voie de garage, une sorte de mise en retraite anticipée des textes. Les oeuvres publiées sur le Net restent dans l'esprit des lecteurs des "oeuvres du dimanche" comme les peintures de même qualificatif: c'est joli, mais ce n'est pas de la "littérature" (même "de genre"). :twisted:
Alors vaut-il mieux garder l'oeuvre qui n'a pas trouvé d'éditeur en réserve pour le jour où, ou la mettre à disposition des amateurs qui la considéreront toujours comme non professionnelle? Je ne pense pas qu'il y ait une réponse générale, chaque cas mérite d'être envisagé séparément. 8)
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Cibylline

Message par Cibylline » jeu. mars 05, 2009 11:40 am

bormandg a écrit :Bon, personnellement, je crois que l'auto-édition reste, dans l'oeil des lecteurs-acheteurs de livre, une voie de garage, une sorte de mise en retraite anticipée des textes. Les oeuvres publiées sur le Net restent dans l'esprit des lecteurs des "oeuvres du dimanche" comme les peintures de même qualificatif: c'est joli, mais ce n'est pas de la "littérature" (même "de genre"). :twisted:
Alors vaut-il mieux garder l'oeuvre qui n'a pas trouvé d'éditeur en réserve pour le jour où, ou la mettre à disposition des amateurs qui la considéreront toujours comme non professionnelle? Je ne pense pas qu'il y ait une réponse générale, chaque cas mérite d'être envisagé séparément. 8)
La distinction "du dimanche" ou "non-professionnelle", c'est le critique qui la fait. Le lecteur, il aime ou il n'aime pas. Il apprécie et en redemande ou ne veut plus en entendre parler.
La crainte que l'on peut avoir, c'est que le lecteur passe son chemin... mais, s'il accepte de lire, il ne la verra plus comme "non professionnelle".

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Virprudens
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Message par Virprudens » jeu. mars 05, 2009 11:42 am

Je plussoie bormandg.
Lorsque j'étais encore un wannabe frétillant (aujoud'hui, je suis toujours wannabe, mais je frétille beaucoup moins), j'ai mis quelques textes en ligne, des jolis .pdf bien mis en page et tout. Comme le retour fut globalement 't'es un amateur, t'es une merde, et de toute façon, je lirai pas tes textes', j'ai décidé de ne plus rien mettre en ligne qui n'ait été publié 'en vrai' précédemment.
Et encore.
On a sa fierté, et je préfère ne pas exister, qu'exister mal.
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Message par bormandg » jeu. mars 05, 2009 12:06 pm

Cibylline a écrit :
bormandg a écrit :Bon, personnellement, je crois que l'auto-édition reste, dans l'oeil des lecteurs-acheteurs de livre, une voie de garage, une sorte de mise en retraite anticipée des textes. Les oeuvres publiées sur le Net restent dans l'esprit des lecteurs des "oeuvres du dimanche" comme les peintures de même qualificatif: c'est joli, mais ce n'est pas de la "littérature" (même "de genre"). :twisted:
Alors vaut-il mieux garder l'oeuvre qui n'a pas trouvé d'éditeur en réserve pour le jour où, ou la mettre à disposition des amateurs qui la considéreront toujours comme non professionnelle? Je ne pense pas qu'il y ait une réponse générale, chaque cas mérite d'être envisagé séparément. 8)
La distinction "du dimanche" ou "non-professionnelle", c'est le critique qui la fait. Le lecteur, il aime ou il n'aime pas. Il apprécie et en redemande ou ne veut plus en entendre parler.
La crainte que l'on peut avoir, c'est que le lecteur passe son chemin... mais, s'il accepte de lire, il ne la verra plus comme "non professionnelle".
S'il lit avec l'a priori "c'est un travail d'amateur", il conservera cet a priori dans son jugement final après lecture dans la majorité des cas. :twisted:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Cibylline

Message par Cibylline » jeu. mars 05, 2009 12:06 pm

Virprudens a écrit :Je plussoie bormandg.
Lorsque j'étais encore un wannabe frétillant (aujoud'hui, je suis toujours wannabe, mais je frétille beaucoup moins), j'ai mis quelques textes en ligne, des jolis .pdf bien mis en page et tout. Comme le retour fut globalement 't'es un amateur, t'es une merde, et de toute façon, je lirai pas tes textes', j'ai décidé de ne plus rien mettre en ligne qui n'ait été publié 'en vrai' précédemment.
Et encore.
On a sa fierté, et je préfère ne pas exister, qu'exister mal.
Personnellement, je ne suis pas prête de m'inquiéter de l'opinion de quelqu'un qui n'a pas lu mes textes :lol:
Si cela te tracasse, tu as raison d'agir en conséquence, mais, là, on sort du domaine littéraire et de l'échange entre l'auteur et son lecteur...

Cibylline

Message par Cibylline » jeu. mars 05, 2009 12:11 pm

bormandg a écrit :S'il lit avec l'a priori "c'est un travail d'amateur", il conservera cet a priori dans son jugement final après lecture dans la majorité des cas. :twisted:
C'est ton opinion. Peux-tu l'étayer ? As-tu rencontré plusieurs retours de lecteurs de ce genre qui t'ont conforté dans cette idée ?
Je reste persuadée (en l'absence de sondage ou d'arguments contraires) que le lecteur se fout bien pas mal de la provenance du texte. L'idée que le label "éditeur pro" soit le seul gage de qualité n'est une idée partagée que par l'éditeur pro et quelques critiques.
Quand j'ai présenté à des lecteurs Contes en demi-teinte, personne n'a songé un seul instant que c'était un travail amateur. Je n'ai eu que de très bons retours sur la présentation, l'aspect, etc.
J'ai été l'éditrice des Vagabonds du Rêve, revue pro puisque les auteurs étaient rémunérés, et de Parchemins & Traverses, anthologie bénévole. Le lecteur ne fait aucune différence parce qu'il n'y en a pas si on ne lui dit pas.
Après, chacun croit ce qu'il veut si ça le rassure, hein, je n'ai rien contre le fait que l'illusion adoucisse la vie. Mais, bon, j'ai le droit de rigoler doucement aussi.

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Message par bormandg » jeu. mars 05, 2009 12:21 pm

Bon, le cas des "fanzines" et éditions "semi-pro" est encore plus compliqué, et plus chaotique que l'auto-édition en ligne ou à compte d'auteur. C'est vrai que les amateurs du "genre" publié ainsi ont une autre façon de séparer "pro" de "amateur" que le lecteur lambda... Les discussions que j'ai pu avoir avec des gens de la rue, et celles que j'ai eues avec des visiteurs de festivals, et celles eues dans des réunions de fandom, donnent des sons de cloche assez différents, et chaque cas est un cas particulier...
Renonçons une bonne fois à prétendre trouver une règle générale, ou même à prédire ce que donnera l'essai suivant. :wink:
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Message par Lensman » jeu. mars 05, 2009 3:42 pm

bormandg a écrit :Bon, le cas des "fanzines" et éditions "semi-pro" est encore plus compliqué, et plus chaotique que l'auto-édition en ligne ou à compte d'auteur. C'est vrai que les amateurs du "genre" publié ainsi ont une autre façon de séparer "pro" de "amateur" que le lecteur lambda... Les discussions que j'ai pu avoir avec des gens de la rue, et celles que j'ai eues avec des visiteurs de festivals, et celles eues dans des réunions de fandom, donnent des sons de cloche assez différents, et chaque cas est un cas particulier...
Renonçons une bonne fois à prétendre trouver une règle générale, ou même à prédire ce que donnera l'essai suivant. :wink:
Se priver de ce sujet générateur de polémiques, de disputes, de fâcheries à vie et de trolls innombrables? (et qui sait? de meurtres et de suicides?) Tu n'y penses pas!
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Jean
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Message par Jean » ven. mars 06, 2009 7:10 pm

Étant plus un geek qu'un écrivant - en ceci que j'ai écrit plus de programmes que de textes - j'ai cherché des correspondances entre ce qui se dit ici et d'autres débats. Et je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle entre le type de discussion que nous avons ici et des polémiques pratiquement identiques concernant la musique en ligne ou sur CD...
Je ne suis pas sûr que mon raisonnement soit correct, c'est pourquoi je vous soumets le résultat de mes élucubrations avec pleins de guillemets et des pincettes. Mais quand même...
Nous avons d'un côté des gens qui travaillent comme au siècle dernier et se désignent comme les professionnels en regardant en coin ce qui sort sur le web - au point de préciser dans leurs AT "pas de texte publié sur le web". Et par ailleurs d'autres qui profitent d'une possibilité d'exposition plus directe et réactive mais gratuite et non consolidée par des regards extérieurs, mais lorgnant sur ceux qui ne veulent pas publier leurs œuvres... en rêvant qu'elles le soient.

La réalité ne serait-elle pas médiane - comme elle devrait l'être pour la musique - et les deux modes de publication ne seraient-ils pas plutôt complémentaires ? L'un permet de vivre - mais à peu d'écrivains - et l'autre à tous de se faire connaître - mais pas d'en vivre.
C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)

Cibylline

Message par Cibylline » ven. mars 06, 2009 7:30 pm

Jean a écrit :La réalité ne serait-elle pas médiane - comme elle devrait l'être pour la musique - et les deux modes de publication ne seraient-ils pas plutôt complémentaires ? L'un permet de vivre - mais à peu d'écrivains - et l'autre à tous de se faire connaître - mais pas d'en vivre.
J'ajouterai que, même en étant publié, cela ne permettrait pas d'en vivre.
Personnellement, je n'envisage pas un instant le fait de trouver un éditeur comme un pas vers un possible gagne-pain. Ce serait agréable d'être lue (reconnue ?), mais, jusqu'à ma retraite, je vais continuer mon boulot peu épanouissant, mais sûr.
Parmi les personnes que je connais, qui se sont lancées à fond dans un truc passionnant (genre créer sa petite maison d'édition, écrire, traduire...), si certains ont cumulé des petits boulots, la plupart étaient homme/femme au foyer.
Pour ma part, vivant seule et ayant deux enfants, le calcul est vite fait, d'autant que j'écris des nouvelles qui, au mieux, rapporteraient beaucoup moins que quelques romans.

Tout ça pour dire qu'il ne s'agit pas d'opposer deux modes de publication dont l'un permettrait d'en faire son métier (vendre des livres) et l'autre pas (mise en ligne gratuite), mais bien de chercher la voie qui mène au plus large public possible.
D'ailleurs, c'est un peu faux aussi : en terme de visibilité, je ne suis pas certaine que le net soit moins bien loti qu'un livre classique si l'on est un peu doué pour se montrer.
En fait, on est bêtement dans la recherche de la reconnaissance de ses pairs : aucune oeuvre en ligne ne recevra un prix et je suis quasi certaine que les critiques n'en parlent pas.

Suis pas certaine que l'on puisse faire le rapprochement avec la musique : si tu plais, tu fais des concerts et tu gagnes des thunes.
Un auteur de SF n'a rien à gagner, financièrement parlant...

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kether
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Message par kether » jeu. mars 26, 2009 11:19 am

Pour ma part, plus ça va plus je me dirige vers de l'impression à la demande, voire de l'auto-édition (après avoir fait le circuit classique, photocopies + envois poste en (sur)nombre + éditions classique, Fleuve Noir, Gallimard et autres).

Pour les nouvelles et les textes "durs" à caser ou en instance, l'impression à la demande, c'est l'idéal. De plus, relire un texte en format bouquin donne une meilleure vision de lecture du texte final. Un bon test est de se relire dans le métro :wink:

Je m'éclate bien avec le site BLURB, http://www.blurb.com/bookstore facilité de transfert de fichiers words et de mise en page. Trés belle qualité de livre (à l'origine, ils font des albums photos plutôt). Et leur site est bourré d'humour.

Pour des couvertures sympas, il suffit de traquer les photos libres de droit et ou de faire son marché sur Fotolia (photos dispo à partir de 1 euro) certaines étant bien sympas.

Il y a également des possibilités de faire des petites tirages ( 300 / 500 ex) en passant par des imprimeurs numériques (en particulier en pologne).

Après l'autre travail commence (promo etc...)

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Hoêl
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Message par Hoêl » jeu. mars 26, 2009 1:13 pm

Jean a écrit :Étant plus un geek qu'un écrivant - en ceci que j'ai écrit plus de programmes que de textes - j'ai cherché des correspondances entre ce qui se dit ici et d'autres débats. Et je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle entre le type de discussion que nous avons ici et des polémiques pratiquement identiques concernant la musique en ligne ou sur CD...


La réalité ne serait-elle pas médiane - comme elle devrait l'être pour la musique - et les deux modes de publication ne seraient-ils pas plutôt complémentaires ? L'un permet de vivre - mais à peu d'écrivains - et l'autre à tous de se faire connaître - mais pas d'en vivre.
Il me semble néanmoins que la musique en ligne a plus de chance de trouver son public que la littérature , le téléchargement de musique en ligne étant devenu une habitude , et un certain nombre de musiciens ont vu leur carrière boostée par utube (dernier en date à ma connaissance Matrach , un "pays" valenciennois , allez sur utube assister à ses performances à la guitare !), alors que les amateurs de textes semblent toujours majoritairement attachés à l'objet livre (j'en suis , 10000 volumes dans mes bibliothèques).
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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