Les films Star Trek impairs sont tous nuls, c'est bien connu ; celui-là n'échappe pas à la règle, voilà tout. Le prochain sera mieux

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
C'est un énorme si; il faut presque une volonté de refus et une organisation du rejet pour que ça marche.Erion a écrit :C'est faux.bormandg a écrit : C'est la logique Hadopi, ça: si on punit ceux qui téléchargent les films, les pillards arrêteront de les voler.
Dans une économie de l'offre, où le public prend ce qu'on lui donne parce qu'il n'y a rien d'autre, elle ne marche pas.
Si les studios hollywoodiens ont, un temps, donné les clés à Scorcese, Palma, Spielberg et toute cette génération, c'est parce qu'ils se prenaient four sur four avec leurs méthodes.
Il existe suffisamment d'exemples en dehors du cinéma pour montrer que si les consommateurs sont honnêtes (c'est-à-dire ne consomment pas pour consommer mais pour satisfaire un besoin), l'industrie peut rétropédaler et s'adapter.
Ca prend le temps qu'il faut. Sinon, et bien tant pis, on a ce qu'on mérite. Si les gens sont heureux ainsi, tant mieux. En revanche, on ne peut pas à la fois se plaindre ET aller voir ces films (j'entends payer pour aller les voir).bormandg a écrit : C'est un énorme si; il faut presque une volonté de refus et une organisation du rejet pour que ça marche.
Pas du tout d'accord avec cette logique du mépris. Ce n'est pas parce que la majorité des spectateurs n'a pas la volonté et le discernement nécessaire pour exiger des films corrects que ceux qui ont les capacités de les faire doivent les abandonner. On n'éduquera pas les gens en leur imposant des films de qualité contre leur gré, bien sûr; mais on peut espérer les informer et leur donner la possibilité de choix. Il faut une volonté de ceux qui créent, mais inutile d'attendre à ce que ce soit la "volonté générale" du public.Erion a écrit :Ca prend le temps qu'il faut. Sinon, et bien tant pis, on a ce qu'on mérite. Si les gens sont heureux ainsi, tant mieux. En revanche, on ne peut pas à la fois se plaindre ET aller voir ces films (j'entends payer pour aller les voir).bormandg a écrit : C'est un énorme si; il faut presque une volonté de refus et une organisation du rejet pour que ça marche.
Tant que les chiffres donnent raison aux producteurs...
Mais il ne faut pas ESPERER que les choses vont changer spontanément. Plus les budgets augmentent, plus la prise de risque est réduite. C'est logique. Et il ne faut pas non plus s'attendre à ce qu'un petit budget casse la baraque et modifie toute l'économie (souvenez vous de Blairwitch project le 1, et le 2, pour voir comment tout est normalisé à la fin).
Ce n'est pas du mépris, c'est juste de la constatation. On ne peut pas imposer au public ce qu'il ne veut pas. Le fait que ces films m'ennuient, c'est MON problème, mais le public a choisi, il VEUT ces films. Ils ont précisément du discernement et de la volonté.bormandg a écrit : Pas du tout d'accord avec cette logique du mépris. Ce n'est pas parce que la majorité des spectateurs n'a pas la volonté et le discernement nécessaire pour exiger des films corrects que ceux qui ont les capacités de les faire doivent les abandonner. On n'éduquera pas les gens en leur imposant des films de qualité contre leur gré, bien sûr; mais on peut espérer les informer et leur donner la possibilité de choix. Il faut une volonté de ceux qui créent, mais inutile d'attendre à ce que ce soit la "volonté générale" du public.
Comme s'il n'y avait pas un très large espace entre ce que le public "ne veut pas", c.a.d. rejette, et ce que le public "veut". Le public veut aller au cinéma, et choisit entre ce qu'o,n lui propose. Pour la plupart des gens, s'ils devaient attendre qu'il y ait un film qu'ils VEULENT voir, ils iraient au cinéma une fois par décennie...Erion a écrit :Ce n'est pas du mépris, c'est juste de la constatation. On ne peut pas imposer au public ce qu'il ne veut pas. Le fait que ces films m'ennuient, c'est MON problème, mais le public a choisi, il VEUT ces films. Ils ont précisément du discernement et de la volonté.bormandg a écrit : Pas du tout d'accord avec cette logique du mépris. Ce n'est pas parce que la majorité des spectateurs n'a pas la volonté et le discernement nécessaire pour exiger des films corrects que ceux qui ont les capacités de les faire doivent les abandonner. On n'éduquera pas les gens en leur imposant des films de qualité contre leur gré, bien sûr; mais on peut espérer les informer et leur donner la possibilité de choix. Il faut une volonté de ceux qui créent, mais inutile d'attendre à ce que ce soit la "volonté générale" du public.
Je ne comprends pas : dans strictement TOUTES les économies, le public ne peut prendre que ce qu'on lui donne!bormandg a écrit :Dans une économie de l'offre, où le public prend ce qu'on lui donne parce qu'il n'y a rien d'autre.
Offre colossale, à condition de vouloir aller chercher dans les petites librairies et bouquineries pour les livres, dans les cinés d'Art et essai et cinémathèques pour les films (encore que là, les amateurs exigeants s'attrapent le DVD ou le téléchargement pillard). Autrement dit la capacité d'accéder à tout ce qui n'est pas vendu chez FNAC, Virgin et UGC est réservée aux convaincus.Lensman a écrit :Je ne comprends pas : dans strictement TOUTES les économies, le public ne peut prendre que ce qu'on lui donne!bormandg a écrit :Dans une économie de l'offre, où le public prend ce qu'on lui donne parce qu'il n'y a rien d'autre.
L'offre culturelle n'a JAMAIS été aussi colossale. Les films de toutes les époques sont diffusés à la télé (chaînes publiques ou pas), proposés en DVD, téléchargeables sur le Net... des films que l'on ne pouvait voir qu'en cinémathèque tout les 32 juillet des années bissextiles sont disponibles sans problème... Il est possible de se livrer à toutes les comparaisons que l'on veut avec les oeuvres du passé. S'il y a une envie des réalisateurs, et une demande du public, il n'a jamais été aussi facile d'y répondre.
Oncle Joe
Pas faux, je suis allée à la Fnac dans l'espoir éventuel de trouver du Stéphane Beauverger. Que nenni. Enfin peut-être dans les grandes Fnacs qui sait ? Je me fournis plutôt sur priceminister pour ma part.bormandg a écrit :Autrement dit la capacité d'accéder à tout ce qui n'est pas vendu chez FNAC, Virgin et UGC est réservée aux convaincus.
Tu ne dois pas allez souvent à la FNAC ou chez Virgin au rayon DVD... le choix est absolument immense, en matière de films de toute sorte. Même sans être exigeant, on trouve pratiquement tout, que l'on n'y connaisse rien ou que l'on soit un fanatique.bormandg a écrit :Offre colossale, à condition de vouloir aller chercher dans les petites librairies et bouquineries pour les livres, dans les cinés d'Art et essai et cinémathèques pour les films (encore que là, les amateurs exigeants s'attrapent le DVD ou le téléchargement pillard). Autrement dit la capacité d'accéder à tout ce qui n'est pas vendu chez FNAC, Virgin et UGC est réservée aux convaincus.
Arf pas de chance, moi je l'ai trouvé à la fnac. Comme plusieurs autres ouvrages que j'ai beaucoup aimé : du Banks, du Baxter, du Stephenson, du Egan, Merjagnan...on y trouve du Denöel, du Lune d'encre, et même le dernier Bifrost...Lune a écrit :Pas faux, je suis allée à la Fnac dans l'espoir éventuel de trouver du Stéphane Beauverger. Que nenni. Enfin peut-être dans les grandes Fnacs qui sait ? Je me fournis plutôt sur priceminister pour ma part.bormandg a écrit :Autrement dit la capacité d'accéder à tout ce qui n'est pas vendu chez FNAC, Virgin et UGC est réservée aux convaincus.