Bull a écrit :/HS/
Tu es sérieux ?
Je sais que tu vraiment compétent en musique.
Donc si tu es sérieux, est-ce que tu peux développer ?
/HS/
Je joue un peux la carte de la provoc, quand même (à la vérité, ce foutu 2d mouvement de la 7ème est à se damner : il pourrait probablement faire chialer une porte de prison...). Mais pas que. A l'éclairage de ce que j'ai pu lire de Dick, c'est à dire, une petite dizaine de ses romans, je dirais que ce qui a été écrit sur lui, sur sa vie, sur son oeuvre, l'analyse et les lectures que d'autres ont fait de ses écrits, est plus intéressant que l'oeuvre en elle-même. Mais c'est un avis purement personnel. Et j'espère que Nébal, grand fanatique de l'écrivain devant l'éternel, me renverra dans mes choux... Ou d'autres, d'ailleurs.
Ok, DICK nous fait nous interroger sur des notions essentielles et la lecture de ses romans porte cela de fascinant qu'au-delà du simple cadre SF dans lequel ils s'inscrivent, ils sont porteurs d'interrogations métaphysiques profondes (remise en cause de notre réalité, de notre foi, de notre perception du monde, de notre condition d'homme...) tout en demeurant d'incroyables vecteurs d'incertitudes. Malheureusement, cette dimension fascinante - et qui à mon sens, se pose comme l'intérêt majeur de l'oeuvre de l'écrivain - se manifeste à des degrés diversement prononcés d'un roman à l'autre. Et puis, désolé de le dire, mais sincèrement, ce n'est pas la plume dickienne qui va venir pimenter le tout... Ce n'est quand même pas du AEVV (tiens, au passage, c'est le 50ème anniversaire de la mort de Boris VIAN cette année), mais on est très très loin, par exemple, d'un Scott WESTERFIELD ou d'une Catherine DUFOUR (je compare ce que je veux, d'abord). Et puis, dans le registre de l'incertitude, il me semble que BORGES a déjà tout dit... Mais encore une fois, je ne base mon point de vu que sur mes maigres lectures...