C'est le premier que j'ai lu, en sortant d'asimov, alors je ne peux absolument pas en dire du mal. Après la froideur rationnelle et l'ecriture rectiligne d'asimov, ca m'avait fait un sacré choc.Lensman a écrit :Pour ma part, j'ai un souvenir très lointain (pour vous faire peur, je l'ai lu quand il est sorti en France...), mais très mauvais, de "Message de Frolix 8". Il faudrait peut-être que je le relise... Vos avis?
Oncle Joe
Petit sondage sur K.Dick
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Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
... ça, c'est l'idéal: commencer avec un mauvais livre d'un bon auteur, et le trouver bien: ensuite, on n'est pas déçu !!!rmd a écrit :C'est le premier que j'ai lu, en sortant d'asimov, alors je ne peux absolument pas en dire du mal. Après la froideur rationnelle et l'ecriture rectiligne d'asimov, ca m'avait fait un sacré choc.Lensman a écrit :Pour ma part, j'ai un souvenir très lointain (pour vous faire peur, je l'ai lu quand il est sorti en France...), mais très mauvais, de "Message de Frolix 8". Il faudrait peut-être que je le relise... Vos avis?
Oncle Joe
Oncle Joe
Ubik, sans conteste le meilleur, le plus délirant.
Après, j'ai beaucoup aimé Les clans de la lune alphane, à rebrousse-temps mais surtout The game players of Titans.
Je mets le titre en anglais sur ce dernier, parce que la différence entre la traduction Les joueurs de titan est énorme.
Autant, la version française n'a pas provoqué d'émotions particulières à sa lecture, autant j'ai cru devenir aussi perdu et dépressif que le personnage principal dans la version originale.
Dick, un auteur à lire dans le texte.
Après, j'ai beaucoup aimé Les clans de la lune alphane, à rebrousse-temps mais surtout The game players of Titans.
Je mets le titre en anglais sur ce dernier, parce que la différence entre la traduction Les joueurs de titan est énorme.
Autant, la version française n'a pas provoqué d'émotions particulières à sa lecture, autant j'ai cru devenir aussi perdu et dépressif que le personnage principal dans la version originale.
Dick, un auteur à lire dans le texte.
Les nouvelles. Sans doute parce que, comme le dit Tonton, je n'y ai pas ce sentiment d'inachevé, puisque c'est l'essence même de la nouvelle que de traiter la "tranche". En plus il y met souvent un humour qu'on ne retrouve pas dans la majorité des romans, et je suis du genre à me laisser séduire par un homme qui me fait rire.
Et je trouve qu'Ubik et Substance mort, par exemple, n'ont de réel intérêt que comme témoignage d'une époque. Ils sont incontournables sur ce point, mais du point de vue littéraire, comme de celui du plaisir de la belle histoire, tout à fait discutables.
Quant à la comparaison avec Borgès, elle est intéressante, même si pas évidente littérairement parlant...
Je vous trouve par ailleurs fort impies : Dieu fait des blagues et personne ne réagit. Tout se perd, même le sens du sacré. Nttttt...
Et je trouve qu'Ubik et Substance mort, par exemple, n'ont de réel intérêt que comme témoignage d'une époque. Ils sont incontournables sur ce point, mais du point de vue littéraire, comme de celui du plaisir de la belle histoire, tout à fait discutables.
Quant à la comparaison avec Borgès, elle est intéressante, même si pas évidente littérairement parlant...
Je vous trouve par ailleurs fort impies : Dieu fait des blagues et personne ne réagit. Tout se perd, même le sens du sacré. Nttttt...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Goldeneyes
- Messages : 274
- Enregistré le : jeu. nov. 01, 2007 10:48 am
Que les lectures de DICK et de BORGES m'ont procurées les même sensations de malaise, de remise en cause, d'instabilité, d'interrogations sur ce que je croyais savoir... Qu'elles amènent à nous interroger. Il y a quelque chose de labyrinthique dans ces deux oeuvres : circonvolutions schizophréniques pour DICK mâtinées d'effervescences hallucinatoires ; jeu sur les possibles pour BORGES. Les deux, au final, invitent à différents niveaux de lecture. Et leur interprétation n'en est de ce fait que plus profonde.Lensman a écrit :Que veux-tu dire par là?Goldeneyes a écrit : Et puis, dans le registre de l'incertitude, il me semble que BORGES a déjà tout dit... .
Oncle Joe
Les deux écrivains se mettaient aussi en scène au sein de leurs écrits, DICK, évidemment bien plus que BORGES (quoi que la fameuse Bibliothèque de Babel n'est pas coupée du réel : à l'époque de l'écriture, BORGES bossait dans une bilbiothèque, et il n'en a pas forcément conservé de bons souvenirs !!!). Et les deux écrivains se partagent un autre point en commun : une mémoire quasi éidétique.
Beethoven était sourd. Borges était aveugle. Dick était schizo. N'est pas génie sans mal.
Ah ah ah.
Mais la comparaison est évidemment osée, et tient essentiellement au ressenti procuré. Car sur la forme, l'époque, et tout et tout, rien à voir... Mais il est bon, parfois, de faire des grands écarts.
Non, non, la comparaison me semble avoir du sens... C'est le "déjà tout dit" qui m'a fait tiquer. C'es comme si tu avais dit: Beethoven a tout dit avec le second mouvement de la 7e symphonie".Goldeneyes a écrit : Mais la comparaison est évidemment osée, et tient essentiellement au ressenti procuré. Car sur la forme, l'époque, et tout et tout, rien à voir... Mais il est bon, parfois, de faire des grands écarts.
Inutile de continuer à écrire de la musique!
Cela, par contre, ne me semble pas avoir beaucoup de sens...
Oncle Joe
- Goldeneyes
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- Enregistré le : jeu. nov. 01, 2007 10:48 am
Itou, et sans doute pour la même raison. J'aime, j'adore, mais je n'en ferais pas ce qu'il a écrit de mieux (d'autant que la majeure partie datent du début de sa carrière).rmd a écrit :Bizarrement, les nouvelles ne m'ont pas marqué. Peut-être parce que je les ai lu après les romans.Le_navire a écrit :Les nouvelles.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Tout à fait d'accord, A rebrousse temps est magnifique, je trouve que Dick a des idées splendides, tout simplement...Paraph a écrit :Parmi les titres pas, ou peu mentionnés, mais qui m'ont durablement marqué à l'époque où je les avais lus, je mentionnerai Le Temps désarticulé (Time Out of Joint), A Rebrousse-temps (A Counterclock World) et Les Chaînes de l'Avenir (The World Jones Made).
Le temps est une drogue. À haute dose, il tue.
- Terry Pratchett -
- Terry Pratchett -