ITW de Gérard Klein bis
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J'avoue avoir été assez maladroit en parlant de limites. Mais si la SF peut poser des questions, l'éthique est ce qui est le moins susceptible d'être remis en cause (à moins bien sûr d'une charge dénonciatrice).
L'altérité est le sujet principal de la SF d'où mon attachement aux thématiques culturelles qui me paraissent le parent pauvre des années 2000. C'est vrai qu'en France on a pas trop à rougir entre Bordage, Wagner et Genefort, sur ces questions. M'es avis que ces questions vont très vite revenir au centre des préoccupation du genre.
L'altérité est le sujet principal de la SF d'où mon attachement aux thématiques culturelles qui me paraissent le parent pauvre des années 2000. C'est vrai qu'en France on a pas trop à rougir entre Bordage, Wagner et Genefort, sur ces questions. M'es avis que ces questions vont très vite revenir au centre des préoccupation du genre.
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Donc, ce que tu veux, c'est une littérature d'idées, pas une littérature d'images.Fabien Lyraud a écrit :J'avoue avoir été assez maladroit en parlant de limites. Mais si la SF peut poser des questions, l'éthique est ce qui est le moins susceptible d'être remis en cause (à moins bien sûr d'une charge dénonciatrice).
L'altérité est le sujet principal de la SF d'où mon attachement aux thématiques culturelles qui me paraissent le parent pauvre des années 2000. C'est vrai qu'en France on a pas trop à rougir entre Bordage, Wagner et Genefort, sur ces questions. M'es avis que ces questions vont très vite revenir au centre des préoccupation du genre.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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tu m'excuseras, je me répète. L'éthique n'est ni plus ni moins à remettre en cause que tous les particularismes culturels.Sand a écrit : Et puis d'abord, c'est quoi l'éthique ? De mes constats, ça change avec les mentalités, les époques et les sociétés, alors bon, on est vraiment loin d'un truc gravé dans le marbre intergalactique...
TOUT peut être interrogé.
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Non ce que je veux c'est une littérature d'univers. Avec des idées et des images au service de cet univers.
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Je ne suis pas si vieux que ça. Je n'ai que soixante douze ans depuis peu et dans mon espèce, à cet âge, on sort à peine de l'adolescence. Je vais bientôt commencer à penser à me reproduire.Sillage a écrit :Bon, j'ai relu l'itw et comme c'est moi, le premier, d'avoir parler de questions bateaux ...j'assume
J'ai relu aussi ce qui a été dit....alors, je vais simplement dire que, dans cet itw, la plupart des questions posées ne m'intéresse pas, donc les réponses aussi. Je précise que je ne suis qu'un lecteur et je n'ai aucun lien, de près ou de loin, au monde de l'édition, de la vente, etc....
Donc, toutes les questions liées à l'état actuel de la SF, de sa crise, du choix de l'éditeur sur la couleur d'une couverture, rien à cirer !!
En tant qu'amateur de SF, je connais GK mais seulement pour ce qu'il est...comme un personnage incontournable de la SF en France. C'est donc plus une vision personnelle que j'attends d'un interview, des questions plus philosophiques peut-être.
Ce qui m'étonne, c'est que vous le surnommez dieu d'un coté et, de l'autre, vous lui posez les même questions qu'à n'importe quel autre écrivain ou acteur du monde de l'édition.
Ce qui m'intéresse de connaitre, chez un gars comme GK, qui arrive dans la dernière partie de sa vie, c'est ( sans lui mettre un pied dans la tombe ) faire un bilan sur sa vision de l'espèce humaine, et ceci, à tous les niveaux.....et si il a l'habitude d'être aussi directe, ça pourrait être "instructif".
Sur l'espèce humaine? Vaste programme comme disait le grand autre entendant crier sur son passage "mort aux cons".
Je n'ai pas une très grande confiance dans l'espèce humaine, au moins dans quatre vingt dix neuf pour cent de ses représentants. Je la trouve inconsciemment suicidaire et elle finira par arriver à ses fins.
À tous les sens du terme.
J'ai vécu deux ou trois guerres, d'un peu trop près, et ça ne m'a pas rendu très optimiste.
Bien qu'au fond, je sois plutôt optimiste.L'époque est après tout très vivable.
Imaginez que vous viviez pendant les années 1930. La pire guerre européenne est à peine derrière vous, vous crevez de faim si vous êtes allemand à cause de l'inflation galopante de 1923, vous êtes en pleine Grande Dépression. Et vous avez devant vous les grandioses perspectives du communisme lénino-stalinien, ses famines, ses massacres, ses procès, et celles oh combien glorieuses du nazisme. Plus la guerre d'Espagne. Et si vous êtes juif… Et vous avez devant vous la perspective d'une guerre encore pire que la précédente, que tout le monde voit arriver sans faire grand chose.
Repensez aux années 1930 qu'aucun de vous n'a connues.
Et dites vous que vous vivez dans un paradis avec un revenu médian qui a été multiplié par environ dix, une bonne chance de vivre en paix, du moins dans le monde développé, et une espérance de vie qui a progressé de trente à cinquante pour cent.
Évidemment, vous avez plus de chances de survivre gâteux un bon moment. Relisez Swift.
Je reviens, et ce sera la seule fois, sur ma réponse à la question concernant les couvertures aluminium. Il n'était question, au début de l'année, de n'en faire qu'une, histoire de marquer l'anniversaire. Puis Leonello Brandolini, dans sa grande sagesse et avec qui je m'entends parfaitement, a décidé de continuer.
Tant mieux, mais ça coûte la peau des fesses. Et c'est lui et lui seul qui tient, très légitimement, les cordons de la bourse.
Sur le reste, je n'ai rien à ajouter, ni à retrancher.
Si, ceci: ça à un sens, pour vous, le mot "tendances"?
?Gérard Klein a écrit :Repensez aux années 1930 qu'aucun de vous n'a connues.
Et dites vous que vous vivez dans un paradis avec un revenu médian qui a été multiplié par environ dix, une bonne chance de vivre en paix, du moins dans le monde développé, et une espérance de vie qui a progressé de trente à cinquante pour cent.
Hum... je crois que ça veut dire que dieu n'est pas près de prendre sa retraite...Sybille a écrit :?Gérard Klein a écrit :Repensez aux années 1930 qu'aucun de vous n'a connues.
Et dites vous que vous vivez dans un paradis avec un revenu médian qui a été multiplié par environ dix, une bonne chance de vivre en paix, du moins dans le monde développé, et une espérance de vie qui a progressé de trente à cinquante pour cent.
hé ! hé !
Oncle Joe
Oh... Moi, je croyais qu'il voulait qu'on ait pour son enfance les mêmes sentiments que lui, alors qu'on est ici pour parler de SF.Lensman a écrit :Hum... je crois que ça veut dire que dieu n'est pas près de prendre sa retraite...Sybille a écrit :?Gérard Klein a écrit :Repensez aux années 1930 qu'aucun de vous n'a connues.
Et dites vous que vous vivez dans un paradis avec un revenu médian qui a été multiplié par environ dix, une bonne chance de vivre en paix, du moins dans le monde développé, et une espérance de vie qui a progressé de trente à cinquante pour cent.
hé ! hé !
Oncle Joe
Sans vouloir t'attaquer c'est quand même étrange de se plaindre de l'absence de philosophie dans la SF et ne pas être interessé par le roman SF le plus philsophique du moment.Fabien Lyraud a écrit :Je n'ai pas lu Watts mais ça m'attire pas.
Vision Aveugle pose deux questions: A quoi sert le langage? et La conscience, pour quoi faire?
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
[/quote]gutboy a écrit :Sans vouloir t'attaquer c'est quand même étrange de se plaindre de l'absence de philosophie dans la SF et ne pas être interessé par le roman SF le plus philsophique du moment.Fabien Lyraud a écrit :Je n'ai pas lu Watts mais ça m'attire pas.
Vision Aveugle pose deux questions: A quoi sert le langage? et La conscience, pour quoi faire?
Je ne peux que suivre Gutboy... que j'avais d'ailleurs déjà (pléonasme probablement redondant) précédé dans cette remarque...
Oncle Joe
J'en profite pour glisser qu'il y a 25 ans, Gérard me tenait des propos sur l'avenir de la SF qui plongèrent la jeune enthousiaste que j'étais dans un abîme de dépression. Ce qu'il a nié formellement avoir fait l'année dernière. (bises, sale gosse !)
La crise de la littérature de SF est aussi une crise de l'édition. Lorsque la littérature se doit de d'être rentable pour survivre, alors même que la pléthore des publications la rend par essence difficile à rentabiliser, les littératures "de niche " (quelle vilaine expression, pardon !) sont les premières à souffrir et à devoir choisir le grand public avec les facilités qui vont avec l'idée de plaire au plus grand nombre (oui, oui, exceptions, tout ça).
Je ne crois pas à la crise de "conscience" de la SF pas plus qu'à une crise de créativité. Il y a de belles et fortes choses chez les auteurs français, et pour le reste apprenez l'anglais...
Ah et Sand je te suis de tout cœur : l'éthique n'a pas de sens en dehors d'un contexte historique et sociologique donné.
La crise de la littérature de SF est aussi une crise de l'édition. Lorsque la littérature se doit de d'être rentable pour survivre, alors même que la pléthore des publications la rend par essence difficile à rentabiliser, les littératures "de niche " (quelle vilaine expression, pardon !) sont les premières à souffrir et à devoir choisir le grand public avec les facilités qui vont avec l'idée de plaire au plus grand nombre (oui, oui, exceptions, tout ça).
Je ne crois pas à la crise de "conscience" de la SF pas plus qu'à une crise de créativité. Il y a de belles et fortes choses chez les auteurs français, et pour le reste apprenez l'anglais...
Ah et Sand je te suis de tout cœur : l'éthique n'a pas de sens en dehors d'un contexte historique et sociologique donné.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
A ce sujet, et pour une bonne centaine d'autres raison, lire Diaspora d'Egan.Le_navire a écrit : Ah et Sand je te suis de tout cœur : l'éthique n'a pas de sens en dehors d'un contexte historique et sociologique donné.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)