A chaque pays ses Werber

[Le_navire]

D'accord avec cette analyse, moi aussi j'aime bien ce qu'écrit McMaster Bujold (et pas uniquement la saga Vorkosigan).

Par contre j'aime pas bien le reste, moi : Les Chalion m'ont fait chier, mais ça c'est très personnel, c'est le genre de Fantasy qui m'ennuie tout plein (alors qu'il y a plein de gens qui l'ont aimé et qui détestent les Assassin Royal que j'aime beaucoup), et les Couteau du partage, j'ai trouvé ça affreux : du Harlequin à peine amélioré.

[dracosolis]

Bujold a un propos aussi, un propos politique clair, une espèce d'intégrité sur le collectif qui ne peut que séduire même les gauchistes à qui elle présente pourtant des héros Impériaux :
exemple :
"nul ne doit se voir dénier l'accès à l'information"
(article n° machin de la Constitution de la Colonie de Bêta)
(écrit, allez, dix ans avant Hadopi ?^^)
elle me rappelle un peu heinlein parfois^^

Heu..; En même temps, ma chérie, c'est quand même un principe de base de la constitution américaine, tout ça...

et ? L'utopie bêtane de Bujold - on peut en parler comac je pense - ne ressemble pas du tout à l'Amérique ce me semble, telle qu'elle est réellement, je veux dire.
En revanche que comme Heinlein elle en ait tiré un discours progressiste, (avec la même fascination pour le perso du soldat en prime) ne me parait pas si innocent dans son grand succès public

Ah mais oui mais non, là, je suis d'accord avec toi.

Des fois tu as tendance à raccourcir tellement ton propos... Soit tu nous surestimes, soit tu n'es qu'une flemmarde, ma chérie...

option 2
jamais été fichue de sortir une dissert de plus d'une copie
ce pauvre TD qui m'a invitée à faire un article dans bifrost sur les juveniles de Robert sera peut-être un peu pris de "court" (enfin c'est du journalisme, s'pas ?)
(mais j'ai intérêt à prendre mon élan, quand même)

là dessus, j'ai adoré les Chalions because les persos (et j'aime bien aussi l'Assassin Royal)
en revanche le premier tome passé du Couteau du Partage que j'avais trouvé délicieusement "Sissi", le second donc m'a pas mal déçue...

[Erion]

jamais été fichue de sortir une dissert de plus d'une copie
ce pauvre TD qui m'a invitée à faire un article dans bifrost sur les juveniles de Robert sera peut-être un peu pris de "court" (enfin c'est du journalisme, s'pas ?)
(mais j'ai intérêt à prendre mon élan, quand même)

Les plus courtes sont les meilleures.

[Hoêl]

jamais été fichue de sortir une dissert de plus d'une copie
ce pauvre TD qui m'a invitée à faire un article dans bifrost sur les juveniles de Robert sera peut-être un peu pris de "court" (enfin c'est du journalisme, s'pas ?)
(mais j'ai intérêt à prendre mon élan, quand même)

Les plus courtes sont les meilleures.

Non , ce sont les moins longues .

[dracosolis]

les novellas aussi

[Eons]

D'accord avec cette analyse, moi aussi j'aime bien ce qu'écrit McMaster Bujold (et pas uniquement la saga Vorkosigan).

Par contre j'aime pas bien le reste, moi : Les Chalion m'ont fait chier, mais ça c'est très personnel, c'est le genre de Fantasy qui m'ennuie tout plein (alors qu'il y a plein de gens qui l'ont aimé et qui détestent les Assassin Royal que j'aime beaucoup), et les Couteau du partage, j'ai trouvé ça affreux : du Harlequin à peine amélioré.

C'est sa SF que j'aime. La Fantasy, pas touché.

Mince, après recherche sur NooSFere, je m'aperçois que toute sa SF parue en France fait partie du cycle Barrayar. J'aurais pourtant juré avoir lu d'autres titres...

[JDB]

Tiens, pour revenir au titre originel de ce fil, il semble bien que Dean Koontz ait définitivement pété les plombs.
Son dernier thriller, Relentless, raconte l'histoire d'un auteur de best-sellers optimistes qui est pris en grippe par le critique littéraire le plus influent d'Amérique.
Non content de démolir sa prose, le critique commence à le harceler et va jusqu'à faire sauter sa maison. Ensuite, c'est la course poursuite habituelle, avec une fin qui, à en croire maints avis, est totalement invraisemblable (ce méchant critique, voyez-vous, fait partie d'une conspiration gouvernementale dont le but est d'imposer aux gens normaux la lectures d'écrivains pédants et pessimistes comme Nietzsche et Sartre...).
Comme d'habitude, le héros et sa femme sont des gens super sympa, ils ont un fils surdoué et un chien adorable.
Je vous jure que je n'invente rien.
Voir la page amazon.
JDB

[Hoêl]

d'écrivains pédants et pessimistes comme Nietzsche et Sartre...

Je ne vois pas en quoi l'un et l'autre pourraient être considérés comme pédants et pessimistes !

[JDB]

d'écrivains pédants et pessimistes comme Nietzsche et Sartre...

Je ne vois pas en quoi l'un et l'autre pourraient être considérés comme pédants et pessimistes !

Je m'en voudrais de déformer le propos de Koontz.
J'ai cité de mémoire et un peu vite la critique signée Stefan Dziemanowicz et parue dans le Locus de juillet.
Voici in extenso l'extrait auquel je me référais :

Le roman "demande au lecteur de se ranger aux côtés de Cubby et de ses livres et contre 'Shelley, Marx, Freud, Nietzsche, Tolstoï, Bertrand Russell, Sartre' (et, du moins le suppose-t-on, d'innombrables écrivains de tous les siècles), dont les oeuvres sont stigmatisées pour avoir introduit dans le monde 'l'irrationnel, le chaos, la justification du meurtre de masse et le désespoir'.

Finalement, je retire "pédants".
JDB

[dracosolis]

Je m'en voudrais de déformer le propos de Koontz.

JDB

ce serait trop dommage, il est vrai^^