André-marcel Adamek

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Soslan
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André-marcel Adamek

Message par Soslan » sam. août 08, 2009 1:38 pm

Voilà, cela me démengeait depuis un certain temps d'ouvir un topic sur un aureur à peu près inconnu en France, ce qui est assez incompréhensible pour un auteur francophone régulièrùent réimprimé dans la proche Belgique.

Tout d'abord, pour faire connaissance :

http://www.noosfere.com/icarus/livres/n ... 2146557809

http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Marcel_Adamek

Critique et article (probalement plagié sur des spécialistes comme bien des articles de Wikipédia, mais on s'en contentera) auxquels je vais rajouter mon grain de sel de lecteur.

Prenons les quatre romans regroupés dans l'omnibus chroniqué par Benoît Peeters.
Le Fusil à pétale, second roman d'Adamek, montre déjà que l'auteur déjoue les classfications de genre. Déjà, un merveilleux rural (presque fantasy) contemporain, c'est peu courant. Le roman regorge d'inventions poétiques, parmi lesquels l'envolée poétique finale qui demande certes un gros effort de suspension de l'incrédulité (une critique amateur sur Amazon montrait un lecteur pas vraiment convaincu).
Le style de l'auteur est encore drôlatique (celui de ses deux premiers romans essentiellement) et montre déjà les qualités d'écriture d'Adamek : un style aux tournures étranges et pittoresques, mais en aucun cas forcées ou empruntées. Je dirai même que le Fusil à pétale est le sommet de l'originalité de la prose d'Adamek, même si ce n'est pas son oeuvre la plus profonde (peut être même la plus légére, ce qui n'est pas deplaisant).
Un imbécile au soleil poursuit ce style drôlatique et cet univers décalé, sur un ton qui ne reléve pas du fantastique, exepté un passage audacieux qui fait apparaître un reptile préhistoriques sur une île sud-américaine en 1945 :shock: .
Il est plus bouleversdant que le précédent, dans son histoire d'un homme fuyant dans l'exostisme et l'amour une civilisation qui finira par le rattraper.

Dans les suivants, La couleur des abeilles (romans réalistes, à part que je n'ai jamais vu que des pays imaginaires chez Adamek) et Le maître des jardins noirs (fantastique rural, et non merveilleux cette fois) marque une évolution du style, qui devient peu à peu plus grave.
C'est sur ce registre que l'auteur renoue avec le merveilleux rural dans La Fête interdite, qui cette fois, le temps des fantaises contemporaines étant sans doute passé, se déroule dans une époque inspirée du XVIIème siècle. Adamek y montre une nouvelle fois son don d'invention poètique. Le roman est nettement plus violent que le Fusil à pétale, qui est presque angéliste dans sa façon d'éviter dans l'humour les effusions de sang (le combat burlesque contre les fantômes chevaliers, par exemple).

Viennent ensuite (derniers que j'ai lu) L'oiseau des morts, récit ce vue d'une corneille et de sa rencontre avec les hommes, qui évite admirablement les ecueils du manichéisme gentil animal / méchant humain. Et Le plus grand sous-marin du monde, roman réaliste mais ou transparait la symbolique du conte, et qui du point de vue de la porfondeur des émotions est sans doute le chef-d'oeuvre parmi les romans cités.

Voilà donc pour ce maître belges qui fait déjà partie de mes incontournables, en espérant avoir aiguisée votre curiosité. [/url]

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