La part du budget du livre en baisse.
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La part du budget du livre en baisse.
Selon une étude de l'INSEE, la presse et les livres sont en net recul depuis le début des années 1990 dans le budget des ménages. Des disparités sociales et régionales apparaissent.
En 2006, les ménages vivant en France ont dépensé 6,9 milliards d’euros en journaux et revues et 3,5 milliards d’euros en livres. Ces deux secteurs évoluent de la même manière : progression jusqu’au début des années 1990 et stagnation depuis (graphique 1). Mais lorsqu’on considère la part de ces achats dans l’ensemble de la consommation des ménages, il en va tout autrement.
En termes budgétaires, les ménages consacrent, en 2006, moins de 1 % de leur budget à l’achat de journaux et de magazines et moins de 0,5 % au livre. Ces parts ont nettement diminué au cours des dernières décennies. Le recul a été particulièrement net au début des années 1990 après deux décennies de stabilité : la part budgétaire consacrée au livre et à la presse a diminué d’un tiers depuis 1970 (graphique 2).
Cette évolution pourrait provenir aussi bien d’une baisse des quantités achetées que d’une évolution des prix. (...) Le prix du livre a suivi une progression plus régulière sur la même période, proche de celle des prix à la consommation, sauf durant les années 1980 où la croissance a été un peu plus forte.
Baisse du livre : toutes générations confondues
Contrairement à ce qui se passe pour la presse, le recul du livre n’est pas dû à l’arrivée de nouvelles générations qui en achèteraient moins. Les générations les plus jeunes y consacraient même, du moins jusqu’en 2001, une part de leur budget plus élevée que les générations précédentes. Le recul du livre est marqué par une baisse qui touche toutes les générations.
Ainsi, en 1985, la part des achats de livres dans le budget des ménages était de 0,5 % si la personne de référence était née entre 1940 et 1959 contre 0,25 % si elle était née entre 1900 et 1919 (graphique 3). Et cette valeur est restée stable pour chaque génération jusqu’en 1995. Mais depuis cette date, le livre recule : d’abord pour toutes les générations (entre 1995 et 2001) puis pour les générations les plus jeunes.
Toute l'étude.
En 2006, les ménages vivant en France ont dépensé 6,9 milliards d’euros en journaux et revues et 3,5 milliards d’euros en livres. Ces deux secteurs évoluent de la même manière : progression jusqu’au début des années 1990 et stagnation depuis (graphique 1). Mais lorsqu’on considère la part de ces achats dans l’ensemble de la consommation des ménages, il en va tout autrement.
En termes budgétaires, les ménages consacrent, en 2006, moins de 1 % de leur budget à l’achat de journaux et de magazines et moins de 0,5 % au livre. Ces parts ont nettement diminué au cours des dernières décennies. Le recul a été particulièrement net au début des années 1990 après deux décennies de stabilité : la part budgétaire consacrée au livre et à la presse a diminué d’un tiers depuis 1970 (graphique 2).
Cette évolution pourrait provenir aussi bien d’une baisse des quantités achetées que d’une évolution des prix. (...) Le prix du livre a suivi une progression plus régulière sur la même période, proche de celle des prix à la consommation, sauf durant les années 1980 où la croissance a été un peu plus forte.
Baisse du livre : toutes générations confondues
Contrairement à ce qui se passe pour la presse, le recul du livre n’est pas dû à l’arrivée de nouvelles générations qui en achèteraient moins. Les générations les plus jeunes y consacraient même, du moins jusqu’en 2001, une part de leur budget plus élevée que les générations précédentes. Le recul du livre est marqué par une baisse qui touche toutes les générations.
Ainsi, en 1985, la part des achats de livres dans le budget des ménages était de 0,5 % si la personne de référence était née entre 1940 et 1959 contre 0,25 % si elle était née entre 1900 et 1919 (graphique 3). Et cette valeur est restée stable pour chaque génération jusqu’en 1995. Mais depuis cette date, le livre recule : d’abord pour toutes les générations (entre 1995 et 2001) puis pour les générations les plus jeunes.
Toute l'étude.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
... de films bien sûr. Les gens passent leur temps à regarder chez eux pour pasun rond des bouses qu'ils seraient pas allés voir en payant une demi-fortune, alors forcément ils ont plus le temps de lire. Et si en plus le reste de leur temps libre ils font mumuse comme des gamins immatures sur des jeux vidéos piratés, alors là c'est le pompon.Nicky a écrit :C'est la faute au téléchargement.
Ou alors ils se donnent bonne conscience en rattrapant leur retard sur les classiques libres de droits. Il faut fermer gutenberg.net et ses complices !
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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Pourquoi, "lire"? J'achète des tas de livres dont je sens bien que je n'aurai pas le temps de tous les lire, mais je les achète, c'est ce qui compte pour le commerce!Daelf a écrit :... de films bien sûr. Les gens passent leur temps à regarder chez eux pour pasun rond des bouses qu'ils seraient pas allés voir en payant une demi-fortune, alors forcément ils ont plus le temps de lire. Et si en plus le reste de leur temps libre ils font mumuse comme des gamins immatures sur des jeux vidéos piratés, alors là c'est le pompon.Nicky a écrit :C'est la faute au téléchargement.
Ou alors ils se donnent bonne conscience en rattrapant leur retard sur les classiques libres de droits. Il faut fermer gutenberg.net et ses complices !
Oncle Joe
Joe, je comprends bien toute la portée politique de ton geste, et ta volonté de soutien à l'économie nationale, mais c'est insuffisant.Lensman a écrit :J'achète des tas de livres dont je sens bien que je n'aurai pas le temps de tous les lire, mais je les achète, c'est ce qui compte pour le commerce !
A partir d'aujourd'hui, il faudra les acheter le dimanche !
J'avais anticipé! Oui, en j'en suis fier, j'en ai déjà acheté le dimanche! Je suis un bon citoyen, ce n'est pas comme certains!MF a écrit :Joe, je comprends bien toute la portée politique de ton geste, et ta volonté de soutien à l'économie nationale, mais c'est insuffisant.Lensman a écrit :J'achète des tas de livres dont je sens bien que je n'aurai pas le temps de tous les lire, mais je les achète, c'est ce qui compte pour le commerce !
A partir d'aujourd'hui, il faudra les acheter le dimanche !
Oncle Joe
- M le maudit
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Mince ! Moi qui était si fier d'avoir augmenté mon budget livre, je me rends compte que ça ne suffit pas ! Il fallait les acheter le dimanche en plus... Honteux et confus je suis... Rha lala, si même le dimanche il faut aller chez Gibert (Joseph), il va me falloir un deuxième salaire...:
La meilleure preuve que l' homme n' est pas fait pour le travail, c' est que ça le fatigue... (Mark Twain)
Pas du tout ; comme toi aussi tu travailleras le dimanche tu seras payé double.M le maudit a écrit :Mince ! Moi qui était si fier d'avoir augmenté mon budget livre, je me rends compte que ça ne suffit pas ! Il fallait les acheter le dimanche en plus... Honteux et confus je suis... Rha lala, si même le dimanche il faut aller chez Gibert (Joseph), il va me falloir un deuxième salaire...:
Bien évidemment, pour concilier les deux, il faudra que tu travailles chez Gibert le dimanche.
- M le maudit
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