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Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Ne confondez pas orientation sexuelle et identité de genre.
En TRES gros raccourci : les trans ne sont pas homo, les homo ne sont pas des "filles" (ni les lez' des "mecs").
Bull > je parle de handicap en ce sens que ne pas apprécier pleinement un personnage, ne pas s'y identifier (pour celles et ceux qui fonctionnent à l'identification, ce qui n'est pas mon cas), simplement à cause du fait que "ce personnage n'est pas assez proche de moi" (parce qu'il est gay ou que c'est une femme, par exemple), me parait quelque chose d'incapacitant.
Tout ce que je raterais si je ne pouvais m'attacher qu'aux personnalités qui me ressemblent !
En TRES gros raccourci : les trans ne sont pas homo, les homo ne sont pas des "filles" (ni les lez' des "mecs").
Bull > je parle de handicap en ce sens que ne pas apprécier pleinement un personnage, ne pas s'y identifier (pour celles et ceux qui fonctionnent à l'identification, ce qui n'est pas mon cas), simplement à cause du fait que "ce personnage n'est pas assez proche de moi" (parce qu'il est gay ou que c'est une femme, par exemple), me parait quelque chose d'incapacitant.
Tout ce que je raterais si je ne pouvais m'attacher qu'aux personnalités qui me ressemblent !
A ma connaissance, Eon était un homme travesti, donc faisant partie de la joyeuse famille LGBT.Eons a écrit :Il n'a jamais été prouvé que le chevalier d'Eon – sans S, ce n'est donc pas le même nom – était homo. Certains disent qu'« il » attirait les hommes parce que c'était en fait « elle », une femme.Nicolas a écrit :C'est amusant, un chevalier portant ton nom aurait déclaré le contraire...Eons a écrit :Moi, ça ne me manque pas. Mais alors, pas du tout.Nicolas a écrit :Mais les thèmes gays, lesbiens et transgenres sont encore trop peu présents dans les littératures de l'imaginaire
Mais je n'ai pas l'impression que ça soit la question la plus importante.
Je pense effectivement qu'il faut voir ça comme un "genre".Nicky a écrit :Sinon, de la littérature LGBT peut être appelée comme telle si le thème de la sexualité alternative y est central ou au moins très important. Pas s'il y a juste des persos queer.
C'est pas une question d'identification, c'est une question de ghettoisation de certains thèmes. Sans que je comprenne pourquoi d'ailleurs, paske des histoires de SF sur l'évolution de la sexualité et ses variations, ça me semble assez facile à imaginer.
Et pis c'est pas comme si ça dérangerait des gens que ces thèmes se popularisent, hein ?
Un texte peut être à la fois de la fantasy, de l'aventure, une comédie, et LGBT.
Ça choque forcément qu'une orientation sexuelle devienne un genre littéraire, mais y'a bien des œuvres japonisantes, de la chic-lit, des collections "ado", etc. alors pourquoi pas s'adresser aux LGBT ?
Au cinéma on appelle ça l'exploitation, il me semble (blaxploitation, etc.). Y'a d'ailleurs des rayons "gay" dans les meilleurs loueurs de DVD (les autres les classent dans porno, sans chercher si c'est effectivement pornographique ou non).
La série L-Word est une série LGBT. Est-ce qu'elle est seulement regardée par des lesbiennes ? J'en doute.
Les fans de Buffy se sont-elles senties trahies lorsque Willow a découvert son homosexualité ? J'en doute. Au contraire, le fait qu'ils se soient attachés à un personnage qui se révèle gay (surprise!) leur a peut-être présenté les choses en douceur ; vous l'aimez, et pourtant elle est gay. Alors que d'arriver directement avec un personnage gay aurait pu créer un rejet (pour certains, évidemment).
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Don Lorenjy
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Ce débat me rappelle celui sur la féminisation du nom "auteur", certains ne comprenant pas le but du truc ou le problème soulevé, et d'autres (concernées le plus souvent) défendant une position avec arguments et acharnement.
Et sur le coup je m'étais dit : si ceux (ou celles) qui sont concerné(e)s voient un problème, c'est qu'il doit y en avoir un, même si je ne le vois pas.
Là, pareil. Si les tenants de certaines orientations sexuelles se sentent sous-représentés et veulent s'affirmer au travers d'un genre spécifique, je ne me sens pas la capacité d'exprimer une opinion autre que strictement personnelle, qui n'aurait aucune valeur en l'occurrence.
Et sur le coup je m'étais dit : si ceux (ou celles) qui sont concerné(e)s voient un problème, c'est qu'il doit y en avoir un, même si je ne le vois pas.
Là, pareil. Si les tenants de certaines orientations sexuelles se sentent sous-représentés et veulent s'affirmer au travers d'un genre spécifique, je ne me sens pas la capacité d'exprimer une opinion autre que strictement personnelle, qui n'aurait aucune valeur en l'occurrence.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
Perso, en tant que concernée par plein de "minorités", je m'en fous un peu du "genre spécifique" (d'ailleurs j'ai toujours trouvé complètement idiot l'existence d'un rayon "littérature gay" avec des romans en librairie : les essais, je comprends, mais les romans ? Juste parce que le héros est gay pouf magie c'est plus un roman comme les autres ?*), mais ne quasiment jamais voir des personnages vivant une situation de "minorité", c'est lassant à la longue.
Les LGBT existent, comme les noirs ou les femmes (qui eux enfin commencent à faire partie du paysage fictionnel), il serait temps de les faire un peu plus apparaitre dans les histoires, non ?
Après, coller l'étiquette pour revendiquer spécifiquement cette visibilité-là, je sais pas. Je crois que je pense (oui, c'est nébuleux) que c'est un "mal nécessaire" pour faire émerger ce type de personnages, pour que ça entre dans les esprits, que les auteurs y pensent, que les lecteurs ne s'en indignent pas/plus. Mais j'espère que ça ne restera pas : mon idéal en la matière est que tout ceci soit considéré de façon naturelle, sans nécessité d'insister sur la question.
Plus personne ne s'étonne que les héros soient des femmes, ce serait bien si ça ne faisait ni chaud ni froid que le héros soit gay.
(en gros, j'en reveux du "Dumbledore est gay" : élément de background qui n'a aucun intérêt pour l'histoire, simplement les gays existent, normal que dans une histoire mettant en scène plus de 4 personnes, y'ait un gay dans le tas).
Les LGBT existent, comme les noirs ou les femmes (qui eux enfin commencent à faire partie du paysage fictionnel), il serait temps de les faire un peu plus apparaitre dans les histoires, non ?
Après, coller l'étiquette pour revendiquer spécifiquement cette visibilité-là, je sais pas. Je crois que je pense (oui, c'est nébuleux) que c'est un "mal nécessaire" pour faire émerger ce type de personnages, pour que ça entre dans les esprits, que les auteurs y pensent, que les lecteurs ne s'en indignent pas/plus. Mais j'espère que ça ne restera pas : mon idéal en la matière est que tout ceci soit considéré de façon naturelle, sans nécessité d'insister sur la question.
Plus personne ne s'étonne que les héros soient des femmes, ce serait bien si ça ne faisait ni chaud ni froid que le héros soit gay.
(en gros, j'en reveux du "Dumbledore est gay" : élément de background qui n'a aucun intérêt pour l'histoire, simplement les gays existent, normal que dans une histoire mettant en scène plus de 4 personnes, y'ait un gay dans le tas).
Il faudrait appliquer cette théorie aux grands textes.Sand a écrit :(en gros, j'en reveux du "Dumbledore est gay" : élément de background qui n'a aucun intérêt pour l'histoire, simplement les gays existent, normal que dans une histoire mettant en scène plus de 4 personnes, y'ait un gay dans le tas).
Des mousquetaires, lequel était gay ?
Les 7 nains ? Les 12 apôtres ? Les Reservoir Dogs ? Les dix petits nègres ?
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Don Lorenjy
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Mais l'un n'empêche pas l'autre ! Dans Je Suis une Légende, je m'idintifie au "héros", puis je découvre d'autres points de vue, je me rends compte qu'il n'est pas forcément un héros, etc.Sand a écrit :Dire que c'est le plus intéressant, ça, rencontrer des points de vue sur le monde différents...Florent a écrit :La restriction ne tient pas à leur rôle, mais à leur personnalité, leur moi profond leur façon d'être et de voir la vie et le monde.
Honnêtement, là, j'éprouve ce que j'éprouverais pour un handicapé. Ne pas pouvoir apprécier pleinement tant de bons personnages, uniquement pour une question de "ils sont loin de moi", c'est dommage, tellement dommage. Du gâchis.
Le personnage principal, c'est un véhicule. Tu rentres dans son taxi et tu découvres un univers à travers lui. Les Trois Mousquetaires est entièrement basé sur ce principe, ce qui n'empêche pas le lecteur de découvrir d'autres points de vue, notamment celui de Richelieu, qui au fil du récit apparaît de moins en moins "méchant".
Ca n'a rien à voir du tout avec le fait de rester campé sur des idées et un point de vue sans vouloir en découvrir d'autres. C'est une question de "Ai-je envie de monter dans ce véhicule pour découvrir cette ville que je ne connais pas ? Est-ce que cette Wolswagen jaune à fleurs me donne envie de monter dedans pour un long voyage ? Est-ce que je ne préfère pas plutôt cette Pontiac ?" Après, ça ne t'empêche pas, au cours de ton voyage, de croiser la Wolswagen jaune, et même de monter à bord un quart d'heure.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Aramis, c'est évident !Nicolas a écrit :Il faudrait appliquer cette théorie aux grands textes.Sand a écrit :(en gros, j'en reveux du "Dumbledore est gay" : élément de background qui n'a aucun intérêt pour l'histoire, simplement les gays existent, normal que dans une histoire mettant en scène plus de 4 personnes, y'ait un gay dans le tas).
Des mousquetaires, lequel était gay ?
(Et pour les apôtres, c'est Jean, "l'apôtre que Jésus aimait")
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Mister Pink, mais est ce qu'il meurt à la fin?Don Lorenjy a écrit :Mister Pink ?Sand a écrit :AramisNicolas a écrit : Des mousquetaires, lequel était gay ?
Les 7 nains ? Les 12 apôtres ? Les Reservoir Dogs ? Les dix petits nègres ?
Prof et Atchoum
Paul et Pierre
(connais pas)
le coupable
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moi aussi
