Tiens, je n'avais pas encore lu cette note-là, justement.mon amusant petit teaser.
Merci.
A+
Patrice
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Je crois que tout s'éclaire: je ne comprenais essentiellement par métaphysique, pour ma part, que ce qui enquêtait sur Dieu, ou les autres termes bizarres qui le remplacent pour faire plus politiquement correct (genre principe premier, finalité, et tout ce fatras) (je n'osais pas le dire, pour ne pas provoquer de crispation...). A partir du moment où cet aspect est étranger à la métaphysique tel que nous la concevons, cela ne me pose pas de problème... Je ne suis pas convaincu par ton hypothèse, mais elle ne me paraît plus si incongrue…Lem a écrit :Oncle, il y a une chose appelée christianisme qui a supervisé le travail intellectuel en occident pendant quinze siècles. Sa caractéristique, c'est qu'il a fusionné la philosophie (donc la métaphysique) et la religion. La métaphysique classique (grecque) enquête sur l'être. La métaphysique chrétienne enquête sur Dieu, qui est le nom qu'elle a donné à l'être (ce dont toute existant procède). Un terme sert d'interface entre les deux lexiques : le logos.Lensman a écrit :[Ce qui est curieux, c'est cet aspect religieux dont parle cet auteur. On se demande ce que cela vient faire dans nos discussions, où j'avais l'impression que la métaphysique telle que tout le monde avait l'air de la comprendre à peu près, n'avait strictement rien à voir avec la problème de la religion. D'où viendrait cette confusion, dans des esprits plus professionnels que le mien ?
Le parallèle que tu fais entre la France et la Russie sur l'histoire du genre m'interpelle un peu, même si évidemment ce n'est qu'un parallèle. Il me renforce dans une espèce de doute que j'ai depuis assez longtemps, et que ces discussions font ressurgir de manière plus vive. Et si, en fin de compte, le seul pays où la science-fiction s'était réellement cristallisée en tant que genre, et réellement installée, ce serait finalement les Etats-Unis?Patrice a écrit :Salut,
Quelques notes jetées en vrac et qui serviront de base à la postface de Dimension Russie. Histoire de comparer.
A+
Patrice
Sur ce terrain-là, je te suivrai bien volontiers. Sur l'emploi du terme "Science Fiction", ma foi, je ne vois aucune raison de le restreindre à la seule SF américaine ou d'inspiration américaine. C'est quand même un terme bien pratique pour désigner des littératures qui ont plus de convergences que de divergences entre elles.Je me méfiais de l'idée que la SF était un genre assez spécifiquement américain, étant de l'école Versins. Je suis toujours, et plus que jamais (un gros travail avec mon copain Guy Costes le confirmera à la puissance n dans les années à venir), de l'école Versins (toutes les conjectures m'intéressent), mais par contre, je deviens plus radical sur l'emploi du terme "science-fiction".
Pour être complet, et achever de te répondre, Tonton, puisqu'au fond ta gêne est aussi une gêne que les métaphysiciens ont rencontrée:Lem a écrit :Oncle, il y a une chose appelée christianisme qui a supervisé le travail intellectuel en occident pendant quinze siècles. Sa caractéristique, c'est qu'il a fusionné la philosophie (donc la métaphysique) et la religion. La métaphysique classique (grecque) enquête sur l'être. La métaphysique chrétienne enquête sur Dieu, qui est le nom qu'elle a donné à l'être (ce dont toute existant procède). Un terme sert d'interface entre les deux lexiques : le logos.Lensman a écrit :[Ce qui est curieux, c'est cet aspect religieux dont parle cet auteur. On se demande ce que cela vient faire dans nos discussions, où j'avais l'impression que la métaphysique telle que tout le monde avait l'air de la comprendre à peu près, n'avait strictement rien à voir avec la problème de la religion. D'où viendrait cette confusion, dans des esprits plus professionnels que le mien ?
Poète.J'aime l'idée d'yeux râleurs
Loin, très loin dans les développements futurs de ce fil, je devine le moment où la jonction entre les deux problèmes ("métaphysique" et "genre") pourra s'opérer. D'ici-là, une remarque.la dissolution ou dilution du genre
Je ne comprends pas bien...Lem a écrit : Le processus en cours est de type expansion/dissolution – les deux simultanément. Au lieu de se représenter ce moment comme celui de la perte et du deuil, il serait associé à une tension – ce qui me semble à la fois plus proche de la vérité et plus intéressant.
Mon petit doigt me dit qu'en réalité, mon post est parfaitement à ta portée, mais que tu trouves tout cela plutôt vain, non?Lensman a écrit :Systar: Bel effort, dont je te remercie, mais hors de ma portée...
Oncle Joe
Les choses vaines, ça peut m'intéresser... mais, là, non, je le sens pas.systar a écrit :Mon petit doigt me dit qu'en réalité, mon post est parfaitement à ta portée, mais que tu trouves tout cela plutôt vain, non?Lensman a écrit :Systar: Bel effort, dont je te remercie, mais hors de ma portée...
Oncle Joe
On a qu'a englober tout cela sous le terme "littérature d'imagination", et le problème sera résolu, il n'y aura plus de discussion. Mais ce serait d'un triste!Patrice a écrit :Salut,
Sur ce terrain-là, je te suivrai bien volontiers. Sur l'emploi du terme "Science Fiction", ma foi, je ne vois aucune raison de le restreindre à la seule SF américaine ou d'inspiration américaine. C'est quand même un terme bien pratique pour désigner des littératures qui ont plus de convergences que de divergences entre elles.Je me méfiais de l'idée que la SF était un genre assez spécifiquement américain, étant de l'école Versins. Je suis toujours, et plus que jamais (un gros travail avec mon copain Guy Costes le confirmera à la puissance n dans les années à venir), de l'école Versins (toutes les conjectures m'intéressent), mais par contre, je deviens plus radical sur l'emploi du terme "science-fiction".
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Patrice
Il faut élucider chaque post. OK.Lensman a écrit :Je ne comprends pas...
2) J'ai attiré l'attention sur le fait que, dans la partie du débat concernant les "problèmes de frontière" avec la littérature (disons), l'usage de termes tels que "dissolution" et "dilution" n'était pas neutre mais implicitement négatif (quel groupe aime se diluer et se dissoudre ?)Après, il y a tout le débat sur la dissolution, ou dilution du genre, qui concernerait surtout, en fait, les endroits où la cristallisation n'a pas été aussi accomplie que ça.
Lem a écrit :Le vocabulaire n'est pas neutre.
J'avais cru comprendre que le but était de rapprocher deux mondes. Mais en fait, c'est d'une guerre ouverte dont on nous parle...Lem a écrit :Effet visé : au lieu de parler du moment actuel comme de celui d'une perte (dilution/dissolution = disparition), le considérer comme une tension (dilution/expansion = se glisser incognito derrière la ligne de front).