Lem a écrit :Lensman a écrit :l'existence de revues spécifiques.
Je sais bien que leur époque glorieuse est passée depuis longtemps, mais justement, le fait qu'elles survivent encore vaille de vaille est un sujet d'étonnement pour moi. Elles devraient avoir disparu depuis longtemps. Au USA, il y a toujours F&SF, Analog et Isaac Asimov Magazine.
Il y a-t-il d'autres littératures dans ce cas?
Quelle serait la raison "forte" (à part l'inertie, le hasard, la bonne volonté de deux ou trois cinglés, etc) qui sous-tend cette existence aussi prolongée?
La Revue des Deux Mondes (depuis 1829), doyenne des périodiques français
La Nouvelle Revue Française - NRF (1908-...)
Europe (1923- ..)
Les Temps modernes (1945-...)
Souffles (1950-...)
Action Poétique (1956-...)
Mais les illustrations de couverture ne sont pas très pittoresques, la plupart du temps...
Cette couverture, si laide, si repoussante quand on a une once de bon goût, mais qui va attirer les gamins, et leurs révèlent qu'ils sont des adeptes...
Je ne le connais pas très bien les autres revues (bien qu'en en ayant lu pas tout de même... là, je suis dans "Critique", c'est dire!) mais elles ne ne donnent pas l'impression d'avoir le même mode de fonctionnement, la même ambiance, avec le courrier des lecteurs (le courrier des lecteurs!!!), les annonces "le mois prochain, la suite des aventures de Gilbert Gosseyn"!", les cotations avec les petites étoiles (ça le ferait bien, dans les revues normales...)... ça a fort peu de chose à voir, pas le même statut.Les revues de SF, on les lit pour s'amuser...
Le monde de la distraction, ce côté "entertainment" (comme disent les anglo-Saxons) participatifs, sans lequel la Sf devient une chose bien tristounette...
"Le Bulletin Officiel" tient bien le coup, aussi, mais...
Les revues de SF attirent l'attention des enfants. Cette relation de la SF aux enfants crève les yeux, pour moi. Et on peut y rester, si on le veut, même quand on n'est plus, formellement, un enfant. Non seulement rien ne s'y oppose, mais c'est tout à fait naturel... si on a l'état d'esprit.
Oncle Joe