Déjà, les "beaux décors", c'est pour certains textes de SF, c'est bien loin d'être général (Henneberg, d'ailleurs, est souvent perçu - à tort ou à raison - comme de la SF proche de la Fantasy). Donc, ça ne concerne pas du tout l'exclusion de "Tous à Zanzibar", par exemple. Comme on revient au début de débat (c'est sans doute de ma faute, mais ça montre que pas grand chose n'a été résolu dans les questions, même si il y a eu plein de développements passionnants), l'exclusion des textes de SF nombreux, du genre spéculatifs à la "Tous à zanzibar" n'a pas été expliquée par la présence de la métaphysique. Tu as tendance (c'est normal, ce n'est pas un reproche en soi) à prendre des exemples où il est possible de faire une lecture de préoccupation métaphysique (encore que, pour Henneberg, on est plus dans l'exploitation d'image cenues de la religion, de la mythologie, des choses que je distingue personnellement de la métaphysique).Lem a écrit : Si tu admets ça (j'essaie de trouver une solution non contradictoire au problème de ce fil), pourquoi ne pas admettre aussi que les prescripteurs et les critiques d'une culture qui juge infantile ou creuse la pensée qui se mouvait autrefois dans "ces beaux décors" juge de la même manière infantile ou creuse la littérature qui les réemploie ?
Et ne me dis pas "parce que sans la religion, ce ne sont plus que des décors matériels, ils n'ont plus rien de sacré" : je te parle bien de perception d'ensemble. Tout ce que les prescripteurs et critiques ont lu de la SF, ce sont ses titres, ses 4èmes de couves et les prières d'insérer des éditeurs.
Oncle Joe