Pas convaincu par ça non plus.Lem a écrit :C'est vrai.Aldaran a écrit :Plus qu'éduqué à percevoir les choses d'une certaine manière, sur ce coup-là, l'esprit en question a été mal aiguillé sciemment.
Par exemple, j'ai choisi la Fin du A parce que je me suis douté qu'Oncle était moins familier avec lui qu'avec les deux premiers, sur lesquels je ne l'aurais pas piégé aussi facilement. J'ai cité Le Livre de Ptath parce que le passage de Rosenzweig a quelque chose de commun dans le ton avec le début de ce roman :(Et en fait, ce passage est quasiment une "métaphysique de la marche à pied").Il était Ptath. Non qu'il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d'une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath.
Et j'ai re-mentionné les Henneberg parce qu'Oncle avait acquiescé juste avant à la teneur religieuse des textes de quatrième de couve. Tout ça visait à le mettre dans le bon état d'esprit.
Mais ce que je trouve intéressant, c'est surtout la manière dont il a plaqué sur la phrase des choses qui ne s'y trouvent pas du tout. En particulier, la fameuse "quincaillerie de la sf". La phrase de Rosenzweig est pure comme la rosée du matin. Qu'a donc vu Oncle en la lisant ? L'équivalent des yeux chromés et des mains articulées du cow boy sur la couverture de Demain matin au chant du tueur ? On ne le saura que s'il nous le dit.
Je répète, ça ne prouve rien : mais ça montre.
Ça montre que quand on est confronté à un fait sur lequel on a des idées préconçues, on perçoit ce fait enrichi (ou dénaturé) par l'imagerie et les attributs de sa réputation. Or, la réputation de la sf…
Orienter quelqu'un dans un sens et le prendre à contre-pied, c'est un ressort comique (C'était d'ailleurs mon propos - "Un procédé qui fonctionne à merveille pour faire une bonne blague mais pas pour montrer (ou juste montrer) quelque chose." - que tu as effacé pour me redire "ça montre"). Si ce n'est pas une blague, c'est une tromperie.
Dans les deux cas, ça ne montre rien du tout.
À continuer de tourner en rond comme ça, on dépassera largement la page 200.