Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » mer. déc. 09, 2009 2:32 pm

Sand a écrit :
il monte toute un échaffaudage pour démontrer que ce qu'il a lu et apprécié n'est pas de la SF.
C'est trop injuste!
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » mer. déc. 09, 2009 3:35 pm

Attttention, tenez-vous bien, je sens venir, je sens monter une intuition complémentaire qui pourrait permettre d'insérer l'hypothèse M dans le dispositf kleinien en cours de dévoilement (et vice-versa). Ne suis-je pas une nouvelle fois en train de céder à une tentation hétéroclite – d'exhiber mon optimisme épistémologique en rêvant moi aussi d'une Grande Unification ? Bien sûr. Mais c'est tellement plus intéressant.

Intuition complémentaire :

1) Dans son premier épisode, Gérard a posé ce qui est selon lui (si j'ai bien compris) le concept-cadre de son analyse du déni : le mythe de l'unité de la littérature. Et discerné dans l'Académisme la mise en œuvre concrète de ce mythe, l'instrument de sa réalisation, pour ne pas dire son bras séculier :
Gérard a écrit :Au 17° siècle, l'absolutisme naissant éprouva le besoin non seulement d'éliminer autant que faire se pouvait les langues régionales mais de constituer une littérature fondatrice avec des corps chargés de veiller à son intégrité et à sa transmission, au sommet desquels s'étale l'Académie Française. Auparavant, chacun écrivait comme il sentait dans une grande diversité de genres et de langues qui forniquaient joyeusement entre eux. Après, plus question de rigoler.
2) Or, Systar a rappelé il y a longtemps déjà le ricanement de Voltaire à l'endroit de la métaphysique. Dans le Dictionnaire Universalis de la philosophie, je trouve ceci à propos du XVIIIème siècle :
Un certain esprit scientiste se développe : on attend de la science et d'elle seule tout progrès positif de la connaissance. Tout cela apparaît chez Voltaire, qui se moque des métaphysiciens, chez Diderot, chez la plupart des Encyclopédistes. Au rationalisme doctrinal, affirmant que le fond de l'être est raison, succède un rationalisme méthodique, faisant de la raison, non la mesure de l'être, mais celle de notre connaissance. Et cette raison même est tenue non point (…) pour une faculté capable de nous donner l'intuition de l'être mais pour le moyen d'organiser nos expériences et nos pensées.
Ceci participe d'un début de discrédit de la métaphysique entre 1750 et 1800 et on y trouve comme noms associés Voltaire et implicitement d'Alembert (deux Académiciens).

3) Dans la préface de l'anthologie, j'ai rappelé que les néologismes et les termes scientifiques avaient été exclus du Dictionnaire de l'Académie dès le début. Il y a un essai passionnant du poète Henri Meschonnic sur ce qu'il appelle "le mythe de la clarté française" comme politique de la langue. Sont, la plupart du temps, associés à cette trop fameuse clarté les Moralistes français (La Bruyère, la Rochefoucault), leur maître antérieur Montaigne, leur descendant Voltaire, etc. Dans le cadre proposé par Gérard, on voit donc se former, à la jonction de la littérature et de la philosophie, dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, un Académisme rationaliste, allergique à la métaphysique, vouant un culte à la limpidité de l'expression et dont la devise est sans doute : "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". Les Lumières, quoi.

4) C'est par réaction à ces valeurs (et aussi à cause de l'évolution désastreuse de la Révolution française qui s'en voulait la mise en œuvre concrète) que naît en Allemagne le romantisme au début du XIXème siècle. Dans la postface de l'encyclopédie d'Oncle sur les terres creuses, j'ai cité cette phrase merveilleuse d'Edmund Burke, le théoricien anglais du Sublime (pré-romantisme et gothique en littérature : tout le courant qui va finir par engendrer Frankenstein) : "Une idée claire est synonyme d'idée étroite". On ne saurait mieux condenser la tension intellectuelle, philosophique et esthétique qui se joue à cet instant. En France, c'est madame de Stael qui révèle l'existence du romantisme dans son livre resté célèbre et qui semble avoir conditionné pour longtemps la perception que les Français ont de l'outre-Rhin : De l'Allemagne. Il y a donc, pour ramener l'opposition à son schéma essentiel, deux conceptions de l'homme et du monde qui entrent en conflit au tournant du XIXème siècle. D'un côté, une conception "française", rationaliste, avide de transparence, défiante à l'égard de la métaphysique comme de la religion. De l'autre, une conception "allemande" qui qui prise l'émoi, l'obscurité, la sympathie avec l'objet plutôt que son analyse rationnelle, avide de gouffre, religieuse et métaphysique. (Oui, je sais… c'est tellement schématique que c'en devient encore une fois caricatural. Mais il faut bien essayer d'avancer.)

5) Cette représentation est toujours d'actualité à la fin du XIXème siècle; Nieszche fait ici son éternel retour (désolé, Oncle). Après sa rupture avec Wagner, il est pris d'une haine de tout ce qu'il appelle "le romantisme de la pensée" – ou encore, de façon limide : "la pensée allemande". C'est un leitmotiv, chez lui. Sa propre culture, sa propre langue, le tropisme métaphysique et religieux qu'il sent en lui et dont il veut absolument se défaire pour inventer la pensée du XXème siècle, la pensée sans dieu et sans idole, il ne cesse de les stigmatiser ainsi dans ses écrits : "les Allemands, la langue allemande, la pensée allemande". Et où va-t-il chercher ses contre-modèles. Dans la littérature française. Chez les Moralistes. Comme eux, il commence par écrire de courts textes, des aphorismes. Il appelle Montaigne "son frère". Evidemment, c'est assez paradoxal car on a gardé de Nietzsche l'image du philosophe obscur par excellence. Il n'empêche que, dans sa répudiation de la métaphysique, c'est bien dans l'esprit français, anti-métaphysique, qu'il trouve ses modèles.

6) Et quand Maurice Renard écrit en 1928 (je reposte) :
Est-ce à dire qu'un roman d'hypothèse doive se confiner dans l'enceinte du monde physico-chimique ? Loin de moi cette pensée. Les plus belles œuvres du genre, au conrtraire, sont celles où flottent, comme des effluves éternels, les vieilles inquiétudes qui ont toujours obsédé les rêveries humaines, hanté notre esprit, étreint notre cœur. N'est-ce pas Edgar Poe ? N'est-ce pas Villiers de l'Isle-Adam ? Mais l'essentiel n'est point là. L'essentiel est dans le brouillard métaphysique qui doit s'élever du récit romanesque. D'où, forcément, il résulte que les amateurs les plus enthousiastes du roman d'hypothèse se trouvent de l'autre côté du Rhin
il est évident qu'il fait le chemin inverse. Posant que les grandes œuvres de merveilleux-scientifique sont métaphysiques, il en déduit tout naturellement que leur public se trouve "en Allemagne" (à la fois le pays réel, mais aussi le pays métaphorique de ceux qui ont "l'âme métaphysique").

Conclusion provisoire : si les grandes lignes de ce schéma sont justes, le nœud de l'hostilité française à la science-fiction se serait noué quelque part dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. L'esprit Académique avait déjà son mythe de la clarté et de la pureté de la langue (d'où exclusion des néologismes et du vocabulaire scientifique). L'esprit des Lumières a introduit sur ce terrain déjà favorable une allergie à la métaphysique dont la forme première est le ricanement voltairien. N'a-t-on pas déjà ici le "c'est mal écrit" et le "c'est obscur, c'est fumeux, c'est n'importe quoi" qui, synthétisés, donnent le verdict final : "ce n'est pas de la littérature" ?
Modifié en dernier par Lem le mer. déc. 09, 2009 4:10 pm, modifié 1 fois.

Lem

Message par Lem » mer. déc. 09, 2009 3:46 pm

Note complémentaire : dans l'optique ci-dessus, Oncle, il serait très – très – intéressant de situer l'auteur du "Roman de l'Avenir". Etait-ce un romantique ou plutôt un homme des Lumières ? Ça nous en apprendrait beaucoup sur le statut de l'objet "futur" et même "futur lointain". Car une petite voix me dit que cet objet est porteur d'une forte charge métaphysique et même religieuse. Après tout, pendant mille ans, en Occident, le seul futur concevable s'est appelé Résurrection.

Lem

Message par Lem » mer. déc. 09, 2009 4:06 pm

Partiellement HS mais en fait non : je suis invité ce soir dans l'émission de Taddei sur France 3. Sujet : "la science a-t-elle atteint ses limites ?" (si j'ai bien compris ce que m'a dit Bourseiller au téléphone). M la maudite sera-t-elle évoquée ?
Suspense.

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Lensman
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Message par Lensman » mer. déc. 09, 2009 4:10 pm

Lem a écrit :Note complémentaire : dans l'optique ci-dessus, Oncle, il serait très – très – intéressant de situer l'auteur du "Roman de l'Avenir". Etait-ce un romantique ou plutôt un homme des Lumières ? Ça nous en apprendrait beaucoup sur le statut de l'objet "futur" et même "futur lointain". Car une petite voix me dit que cet objet est porteur d'une forte charge métaphysique et même religieuse. Après tout, pendant mille ans, en Occident, le seul futur concevable s'est appelé Résurrection.
Dès que j'ai un peu de courage, je vais saisir toute la préface, présentation et post-scriptum (il y a une allusion - classique - à Leibnitz, j'ai préféré ne pas la mettre, pour que certains ne soient pas tentés de mal interpréter...). Ce type était "Membre de la Chambre des Députés".
Je l'aime beaucoup, il avait le sens de l'humour:

"L'auteur, tenant singulièrement à ne point inspirer de préventions défavorables aux personnes qui daignent ouvrir ce livre parce qu'elles comptent bien lire un roman, à l'honneur de les avertir que cette préface est extrêmement ennuyeuse. Comme elle ne sert en rien à l'intelligence de la narration, il les prie de la passer tout simplement, sans crainte de le mortifier le moins du monde."

Il y a des passages entiers, à pleurer de rire (on rit avec lui, pas en se moquant de lui...) où il anticipe les critiques que l'on va faire à son roman...

Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mer. déc. 09, 2009 4:30 pm, modifié 1 fois.

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Message par Lensman » mer. déc. 09, 2009 4:26 pm

Lem a écrit :Partiellement HS mais en fait non : je suis invité ce soir dans l'émission de Taddei sur France 3. Sujet : "la science a-t-elle atteint ses limites ?" (si j'ai bien compris ce que m'a dit Bourseiller au téléphone). M la maudite sera-t-elle évoquée ?
Suspense.
En tout cas, une chose est claire: dans les émissions d'hier soir sur Arte, on apprenait que les sciences ne posaient, fondamentalement, aucun problèmes à la religion (représentée évidemment par le judaïsme, le christianisme et l'islam) et réciproquement. (Ce que j'ai d'ailleurs toujours pensé, malgré quelques malentendus historiques cocasses vite dissipés...)
Je n'ai pas entendu le mot "métaphysique" (j'ai peut-être piqué du nez au moment intéressant). On avait l'impression que tout était simple. Du côté des sciences: "Voilà ce qu'on peut dire... ce n'est pas grand chose, c'est déjà ça... Aucune chance de trouver des réponses ultimes, mais on s'amuse bien quand même, c'est vertigineux!". Du côté religion: "Beau travail, les scientifiques! En plus, ça colle bien avec le récit de la Genèse (pour les durées, le temps est relatif, a dit Einstein, donc, pas de problème! (je jure que ça a été dit!)) et puis ça ne me dérange pas d'avoir un singe comme ancêtre, si c'est Dieu qui a décidé!"
Avec un discours pareil, on se demande comment quiconque peut avoir encore la moindre inquiétude métaphysique! La science et la religion veillent sur notre tranquillité.

Oncle Joe

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Sand
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Message par Sand » mer. déc. 09, 2009 4:27 pm

donc la SF c'est pas amerloque, c'est boche ?

ah ben tu m'étonnes que ce soit pas aimé !

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Message par Lensman » mer. déc. 09, 2009 4:31 pm

Sand a écrit :donc la SF c'est pas amerloque, c'est boche ?

ah ben tu m'étonnes que ce soit pas aimé !
En plein débat sur l'identité française, le fait est que ça ne nous arrange pas du tout...
Oncle Joe

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Virprudens
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Message par Virprudens » mer. déc. 09, 2009 4:32 pm

Lem a écrit : "la science a-t-elle atteint ses limites ?"
Euh, y'a des gens qui se pose la question ? Y'en a qui vont répondre 'oui' ? Eh ben, putain ...
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.

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Message par Lensman » mer. déc. 09, 2009 4:33 pm

Virprudens a écrit :
Lem a écrit : "la science a-t-elle atteint ses limites ?"
Euh, y'a des gens qui se pose la question ? Y'en a qui vont répondre 'oui' ? Eh ben, putain ...
La science avait atteint l'âge de... combien de kilomètres, déjà?
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » mer. déc. 09, 2009 4:38 pm

Sylvaner a écrit :je ne suis pas persuadé que le mot de Revel - et encore moins l'essai de Stoczkowski - aient une influence si importante sur le lectorat populaire.
A mon sens, ce serait une erreur d'insérer ces documents dans une chaîne strictement causale.
Ils ne créent pas une prescription à laquelle le public se soumettrait ensuite mais rendent visible un état d'esprit partiellement informulé. Ils articulent le rejet. C'est pourquoi on ne doit pas les considérer comme des causes mais comme les indices d'un fond culturel ambiant qui transparaît à travers eux.
GK dira éventuellement s'il est d'accord avec cette manière de voir les choses.

Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » mer. déc. 09, 2009 4:41 pm

Sylvaner a écrit :
Gérard Klein a écrit : J'ai l'impression déprimante sur ce fil que la plupart des messages ne sont même pas lus et qu'il leur est répondu sur des pétitions de principe sans aucune attention à ce qu'ils essaient de dire.
Y compris sur mes propres messages dont les contestations portent parfois sur le contraire exactement de ce que j'ai écrit.
Tous des Slans !!!
Je ne suis pas sûr qu'un défaut de lecture soit en cause, à moins de prendre en compte le rythme affolant d'avancement de ce fil - plusieurs pages le temps d'un paquet de copies... ça incite au survol. Je pense plutôt que beaucoup campent sur leurs positions, y compris celles qui nient l'intérêt du débat. (Moi ? j'apprends, et j'essaie de faire un peu la mouche du coche sur certaines sous-questions.)
Par exemple, votre analyse du rejet portant notamment sur quelques essais à charge contre la SF est probante. Pour autant, je ne suis pas persuadé que le mot de Revel - et encore moins l'essai de Stoczkowski - aient une influence si importante sur le lectorat populaire. Je suis plus convaincu par le passage sur les libraires et bibliothécaires, véritables filtres par lesquels il faut bien réussir à passer !
D'autre part, je crois bien que le paragraphe sur la fantasy que je cite plus haut est de vous ! j'ignore si vous revendiquez effectivement ces propos (on trouve parfois des citations fausses, ou hors contexte) mais si c'est le cas, le procès en inutilité que vous faites à la fantasy n'est-il pas, pour beaucoup, transposable à la SF ?
Je n'ai personnellement jamais reçu l'argument d'"effrayant"... plutôt des préjugés basiques de forme (les descriptions) et surtout... ce même procès en inutilité. Pour beaucoup de non-lecteurs de SF, cette littérature est juste... pointless.

Cela dit, peut-être que cette vacuité perçue n'est pas sans rapport avec la métaphysique, en y réfléchissant...

N.B. : merci à Lem de m'avoir cité en ayant l'élégance de corriger discrètement ma faute à "pregnante" !
Je n'ai pas cité Revel et W.S. pour leur influence qui va du négligeable au nul, mais comme symptômes. Ça me semble clair dans mon texte qui répond à une demande d'exemples.
Je revendique en effet mes textes ( assez nombreux, articles dans NLM, préfaces diverses dont celle d'une thèse) sur la Fantasy où j'explique de façon détaillée, après examen et citation de titres canoniques, pourquoi elle ne m'intéresse généralement pas du tout. Et j'avouerai que même les grands textes que j'ai lus attentivement m'ont assez profondément ennuyé même si je les respecte littérairement.
Je peux quand même rappeler que j'ai été le premier en France à consacrer un long article au total favorable à Tolkien dans Fiction, et les tolkieniens s'en souviennent au point de le reproduire.
Ce que je reproche au complexe médiatico-culturalo-universitaire, en général et sauf exceptions, c'est de condamner et d'écarter sans aucun examen la science-fiction même quand il s'agit d'un texte très élaboré. Et c'est ce que nous cherchons à expliquer, Lem et moi.
Dans les deux cas cités, et il y en a des dizaines d'autres, c'est le principe même de la science-fiction qui est condamné. Ce qui n'empêche pas le complexe en question d'en célébrer des dérivés passablement insipides voire avariés quand ils sont produits en son sein.

Quant à l'inutilité de la science-fiction, encore que je défendrai volontiers l'idée contraire, c'est celle de toute littérature. Cette inutilité a même été souvent revendiquée (Baudelaire, Mallarmé et combien d'autres) au nom de l'art pour l'art.
Pour ma part j'ai proposé dans Trames et moirés une fonction de la littérature, faire communiquer des subjectivités collectives.

La citation de Revel, "germe intensément inepte et grossier", a été reproduite avec un plus long passage de son article dans Fiction, dans l'article où je lui répondais. On peut évidemment retrouver l'article intégral dans les archives de l'Express et peut-être même des l'un ou l'autre des recueils d'articles de Revel. En tout cas, elle est exacte à la lettre près.
Modifié en dernier par Gérard Klein le mer. déc. 09, 2009 5:08 pm, modifié 1 fois.
Mon immortalité est provisoire.

Lem

Message par Lem » mer. déc. 09, 2009 4:42 pm

Sand a écrit :donc la SF c'est pas amerloque, c'est boche ?
"L'Allemagne" est ici à prendre comme une métaphore : la patrie des métaphysiciens.

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Aldaran
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Message par Aldaran » mer. déc. 09, 2009 4:48 pm

Lem a écrit :Qu'on adhère à l'affaire M ou non, je trouve ces bientôt 200 pages loin d'être ridicules. Il s'y dit beaucoup de choses. Il y a de temps en temps des beaux textes. Il y a une année de cours de philo gratuite. Il y a plein de citations. Il y a de la pensée, ou des efforts pour penser. Il y a de l'humour, des crises de nerfs, des conspirations hétéroclites. C'est dommage de ne pas en profiter.)
Toutafé. Et c'est un plaisir que je suis loin de bouder.
Mais les réponses à pas mal de questions précises sont toujours attendues. Visiblement, c'est de Gérard qu'elles viendront bien qu'il ne soit pas l'initiateur du fil.

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Message par Sand » mer. déc. 09, 2009 4:52 pm

Lem a écrit :
Sand a écrit :donc la SF c'est pas amerloque, c'est boche ?
"L'Allemagne" est ici à prendre comme une métaphore : la patrie des métaphysiciens.
j'avais bien compris.

Faut détendre un peu l'atmosphère, c'est tout ^^

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