Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. janv. 07, 2010 1:51 pm

Roland C. Wagner a écrit :
MF a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :Voyons… Gernsback a rajouter un contre-héros (et même un contre-méchant) pour essayer de faire tenir ensemble le mélodrame étatsunien et l'edisonade. Le professeur Zarkov de Flash Gordon est un parfait exemple de contre-héros. Ce type de personnage est-il en général plus âgé en France que dans le monde anglo-saxon ?
Je ne sais pas. Tu as des exemples français ?
Le seul qui me vienne à l'esprit à froid, comme ça, doit se trouver dans Incroyable Futur de Jean-gaston Vandel où nous avons le trio vieux savant / fille-ou-assistante du vieux savant / jeune héros. Et j'ai l'impression que les auteurs français ont fait une grosse consommation de vieux savants flanqués de jeunes héros, alors que chez les anglo-saxons, on aurait plutôt de jeunes héros flanqués de savants pas forcément très âgés.

Zorglub, c'est un méchant, non ?
En BD franco-belge plus tardive (1967), il y a Luc Orient : jeune héros, fiancée, savant plus vieux. C'est clairement la reprise du vieux schéma Flash Gordon.
La BD est souvent décalée temporellement par rapport à l'évolution du genre...
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » jeu. janv. 07, 2010 2:01 pm

Erion a écrit :
Lem a écrit :Je ne voulais que rappeler que c'est par contre problématique pour beaucoup de critiques.
Beaucoup = un (Maurice Renard)
Allons, Erion. Tu connais parfaitement ce débat, comme tout le monde ici. Il commence avec Verne lui-même et sa fameuse phrase sur Wells : "je me sers de la science ; il l'invente". De nombreux critiques, spécialisés ou non, ce sont appuyés sur cette distinction pour dire que Verne ne faisait pas exactement de la SF, même s'il en était le grand-père ou le père. Bleiler considère Wells comme "the true founder of modern science fiction" par opposition à Verne pour cette raison. Tout comme les scientifiques se servent souvent de Verne comme exemple de romancier sérieux sur le plan scientifique par opposition à la SF réputée faire n'importe quoi. Je ne devrais même pas avoir à rappeler ces choses, tout le monde les connaît.
ce que tu as sorti à Sand, pour, en gros, lui dire de se taire. Je sais, c'est quelque part entre la 230 et la 290e page. Ca s'appelle un argument d'autorité.
Non, ça s'appelle de la lassitude. J'expliquais une nouvelle fois pourquoi j'avais choisi, depuis dix ans, de définir la SF par le sense of wonder (une position comme une autre, classique, admise) avec une insistance particulière sur le "sense" et il y a eu ceci :
Silramil a écrit :L'idée de la "science-fiction" (au sens large, il faudrait trouver un terme plus englobant...) comme littérature de la "merveille scientifique" (Renard, quand tu nous tiens...), me paraît défendable. Pourquoi utiliser le "sense", et pas partir des objets eux-mêmes (en élargissant à la situation) ?
Lem a écrit :Parce que dans beaucoup de textes indiscutablement SF, la merveille est très peu scientifique, voire pas du tout. Transposée au domaine graphique, la démarche consistant à scruter la nature des "objets" en espérant y trouver la clé de définition pousserait à analyser les couvertures de Paul en cherchant à déterminer si la couleur de tel ciel, la nature de tel appareillage bizarre, la morphologie de tel animal, les plumes de telle fille ailée sont scientifiques. J'imagine que c'est possible, qu'on peut faire une telle étude, mais que nous apprendrait-elle réellement sur l'effet que tout fan ressent (encore aujourd'hui) devant ces images ? Or, cet effet, c'est précisément ce qui m'intéresse et ce que j'ai envie étudier. GK parlerait sans doute à son sujet de subjectivité collective. Je m'en tiendrais de mon côté à "phénomène esthétique" ou éventuellement "forme de la sensibilité".
Sand a écrit :Etudie l'effet alors, ne t'en sers pas pour faire une définition. Ce sont deux choses différentes.
J'explique ma position : pourquoi je ne crois pas possible de partir des objets pour définir, pourquoi je trouve intéressant de scruter l'effet, le sow. Là-dessus, Sand intervient pour dire : "ne le fais pas, l'effet n'est pas une définition". C'est asséné sans argument, sans preuve ; c'est un ordre appuyé sur une affirmation, comme si je n'avais pas réfléchi au sujet. Un peu las, je lui ai demandé non de se taire mais de respecter un travail qui dure depuis un certain temps déjà, qui s'appuie sur une bonne connaissance du genre et de ses problèmes théoriques :
Lem a écrit :Merci pour ce conseil. Cela dit, ma première note critique sur la SF date de 83, à la radio. Mon premier papier professionnel de 90. Les linéaments de cette théorie remontent à 2000. En tout, j'ai dû publier quelque chose comme deux cents textes sur la question. L'idée que je me sois interrogé, que j'aie soigneusement choisi les critères sur lesquels je souhaite travailler t'est-elle impossible à concevoir ? Tu as vraiment l'impression que je suis un amateur enthousiaste qui tombe dans le premier panneau venu parce qu'il ne connaît pas assez son sujet ?
Tu trouves que c'est un argument d'autorité ? Tu veux qu'on aille chercher tes propres réponses quand on te titille sur les mangas ? (Combien de "on voit que tu ne connais pas le sujet" n'as-tu pas dit ici ?) Tu n'as rien à dire sur la réaction de GK à Fabien hier ?

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Message par MF » jeu. janv. 07, 2010 2:06 pm

Roland C. Wagner a écrit :
MF a écrit :Je ne sais pas. Tu as des exemples français ?
Le seul qui me vienne à l'esprit à froid, comme ça, doit se trouver dans Incroyable Futur de Jean-gaston Vandel où nous avons le trio vieux savant / fille-ou-assistante du vieux savant / jeune héros. Et j'ai l'impression que les auteurs français ont fait une grosse consommation de vieux savants flanqués de jeunes héros, alors que chez les anglo-saxons, on aurait plutôt de jeunes héros flanqués de savants pas forcément très âgés.
J'ai la même impression et la même difficulté à trouver des exemples.
Les auteurs français semblent avoir intégré la double contrainte permettant de rendre leurs textes acceptables :
scientifique <-> expérience donc âge
héros <-> débrouillardise, goût du risque donc jeunesse

Ce qui a conduit, je le crois, une partie des scientifiques français à assimiler la SF à la littérature jeunesse (*)
Zorglub, c'est un méchant, non ?
Savant fou, génie du mal, mais peut-être aussi contre-héros au sens où tu l'entendais.
C'est un ami d'enfance de Champignac, identifié lui aussi comme savant fou, mais génie du bien, qui le soignera.
Zorglub et Champignac forment à eux-deux quelque chose qui ressemble assez à ton contre-héros.
Mais ça nous éloigne pas mal de la métaphysique tout ça.

Quoique...

(*) Hélène, on reste calme et on respire ;. je ne tappe pas sur la lit'jeun'
Modifié en dernier par MF le jeu. janv. 07, 2010 2:24 pm, modifié 1 fois.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par MF » jeu. janv. 07, 2010 2:08 pm

Papageno a écrit :Putain: qu'est-ce que j'aimerai qu'ils ne le trouve pas - Rien que pour foutre un peu le bordel dans la mécanique trop bien huilée du MS!
Dans mes bras...
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Message par Lensman » jeu. janv. 07, 2010 2:10 pm

Lem a écrit : Non, ça s'appelle de la lassitude. J'expliquais une nouvelle fois pourquoi j'avais choisi, depuis dix ans, de définir la SF par le sense of wonder
Ce serait sympa aussi si tu arrêtais un peu avec le complexe de Calimero; ça va comme ça, tu n'es pas un grand théoricien incompris, et tu es sur un forum de SF.
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » jeu. janv. 07, 2010 2:14 pm

Lensman a écrit :tu es sur un forum de SF.
Oui oui, j'ai bien compris : les injures, les dates fausses et les contre-vérités sont permises ; leur relevé, par contre, ne l'est pas.

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Message par Lensman » jeu. janv. 07, 2010 2:18 pm

Lem a écrit :
Lensman a écrit :tu es sur un forum de SF.
Oui oui, j'ai bien compris : les injures, les dates fausses et les contre-vérités sont permises ; leur relevé, par contre, ne l'est pas.
Et des fois même, il y a de la mauvaise foi et de l'ironie.
C'est terrible, hein?
Oncle Joe

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Message par Roland C. Wagner » jeu. janv. 07, 2010 2:18 pm

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« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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Message par MF » jeu. janv. 07, 2010 2:19 pm

Lem a écrit :Tu n'as rien à dire sur la réaction de GK à Fabien hier ?
Moi ! Moi, j'ai !

Le Livre des Juges
Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et il s'éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l'Éternel, ni ce qu'il avait fait en faveur de la SF.
Les enfants de la SF firent alors ce qui déplaît à l'Éternel, et ils servirent les Baals.
Ils abandonnèrent l'Éternel, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays de l'Imaginaire Hétéroclite, et ils allèrent après d'autres dieux d'entre les dieux des peuples qui les entouraient ; ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent l'Éternel.
Ils abandonnèrent l'Éternel, et ils servirent Baal et les Astartés.
La colère de l'Éternel s'enflamma contre Fabien.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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Message par Matthieu » jeu. janv. 07, 2010 2:21 pm

Roland C. Wagner a écrit : Lis plutôt Le Mythe de Sisyphe.

Et je suis sérieux.
Je plussois.

Camus est intéressant pour notre sujet, puisqu'il fait partie des intellectuels du 20e siècle qui dénigrent la métaphysique. Pour lui il est vain de s'interroger sur la nature du monde, sa réponse tient en un seul mot : absurde. Camus parvient à donner à ce mot un sens positif. Il évite l'écueil du nihilisme en montrant comment l'homme se libère en acceptant l'absurdité du monde.

Camus rejette à la fois métaphysique et religion. C'était peut-être nécessaire à l'époque. Maintenant, au 21e, nous voyons un retour de la métaphysique sans la religion. (Il y a aussi un come-back rétrograde de la religion, mais c'est un autre sujet). Greg Egan fait partie de ceux qui réinvestissent la métaphysique. Pourtant, même s'il postule que l'homme peut comprendre le monde, sa conclusion est proche de celle de Camus. Egan aussi est "persuadé de l'origine tout humaine de tout ce qui est humain" (citation de la fin du Mythe de Sisyphe). Egan doit aussi éviter un écueil, celui du solipsisme. Enfin, Egan est un moraliste athée.

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Message par Lensman » jeu. janv. 07, 2010 2:26 pm

Lem a écrit :
Erion a écrit : Allons, Erion. Tu connais parfaitement ce débat, comme tout le monde ici. Il commence avec Verne lui-même et sa fameuse phrase sur Wells : "je me sers de la science ; il l'invente". De nombreux critiques, spécialisés ou non, ce sont appuyés sur cette distinction pour dire que Verne ne faisait pas exactement de la SF, même s'il en était le grand-père ou le père. Bleiler considère Wells comme "the true founder of modern science fiction" par opposition à Verne pour cette raison. ?
Et tu as un certain Gérard Klein, qui dit que l'invention est détruite à la fin, et donc qu'elle n'a pas d'effet.Ton avis la dessus?
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » jeu. janv. 07, 2010 2:29 pm

Matthieu a écrit :Camus est intéressant pour notre sujet, puisqu'il fait partie des intellectuels du 20e siècle qui dénigrent la métaphysique. Pour lui il est vain de s'interroger sur la nature du monde, sa réponse tient en un seul mot : absurde. Camus parvient à donner à ce mot un sens positif. Il évite l'écueil du nihilisme en montrant comment l'homme se libère en acceptant l'absurdité du monde.
C'est bien ça.
Camus rejette à la fois métaphysique et religion. C'était peut-être nécessaire à l'époque. Maintenant, au 21e, nous voyons un retour de la métaphysique sans la religion. (Il y a aussi un come-back rétrograde de la religion, mais c'est un autre sujet). Greg Egan fait partie de ceux qui réinvestissent la métaphysique. Pourtant, même s'il postule que l'homme peut comprendre le monde, sa conclusion est proche de celle de Camus. Egan aussi est "persuadé de l'origine tout humaine de tout ce qui est humain" (citation de la fin du Mythe de Sisyphe).
Il y a au moins une histoire où quelque chose de strictement non-humain se manifeste : Radieux. Le monde mathématique sert d'interface avec "eux". Il est donc posé (au moins dans cette histoire) comme une sorte d'universel qui transcende les subjectivités locales. Je ne sais pas si on peut en déduire un aménagement de la position sur l'absurde que tu décris mais c'est au minimum une idée métaphysique. Et par ailleurs, l'absurde dans la tradition philosophique est d'abord et avant tout appuyé sur la mort. Dans la mesure où Egan insère l'immortalité dans le champ des possibles scientifiques, il prend aussi position là-dessus. Il ne dit pas : la vie n'a pas de sens, acceptons-le. Il dit : ne demandons pas à la religion un sens de la vie que nous pouvons donner nous-mêmes (et corrélativement : ne laissons pas les vieilles lunes religieuses nous culpabiliser quand nous essayons de réaliser ce sens).
Modifié en dernier par Lem le jeu. janv. 07, 2010 2:42 pm, modifié 2 fois.

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Message par Lensman » jeu. janv. 07, 2010 2:33 pm

MF a écrit : Ce qui a conduit, je le crois, une partie des scientifiques français à assimiler la SF à la littérature jeunesse (*)
il se trouve que, d'après moi, c'est souvent le cas, En France. Les fameux romans de "Science & Voyage", par exemple, étaient censés pouvoir être lus par un public jeune.
Et aux USA, le public qui lisait les pulps pouvait être aussi jeune.
Evidemment, il faudra s'entendre sur ce que l'on veut dire par "jeunesse", mais cet aspect me semble important.
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » jeu. janv. 07, 2010 2:36 pm

Lensman a écrit :Et tu as un certain Gérard Klein, qui dit que l'invention est détruite à la fin, et donc qu'elle n'a pas d'effet.Ton avis la dessus?
Pour moi, comme je l'ai écrit, Renard et les puristes sont trop restrictifs sur Verne : certains des voyages extraordinaires sont indiscutablement de la SF (Voyage au centre de la Terre, le dyptique lunaire, Servadac, etc.). Et L'éternel Adam est une sorte de bascule finale, peut-être même posthume, dans la modernité. De la destruction finale de la merveille relevée par GK (dans Pour lire Verne ?) je déduis donc plutôt son pessimisme latent et peut-être, déjà, celui de la culture qui l'entoure, que sa position hors-genre. Qu'en dis-tu ?

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Message par Erion » jeu. janv. 07, 2010 2:38 pm

Lem a écrit :
Lem a écrit :Merci pour ce conseil. Cela dit, ma première note critique sur la SF date de 83, à la radio. Mon premier papier professionnel de 90. Les linéaments de cette théorie remontent à 2000. En tout, j'ai dû publier quelque chose comme deux cents textes sur la question. L'idée que je me sois interrogé, que j'aie soigneusement choisi les critères sur lesquels je souhaite travailler t'est-elle impossible à concevoir ? Tu as vraiment l'impression que je suis un amateur enthousiaste qui tombe dans le premier panneau venu parce qu'il ne connaît pas assez son sujet ?
Tu trouves que c'est un argument d'autorité ? Tu veux qu'on aille chercher tes propres réponses quand on te titille sur les mangas ? (Combien de "on voit que tu ne connais pas le sujet" n'as-tu pas dit ici ?) Tu n'as rien à dire sur la réaction de GK à Fabien hier ?
Il m'est arrivé de dire que j'avais une vision un peu plus juste que beaucoup sur la réception du manga en France, parce que j'étais présent, que j'avais interrogé les acteurs, et que j'ai eu en main les chiffres. C'est très différent du fait d'avoir une "théorie sur la SF". Et si j'ai déjà publié des textes sur la culture manga, aucun n'a de vocation globalisante (j'ai toujours abordé des aspects, pour la simple raison que pour avoir une approche globale, il faut lire ce qui s'est publié en japonais.)
Tu peux avoir une théorie depuis 20 ans, ca n'implique pas qu'elle soit formidablement bien étayée. Et le passage sur Darko Suvin, montre que durant cette période, tu ne paraît pas avoir fait grand cas de ce que d'autres intellectuels et chercheurs ont écrit sur le même sujet qui est la théorie esthétique de la SF. Ce que tu as envoyé à Sand, c'est un argument d'autorité.

Ca arrive à tout le monde de se réfugier derrière un argument d'autorité. On est pas tous des saints ni des héros.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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