tiens toi non plus ?silramil a écrit :E
Cela dit, je n'aime pas Mallarmé.

ah et à titre d'info, la goyave est un fruit
comme celui de la passion...

Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
tiens toi non plus ?silramil a écrit :E
Cela dit, je n'aime pas Mallarmé.
... ça me rappelle quand j'apprenais par coeur "La chèvre de Monsieur Seguin"...silramil a écrit :Tu n'es pas très loin. La phrase n'était pas finie. Puisque tu es curieux, je te mets tout le poème.
Brise marine
La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts ni fertiles îlots...
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Mallarmé
silramil a écrit :En gros, l'appel du grand large prend le pas sur toutes ses passions précédentes : le sexe, la lecture, la promenade, l'écriture, le mariage et les enfants. Tout ce qu'il connaît l'ennuie et il ne désire plus que l'inconnu, le voyage qui est pour lui une fuite vers de nouvelles passions. Et même cet espoir se révèle insuffisant, car il n'est pas de voyage sans retour, pas de passion sans déception, à moins d'un naufrage... et je m'arrête car toute parole est superflue.
Il n'était pas déprimé, il était pervers.justi a écrit :silramil a écrit :En gros, l'appel du grand large prend le pas sur toutes ses passions précédentes : le sexe, la lecture, la promenade, l'écriture, le mariage et les enfants. Tout ce qu'il connaît l'ennuie et il ne désire plus que l'inconnu, le voyage qui est pour lui une fuite vers de nouvelles passions. Et même cet espoir se révèle insuffisant, car il n'est pas de voyage sans retour, pas de passion sans déception, à moins d'un naufrage... et je m'arrête car toute parole est superflue.
Si Mallarmé avait fait du sport, il déprimerait pas comme ça.
Comme Ribéry ? Zut alors.silramil a écrit :Il n'était pas déprimé, il était pervers.justi a écrit :silramil a écrit :En gros, l'appel du grand large prend le pas sur toutes ses passions précédentes : le sexe, la lecture, la promenade, l'écriture, le mariage et les enfants. Tout ce qu'il connaît l'ennuie et il ne désire plus que l'inconnu, le voyage qui est pour lui une fuite vers de nouvelles passions. Et même cet espoir se révèle insuffisant, car il n'est pas de voyage sans retour, pas de passion sans déception, à moins d'un naufrage... et je m'arrête car toute parole est superflue.
Si Mallarmé avait fait du sport, il déprimerait pas comme ça.
Ah, chuis rassurée (mais alors, tu l'aimes ou pas Mallarmé? O_O)silramil a écrit :Attention, auto-dérision. Je suis prof moi-même.Cachou a écrit :Bon, ben, je sors, hein...silramil a écrit :Nan c'est un poète pour professeurs. Et j'aime pas trop les profs, moi.dracosolis a écrit :tiens toi non plus ?silramil a écrit :E
Cela dit, je n'aime pas Mallarmé.
Pour le savoir, il faudra ouvrir la boîte.Cachou a écrit :Ah, chuis rassurée (mais alors, tu l'aimes ou pas Mallarmé? O_O)silramil a écrit :Attention, auto-dérision. Je suis prof moi-même.Cachou a écrit :Bon, ben, je sors, hein... :cry:silramil a écrit :Nan c'est un poète pour professeurs. Et j'aime pas trop les profs, moi.dracosolis a écrit :tiens toi non plus ? :lol:silramil a écrit :E
Cela dit, je n'aime pas Mallarmé.