10 Greatest Libertarian Science Fiction Stories
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Et puis à 82 ans, on peut se permettre d'être réactionnaire, c'est dans l'ordre des choses.
(crouic crouic crouic)
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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D'autant plus que Vance a commis aussi une critique de la société capitaliste assez féroce dans son roman La vie éternelle.
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pardonnez mon inculture politique, mais quelqu'un pourrait-il m'expliquer, avec des mots simples, comment faire -ou pas- des relations d'équivalence (je ne parle même pas de relations d'ordre) entre libertarianism, réaction, communisme, capitalisme, gauche, droite, (voire dessus, dessous, avant, après...) ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Non.
A la limite, tu peux faire un lien entre la droite issue de la contre-Révolution, virant à l'extrême, et la réaction.
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- dracosolis
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Les libertariens sont globalement opposés à l'intervention de l'Etat. Ils sont plutôt à droite de l'échiquier politique américain, mais il existe des libertariens de gauche (qui peuvent être dits "anarchistes").
Je proposerais volontiers une équivalence avec l'écologie : des gens peuvent se dire écologistes tout en étant de droite ou de gauche (mais en France on associe l'écologie avec la gauche).
Le point commun des libertariens est le goût pour l'autodétermination : les individus sont la source de la légitimité et rien ne devrait entraver leur liberté. Dans la version de droite, cela se traduit par une forte propension au libéralisme économique et par l'idée qu'un marché libre sera déterminé en fonction d'agents économiques individuels et non par une régulation de l'état. Dans la version de gauche, on metttra plutôt l'accès sur la liberté des moeurs, le droit à faire ce qu'on veut de son corps, de son intimité, etc.
Le problème est que les libertariens vivent dans un environnement déjà déterminé. Une majorité d'entre eux se trouvent donc en conflit avec un système déjà existant et s'associent avec des groupes d'influence politique. Dans la version de droite, ils seront facilement d'accord avec une vision "réactionnaire" - plus de simplicité dans la gestion, moins d'état, moins de régulation - mais ils ne soutiendront pas des limitations de moeurs pour autant.
Ils font de toute façon partie de ceux qui s'opposent vigoureusement au communisme compris comme contrôle de l'Etat sur un peu toute la société, et une société socialiste comme la France ne peut que faire frémir un libertarien, puisqu'il y a tant de fonctionnaires et de règles imposées. Cela n'empêchera pas ledit libertarien de goûter la douceur de vivre et de boire du bon vin. Simplement, il sera persuadé que cette douceur de vivre et ce vin seraient encore meilleures si les gens étaient libres de mener leur vie sans l'intervention de l'Etat.
Je proposerais volontiers une équivalence avec l'écologie : des gens peuvent se dire écologistes tout en étant de droite ou de gauche (mais en France on associe l'écologie avec la gauche).
Le point commun des libertariens est le goût pour l'autodétermination : les individus sont la source de la légitimité et rien ne devrait entraver leur liberté. Dans la version de droite, cela se traduit par une forte propension au libéralisme économique et par l'idée qu'un marché libre sera déterminé en fonction d'agents économiques individuels et non par une régulation de l'état. Dans la version de gauche, on metttra plutôt l'accès sur la liberté des moeurs, le droit à faire ce qu'on veut de son corps, de son intimité, etc.
Le problème est que les libertariens vivent dans un environnement déjà déterminé. Une majorité d'entre eux se trouvent donc en conflit avec un système déjà existant et s'associent avec des groupes d'influence politique. Dans la version de droite, ils seront facilement d'accord avec une vision "réactionnaire" - plus de simplicité dans la gestion, moins d'état, moins de régulation - mais ils ne soutiendront pas des limitations de moeurs pour autant.
Ils font de toute façon partie de ceux qui s'opposent vigoureusement au communisme compris comme contrôle de l'Etat sur un peu toute la société, et une société socialiste comme la France ne peut que faire frémir un libertarien, puisqu'il y a tant de fonctionnaires et de règles imposées. Cela n'empêchera pas ledit libertarien de goûter la douceur de vivre et de boire du bon vin. Simplement, il sera persuadé que cette douceur de vivre et ce vin seraient encore meilleures si les gens étaient libres de mener leur vie sans l'intervention de l'Etat.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
Re: 10 Greatest Libertarian Science Fiction Stories
Non... "socialisme" renvoie à des considérations socio-économiques — de partageRoland C. Wagner a écrit :Euh, tu oublies la question du duel et le coup du brassard…caliban a écrit : (…) L'Enfant de la science, qui (décrit) favorablement (une) société socialiste
des richesses, disons. Le rapport aux armes et les normes comportementales sont
un autre problème. Une société socialiste peut être ou non pacifiste, disposer ou non
d'une armée, de conscrits ou pas, autoriser ou non la détention et/ou le port d'armes
par les citoyens privés...
Heinlein suggère quelque par que "une société armée est une société polie"...
(maxime volontiers citée par certains libertariens...)
Un thème majeur du roman est celui de la courtoisie formelle. Les personnages positifs
en sont des tireurs compétents, mais qui n'ont pas eu besoin de participer à un duel
depuis des décennies. Il y a plusieurs exemples de désamorçage de situations
tendues, entre gens civilisés. Le seul "duel" du roman est en fait une tentative de meurtre.
Pour l'essentiel, les duels n'y concernent que les brutes épaisses, les "bullies"
(il y en a dans toutes les sociétés). L'idée est, si j'ose dire, qu'elles ne font pas long feu
dans une société armée. Et le brassard protège ceux qui ne souhaitent pas les
affronter à un moment donné, et acceptent donc formellement de leur céder le pas.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que L'Enfant de la science est un texte écrit en 1941,
qui met en scène une tentative de coup d'état par une clique fascisante. Une partie du
message politique est : "les coups de force, ça marche moins bien quand la population
a les moyens de résister" — à commencer, bien sûr, par des armes (Heinlein s'est
d'ailleurs fendu sur le même thème d'une nouvelle hors genre s'inspirant clairement
de la Résistance française, « Free Men »).
vil(e) libertarien(ne) !dracosolis a écrit :en gros c'est un peu comme les étiquettes de genre, tu décides que tu appartiens à l'un ou l'autre, voire tu décides rien du tout, mais les autres se chargent de contester^^
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- dracosolis
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