alors, les bisounours, j'ai rien dit...silramil a écrit :mais non, tu n'as pas changé...MF a écrit :premier constat : j'ai vieilli
... mais Dalida !
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alors, les bisounours, j'ai rien dit...silramil a écrit :mais non, tu n'as pas changé...MF a écrit :premier constat : j'ai vieilli
Evidemment de part ma formation de journaliste radio, je ne suis pas totalement convaincu. Mais, en presse écrite, on enseigne souvent aux journalistes qu'il faut "raconter une histoire", en quelque sorte mettre en scène l'information. Est-ce que cela peut marcher pour une critique d'un livre ? Je m'interroge... (et attention, pour moi une critique n'est pas une information puisqu'il y a à l'intérieur un point de vue personnel).dracosolis a écrit :ah tiens , je suis assez d'accord avec lui. Je vais réfléchir à cette façon de voir le trucjerome a écrit :[? Eric a souvent expliqué que pour lui une critique était une forme de fiction...
muhahahahaMF a écrit :alors, les bisounours, j'ai rien dit...silramil a écrit :mais non, tu n'as pas changé...MF a écrit :premier constat : j'ai vieilli
... mais Dalida !
Je suis bien d'accord ; et, là aussi, il me semble que selon certains critères (en particulier réédition) Le Disque Rayé (dernière réédition en 97) aurait plus le statut de classique qu'Ortog (dernière réédition en 87)silramil a écrit :Il y a plusieurs critères qui font un classique : la consécration par des instances, par exemple (ici, la réédition) ; la popularité continue ; la singularité artistique...troisième constat : Ortog a peut-être un statut de classique tout simplement parce qu'il est paru en tant que tel chez A&D Classiques ; si tel n'avait pas été le cas, je me demande si il l'aurait acquis ?
pas mieuxLe disque rayé est un des meilleurs Ruellan, avec Les Improbables, parce que c'est léger et grinçant en même temps.quatrième constat : Le Disque Rayé, pourtant paru seulement un an après Ortog et les Ténèbres n'a pas eu cette "consécration" ; mais, à mes yeux, si il y en a un des deux qui se présente comme un classique, ou plus exactement une référence, c'est bien celui-là
je ne suis pas sûre que le story telling soit le probloc,jerome a écrit :Evidemment de part ma formation de journaliste radio, je ne suis pas totalement convaincu. Mais, en presse écrite, on enseigne souvent aux journalistes qu'il faut "raconter une histoire", en quelque sorte mettre en scène l'information. Est-ce que cela peut marcher pour une critique d'un livre ? Je m'interroge... (et attention, pour moi une critique n'est pas une information puisqu'il y a à l'intérieur un point de vue personnel).dracosolis a écrit :ah tiens , je suis assez d'accord avec lui. Je vais réfléchir à cette façon de voir le trucjerome a écrit :[? Eric a souvent expliqué que pour lui une critique était une forme de fiction...
Certaines critiques de maîtres sont écrites comme des œuvres littéraires, que l'on peut prendre telles qu'elles et que l'on peut lire pratiquement sans connaître, voire à la limite s'intéresser aux, œuvres qui sont critiquées. Les exemples sont nombreux (les savoureuses critiques musicales de Debussy portant souvent sur des œuvres qui ne sont plus du tout (mais du tout de chez du tout) jouées aujourd'hui). Je classerais pas mal de critiques signées Philippe Curval dans ce genre, qui peuvent être savourées sans rien savoir (et en ne sachant jamais rien d'autre) des œuvres critiquées.jerome a écrit :
Est-ce la différence entre un blog, un site ou un journal par exemple ? Eric a souvent expliqué que pour lui une critique était une forme de fiction...
Il n'y a pas de différence pour ce qui est du rapport entre travail fourni et évaluation personnelle. Une critique adressée au travail ne vise pas l'individu (ou alors ce n'est pas une critique constructive).jerome a écrit : Est-ce la différence entre un blog, un site ou un journal par exemple ? Eric a souvent expliqué que pour lui une critique était une forme de fiction...
Il y a la bonne vieille distinction de Thibaudet entre la critique parlée (des journalistes, mais aussi de la simple conversation entre potes... ou sur des blogs et forums), la critique artiste (des écrivains, qui savent mieux que quiconque exprimer un point de vue personnel - une relation singulière à une oeuvre), et la critique universitaire (des professeurs, qui gardent une certaine distance à l'objet - parfois pour le pire quand ils transforment un texte intéressant en texte chiant, parfois pour le meilleur quand ils ajoutent des interprétations ou des informations).Lensman a écrit : Evidemment, pour moi, les écrivains (car il faut que ce soient des écrivains) qui font cela, je les juge en tant... qu' écrivains, et même lorsqu'ils me déplaisent fortement dans leurs appréciations, je les… apprécie. Même s'ils peuvent donner dans la vacherie, voire l'insulte. Mais ce sont des écrivains, cela change tout.
Oncle Joe
ah tu oublies les universitaires qui transforment un texte chiant en texte passionnantsilramil a écrit : Il y a la bonne vieille distinction de Thibaudet entre la critique parlée (des journalistes, mais aussi de la simple conversation entre potes... ou sur des blogs et forums), la critique artiste (des écrivains, qui savent mieux que quiconque exprimer un point de vue personnel - une relation singulière à une oeuvre), et la critique universitaire (des professeurs, qui gardent une certaine distance à l'objet - parfois pour le pire quand ils transforment un texte intéressant en texte chiant, parfois pour le meilleur quand ils ajoutent des interprétations ou des informations).
C'est schématique, mais pratique.
J'ai donc eu le nez creux en m'empressant de copier/coller ce petit bijou d'humour (ma moitié était pliée de rire en le lisant, on pourrait croire que Gérard connaît notre "petite dernière" de 19 ans tant c'est criant de ressemblance !).jerome a écrit :Gérard Klein est donc modéré.
c'est marrant, mais j'aimais bien la distinction de régime ontologique que fait Simon Bréan dans un autre filLensman a écrit :Certaines critiques de maîtres sont écrites comme des œuvres littéraires, que l'on peut prendre telles qu'elles et que l'on peut lire pratiquement sans connaître, voire à la limite s'intéresser aux, œuvres qui sont critiquées. Les exemples sont nombreux (les savoureuses critiques musicales de Debussy portant souvent sur des œuvres qui ne sont plus du tout (mais du tout de chez du tout) jouées aujourd'hui). Je classerais pas mal de critiques signées Philippe Curval dans ce genre, qui peuvent être savourées sans rien savoir (et en ne sachant jamais rien d'autre) des œuvres critiquées.jerome a écrit :Est-ce la différence entre un blog, un site ou un journal par exemple ? Eric a souvent expliqué que pour lui une critique était une forme de fiction...
Evidemment, pour moi, les écrivains (car il faut que ce soient des écrivains) qui font cela, je les juge en tant... qu' écrivains, et même lorsqu'ils me déplaisent fortement dans leurs appréciations, je les… apprécie. Même s'ils peuvent donner dans la vacherie, voire l'insulte. Mais ce sont des écrivains, cela change tout.