À ce compte-là, le côlon du célèbre chanteur de variétés l'est aussi.Lem a écrit :Attention, Xavier !Xavier Mauméjean a écrit :un monument de synchronicité.
Il me semble bien que…
(Argh !)
Ce concept est typiquement…
Métaphysique !!!
Retour sur l'Horizon: l'antho
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- Roland C. Wagner
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« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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- Soslan
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Je vais encore régaler le troll (j'vous dis pas demain) mais j'ai envie de rebondir sur le post de Dieu.
Cependant je vois une troisième voie après celles que tu opposent (et il me semble évident qu'il ya en a d'autres).
Il s'agit d'un thème qui me fascine : le registre païen de la tragédie, où les hommes sont les jouets des Dieux.
C'est un thème qui, même dépouillé du devoir "naturel" de se soumettre à cette "réalité", peut sembler d'un masochisme écoeurant à un homme du XXIème siècle, mais dont les lettres de noblesses touchent jusqu'à la notre littérature préférée : j'en veux pour preuve Lord Dunsany, et son illustre disciple qui a brillament marié ce thème à l'imaginaire scientifique, le Maître de Providence lui-même.
Question exorcisme masochiste de la fatalité, j'ai déjà évoqué les variations littérairement passionantes qu'en a donné Apollinaire (au Poète assassiné, je rajouterai L'Enchanteur pourrissant).
Voilà une nébuleuse thématique (je dis ça plutôot que thème) qui peut sembler très dérangeante quand on ne jure que par Kafka ou Swift, mais n'a rien d'une lamentation existentielle...surtout qu'elle j'exclut pas le courage et le stoïcisme (pour éviter davantage de troll, je précise tout de suite que je ne m'engage pas sur cette dernière philosophie).
Comme quoi, cette question de la littérature "pessimiste" , ca commence à ressembler à des poupées russes :P
Rien à redire en effet sur ces dieux de l'humour noir que sont Kafka et Swift, et tous leurs émules.Gérard Klein a écrit :
Il me semble qu'il y a une très grande différence entre la lamentation existentielle dans laquelle se complaisent trop d'écrivains français, en particulier en science-fiction, et l'humour noir, l'ironie, le scepticisme et la critique sociale, en attente d'autres catégories.
Kafka se considérait comme un humoriste, ne l'oublions pas. Et Swift l'était sûrement. Ils pourraient certes être considérés comme des pessimistes, mais des pessimistes comme ça, j'en redemande et je défile avec eux. Rien que leur existence et leurs œuvres améliorent le monde.
Cependant je vois une troisième voie après celles que tu opposent (et il me semble évident qu'il ya en a d'autres).
Il s'agit d'un thème qui me fascine : le registre païen de la tragédie, où les hommes sont les jouets des Dieux.
C'est un thème qui, même dépouillé du devoir "naturel" de se soumettre à cette "réalité", peut sembler d'un masochisme écoeurant à un homme du XXIème siècle, mais dont les lettres de noblesses touchent jusqu'à la notre littérature préférée : j'en veux pour preuve Lord Dunsany, et son illustre disciple qui a brillament marié ce thème à l'imaginaire scientifique, le Maître de Providence lui-même.
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Comme quoi, cette question de la littérature "pessimiste" , ca commence à ressembler à des poupées russes :P
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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C'est bizarre, je n'ai jamais réussi à me convaincre que Kafka donnait dans l'humour, même noir. Je veux dire : je sais ce qu'il a dit à ce sujet, et je connais la tradition critique (spécialement française) qui discerne cette qualité dans son œuvre mais de mon côté, quand je lis K., j'éprouve toujours une sorte de glaciation intérieure qui n'a vraiment rien d'humoristique. Je ne dois pas avoir l'équipement neurologique standard.
Faut avoir lu le soldat Chvéïk pour comprendre.Lem a écrit :C'est bizarre, je n'ai jamais réussi à me convaincre que Kafka donnait dans l'humour, même noir. Je veux dire : je sais ce qu'il a dit à ce sujet, et je connais la tradition critique (spécialement française) qui discerne cette qualité dans son œuvre mais de mon côté, quand je lis K., j'éprouve toujours une sorte de glaciation intérieure qui n'a vraiment rien d'humoristique. Je ne dois pas avoir l'équipement neurologique standard.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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- orcusnf
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la vf doit être mauvaise alors, car j'ai ri à la version allemande, qui était la vo ce me semble.Katioucha a écrit :Il lisait son histoire de gros cafard à ses potes en hurlant de rire. C'est un genre.Lem a écrit :C'est bizarre, je n'ai jamais réussi à me convaincre que Kafka donnait dans l'humour, même noir.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
- Soslan
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Je n'ai pas ri aux éclats à la Métamorphose en VF mais je me suis quand même rendu compte que c'était un texte profondément burlesque.orcusnf a écrit :la vf doit être mauvaise alors, car j'ai ri à la version allemande, qui était la vo ce me semble.Katioucha a écrit :Il lisait son histoire de gros cafard à ses potes en hurlant de rire. C'est un genre.Lem a écrit :C'est bizarre, je n'ai jamais réussi à me convaincre que Kafka donnait dans l'humour, même noir.
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D'autant plus que ça attire les robots (pas Kafka, le c*l*n de J*hnn*).jlavadou a écrit :Après cet agréable moment de détente, je prierai nos aimables contributeurs de bien vouloir éviter de trop continuer à flooder sur ce fil ma foi fort intéressant - cela n'empêche pas les hors-sujets, évitons juste de rebondir sur les rebondissements des rebondissements...
Merci !
Sinon, sauf erreur de ma part, le premier traducteur de La Métamorphose, c'était Alexandre Vialatte.
JDB
faites comme si j'étais pas là ...
c'est cool, dans ce fil vous êtes en train de refaire la totalité du forum mais avec un esprit de synthèse digne des plus grands. (manque plus que le semi-quadratin ...)
je :arrow:
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Malheureusement, les progrès de la science sont souvent comme une hache dans les mains d’un criminel pathologique - Albert Einstein
Oui, mais ça parle de quoi ? Je veux dire, je l'ai relue 3 fois, cette nouvelle, j'ai toujours rien compris. Je vois bien l'absurdité de l'univers, mais je comprends rien au fond de l'histoire : c'est quoi le rapport Delme/Pirate ? Quels sont les 4 mots de la lettre ? Bref, toutes ces ellipses dans le texte, que je n'ai pas su décrypter (s'il y a quelque chose à décrypter), et qui du coup m'ont un brin énervé.Katioucha a écrit :Le Maheva, c'est un peu l'ambiance Farenheit 451. Ou 1984 avec de la tendresse, ou du Kafka sans humour.