Les meilleures ventes d'Imaginaire 2011
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- bormandg
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Remarque, c'est surtout le problème du libraire. Qui, s'il est autre chose qu'un étalagiste de supermarché, peut très bien mélanger ses livres et guider les clients. Même que c'est un tel libraire (il en reste, mais l'espèce est classée "losers") qui arrivera, à l'occasion, à convaincre un fanatique GRR Martin d'acheter du Egan. Ce que ne fera pas un supermarché qui les aurait mélangés.
Modifié en dernier par bormandg le mar. janv. 31, 2012 10:43 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je n'avais ps vu l'intervention d'Erion, avec laquelle je suis parfaitement d'accord. Tout le monde à a y gagner, de faire des catégories, si elles ont du sens. Cela permet aux clients de s'y repérer. Or, la distinction SF et Fantasy a du sens, ce qui ne veut pas dire que l'on n'a pas le droit d'aimer les deux.
La distinction ne gène en rien le lecteur qui aime les deux, et en plus, elle rend service à celui qui préfère un genre plutôt qu'un autre. Pourquoi se priver de cet avantage?
Oncle Joe
La distinction ne gène en rien le lecteur qui aime les deux, et en plus, elle rend service à celui qui préfère un genre plutôt qu'un autre. Pourquoi se priver de cet avantage?
Oncle Joe
Parce que les [cochons]* préfèrent toujours voir moins de colonnes mais biens nourries que des tas de colonnes dont certaines faisant grise mine ?Lensman a écrit :La distinction ne gène en rien le lecteur qui aime les deux, et en plus, elle rend service à celui qui préfère un genre plutôt qu'un autre. Pourquoi se priver de cet avantage ?
[J'ai mis "cochons" mais ça se remplace selon le goût de chacun, hein...]*
Heu...
Les rayonnages , je m'en tape , puisque je les explore tous .
Le fait est que je trouve de moins en moins de S.F. à me mettre sous la dent .
La "faute" à qui ?
Je n'en sais rien mais je reviens sur ce qu'a dit Roland sur les précog. et autres talents , je me souviens d'une nouvelle : "Un monde de talents " , de Dick , dans le volume Histoires de mutants , j'avais adoré !
Cela représente pour moi , encore , ce que la S.F. est capable de produire de mieux .
Mais si on me dit que ce n'est pas de la S.F. , je pense qu'on ne peut représenter un genre à soi tout seul (à moins de s'appeler André Breton...) .
J'aimais les délires intellectuels que me proposaient Schachner , Dick , Sturgeon , Van Vogt , Heinlein et tous les autres .
J'aimais voguer sur les brises qu'ils proposaient .
Mon imaginaire y trouvait de quoi se sustenter et s'élever .
Depuis un certain temps , mon pauvre imaginaire se sustente mais ne s'élève guère...
Les rayonnages , je m'en tape , puisque je les explore tous .
Le fait est que je trouve de moins en moins de S.F. à me mettre sous la dent .
La "faute" à qui ?
Je n'en sais rien mais je reviens sur ce qu'a dit Roland sur les précog. et autres talents , je me souviens d'une nouvelle : "Un monde de talents " , de Dick , dans le volume Histoires de mutants , j'avais adoré !
Cela représente pour moi , encore , ce que la S.F. est capable de produire de mieux .
Mais si on me dit que ce n'est pas de la S.F. , je pense qu'on ne peut représenter un genre à soi tout seul (à moins de s'appeler André Breton...) .
J'aimais les délires intellectuels que me proposaient Schachner , Dick , Sturgeon , Van Vogt , Heinlein et tous les autres .
J'aimais voguer sur les brises qu'ils proposaient .
Mon imaginaire y trouvait de quoi se sustenter et s'élever .
Depuis un certain temps , mon pauvre imaginaire se sustente mais ne s'élève guère...
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
- bormandg
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Je crois que cela indique surtout que tu n'as plus la capacité de ressentir l'élévation, parce qu'il paraît toujours des oeuvres aussi nouvelles qu'avant. C'est toi qui as l'impression d'avoir atteint ton maximum, ce n'est pas qu'il ne paraît plus (même en France, après le filtrage par la traduction d'une partie des oeuvres étrangères) des oeuvres vraiment nouvelles et susceptibles de donner plus que de l'alimentation.Hoêl a écrit : Depuis un certain temps , mon pauvre imaginaire se sustente mais ne s'élève guère...
Ceci étant, mon carosse se prépare à redevenir citrouille, alors je m'en vais. See you later!
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Il aurait suffi d'afficher les 50 plus mauvaises ventes de SF et fantasy pour recenser le meilleur de l'imaginaire et raccourcir la discussion.Mais, dracosolis, qu'en tant qu'auteurs vous vous positionniez pour un livre donné, je le comprends bien ! Mais je ne comprends pas cette volonté de cloisonner. Je rappelle que Roland Wagner a commencé, sur ce fil, par s'agacer de la présence dans une liste de ventes, de torchons (la fantasy) et de serviettes (la sf).
- dracosolis
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voyons une omelette d'auteur, oui, oui, je voisMF a écrit :concerné # impliquéHerbefol a écrit :.
En poussant un peu, je dirais qu'on se cogne de savoir ce que pense l'auteur de la façon on vend son livre puisque ce n'est pas son métier, c'est celui de son éditeur.
ce sont les oeufs de l'auteur, tandis que ce sont les lardons de l'éditeur...
ou alors l'inverse...
ce sont des oeufs d'éditeur...
(vision de deux ou trois dir de coll majeurs en train de couver des bouquins dans la paille)
argh
(je viens de voir passer une licorne montée sur robocop, c'est normal ?)
gneuh

quel intérêt ?Soleil vert a écrit : raccourcir la discussion.

sinon Georges Joe, z'êtes un chouïa de mauvaise foi sincère, ^^ dans aucune librairie normale les rayons ne sont vraiment mélangés, la plupart du temps y'a fantasy, fantastique, SF assez bien montrés (sauf chez les sauvages, les supermarchés - et encore pas toujours -) donc quiconque cherche son truc dans un rayon le trouve s'il est toujours dispo
cela dit moi (toujours en tant que lectrice) comme ce sont les rayons ou je vais j'aime autant ne pas être obligé de me taper toute la fnac pour trouver les trois, see what I mean?
et pendant qu'on y est je commence à me demander un truc, si je connais des lecteurs purement fantasy, en fait je ne suis pas sûre de connaître des lecteurs pure SF, pas même vous deux...
en général, le lecteur de sfff est... un lecteur de sfff^^
(et parfois même le lecteur de sfff est un écrivain de sfff)
(je crains que ceux qui ont insisté pour le dire ici ou là n'aient raison, il y a une forte corrélation entre les trois genres, et pas seulement commerciale)
- Eons
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Mais si tapir, c'est que t'as pas mieux.Omnibus a écrit :Non mais tu ne peux pas critiquer le style du tapir.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- dracosolis
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Le problème soulevé ne se posait pas quand il n'y avait pas, ou pratiquement pas de Fantasy dans les librairies. La catégorie (j'évite "genre" pour ne pas froisser Georges...) n'existait pas. Depuis, elle a acquis son autonomie, elle est comprise et vue comme telle, et sa production est pléthorique. Dans ces conditions, qui sont nouvelles, la visibilité de la SF devient très faible, au milieu. La distinction physique s'imposerait, dans les librairies (tant qu'il y a des librairies). J'insiste, c'est une situation nouvelle.dracosolis a écrit :
sinon Georges Joe, z'êtes un chouïa de mauvaise foi sincère, ^^ dans aucune librairie normale les rayons ne sont vraiment mélangés, la plupart du temps y'a fantasy, fantastique, SF assez bien montrés (sauf chez les sauvages, les supermarchés - et encore pas toujours -) donc quiconque cherche son truc dans un rayon le trouve s'il est toujours dispo
cela dit moi (toujours en tant que lectrice) comme ce sont les rayons ou je vais j'aime autant ne pas être obligé de me taper toute la fnac pour trouver les trois, see what I mean?
et pendant qu'on y est je commence à me demander un truc, si je connais des lecteurs purement fantasy, en fait je ne suis pas sûre de connaître des lecteurs pure SF, pas même vous deux...
en général, le lecteur de sfff est... un lecteur de sfff^^
(et parfois même le lecteur de sfff est un écrivain de sfff)
(je crains que ceux qui ont insisté pour le dire ici ou là n'aient raison, il y a une forte corrélation entre les trois genres, et pas seulement commerciale)
Par ailleurs, les intervenants du Forum ne sont pas de bons exemples, ce sont des personnages qui se sont forgés leur goût et ont considérablement perfectionné leur système de reconnaissance des livres. On ne peut peu guère les comparer aux jeunes lecteurs encore inexpérimentés. Sans doute, le darwinisme littéraire fera que ceux qui s'y repèrent seront des étiqueteurs redoutables.Comme le colibri a long bec qui ne se nourrit que du pollen d'une fleur particulière... Mais si, d'un autre côté, si la fleur particulière est étouffée par les masses de marguerites tout autour et finit par disparaitre, je suis inquiet pour les colibris... c'est une analogie, hein...
On ne peut pas laisser faire le système darwinien tel quel, il faut une intervention directe de Dieu, qui l'a mis au point, pour un réglage plus fin (c'est une image...)
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mer. févr. 01, 2012 9:30 am, modifié 1 fois.
l'identification est simplissimedracosolis a écrit :voyons une omelette d'auteur, oui, oui, je voisMF a écrit :concerné # impliquéHerbefol a écrit :.En poussant un peu, je dirais qu'on se cogne de savoir ce que pense l'auteur de la façon on vend son livre puisque ce n'est pas son métier, c'est celui de son éditeur.
ce sont les oeufs de l'auteur, tandis que ce sont les lardons de l'éditeur...
ou alors l'inverse...
ce sont des oeufs d'éditeur...
herbi a réussi à la faire, sans même manifestement s'en rendre compte
il suffit de chercher le bon pronom
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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La question qui se pose c'est celle de l'identité même du rayon imaginaire en librairie. Il a fortement changé en quelques années.Lensman a écrit :Le problème soulevé ne se posait pas quand il n'y avait pas, ou pratiquement pas de Fantasy dans les librairies. La catégorie (j'évite "genre" pour ne pas froisser Georges...) n'existait pas. Depuis, elle a acquis son autonomie, elle est comprise et vue comme telle, et sa production est pléthorique. Dans ces conditions, qui sont nouvelles, la visibilité de la SF devient très faible, au milieu. La distinction physique s'imposerait, dans les librairies (tant qu'il y a des librairies). J'insiste, c'est une situation nouvelle.
Par ailleurs, les intervenants du Forum ne sont pas de bons exemples, ce sont des personnages qui se sont forgés leur goût et ont considérablement perfectionné leur système de reconnaissance des livres. On ne peut peu guère les comparer aux jeunes lecteurs encore inexpérimentés. Sans doute, le darwinisme littéraire fera que ceux qui s'y repère seront des étiqueteurs redoutables.Comme le colibri a long bec qui ne se nourri que du pollen d'une fleur particulière... Mais si, d'un autre côté, si la fleur particulière est étouffée par les masses de marguerites tout autour et finit par disparaitre, je suis inquiet pour les colibris... c'est une analogie, hein...
On ne peut pas laisser faire le système darwinien tel quel, il faut une intervention directe de Dieu, qui l'a mis au point, pour un réglage plus fin (c'est une image...)
Oncle Joe
Néanmoins la séparation pose quelques problèmes à résoudre. Comment on classe un auteur qui fait indifféremment de la SF, de la fantasy et du fantastique ? On vient de faire trois livres de George R.R.Martin, un en SF, un autre en fantastique et le troisième plutôt fantasy (avec du fantastique dedans mais la couv est clairement fantasy). Est-ce que les trois livres iront dans trois endroits différents de la librairie ? Que faire des éditeurs comme Lunes d'Encre qui mélangent les genres au fil des parutions ? Et quid de la bit lit et du young adult qui ont envahit le rayon imaginaire (mais parce qu'ils en font clairement partie) ?
Lors du dossier libraire, globalement, les réponses étaient plutôt hostiles à la séparation, l'argument "les lecteurs s'en tapent que ce soit de la SF ou de la Fantasy tant que c'est bon" revenant le plus souvent.
A suivre aussi l'expérience du Virgin Megastore. Dans le magasin des champs Elysées (notamment), ils ont décidé de séparer SF, Fantasy et Bit Lit sur les tables, tout en essayant de regrouper ensemble les livres d'un auteur même s'ils relèvent de genres différents... On verra si c'est concluant.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
- Roland C. Wagner
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- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Ben non, vu que « le meilleur » est en général dans la mid-list.Soleil vert a écrit :Il aurait suffi d'afficher les 50 plus mauvaises ventes de SF et fantasy pour recenser le meilleur de l'imaginaire et raccourcir la discussion.Mais, dracosolis, qu'en tant qu'auteurs vous vous positionniez pour un livre donné, je le comprends bien ! Mais je ne comprends pas cette volonté de cloisonner. Je rappelle que Roland Wagner a commencé, sur ce fil, par s'agacer de la présence dans une liste de ventes, de torchons (la fantasy) et de serviettes (la sf).
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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- Roland C. Wagner
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Comment classe-t-on un auteur qui fait indifféremment de la SF, du polar et du roman historique ?jerome a écrit :Comment on classe un auteur qui fait indifféremment de la SF, de la fantasy et du fantastique ?
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Qui existe depuis quelques dizaines d'années, quand même.Lensman a écrit :Le problème soulevé ne se posait pas quand il n'y avait pas, ou pratiquement pas de Fantasy dans les librairies. La catégorie (j'évite "genre" pour ne pas froisser Georges...) n'existait pas. Depuis, elle a acquis son autonomie, elle est comprise et vue comme telle, et sa production est pléthorique. Dans ces conditions, qui sont nouvelles, la visibilité de la SF devient très faible, au milieu. La distinction physique s'imposerait, dans les librairies (tant qu'il y a des librairies). J'insiste, c'est une situation nouvelle.
Quand je rend visite à une famille, j'aime bien aller dans une seule maison, s'il faut que je me tape 3 appart' dans 3 villes différentes, laissez tomber, j'irais que chez les gens où je vais voir le plus de monde d'un coup. Ils passeront mon bonjour aux autres.Par ailleurs, les intervenants du Forum ne sont pas de bons exemples, ce sont des personnages qui se sont forgés leur goût et ont considérablement perfectionné leur système de reconnaissance des livres. On ne peut peu guère les comparer aux jeunes lecteurs encore inexpérimentés. Sans doute, le darwinisme littéraire fera que ceux qui s'y repère seront des étiqueteurs redoutables.Comme le colibri a long bec qui ne se nourri que du pollen d'une fleur particulière... Mais si, d'un autre côté, si la fleur particulière est étouffée par les masses de marguerites tout autour et finit par disparaitre, je suis inquiet pour les colibris... c'est une analogie, hein...
On ne peut pas laisser faire le système darwinien tel quel, il faut une intervention directe de Dieu, qui l'a mis au point, pour un réglage plus fin (c'est une image...)
Oncle Joe
Séparer la SF du reste de 'limaginaire ?
Pour montrer que c'est le membre de la famille qui est sous perfusion et qu'il faut désormais aller à l'hopital pour le voir ?