La SF ne paie pas

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Lensman
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Message par Lensman » ven. juil. 16, 2010 8:44 pm

Kettch a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :La bit lit commence en 1994 avec la série des Vicky Nelson de Tanya Huff. Ensuite viendront les Anita Blake de Laurel K Hamilton
J'avais oublié de signaler un truc.
Le premier Anita Blake date de '93...
Et le premier Vicky Nelson date de '91.

Renseigne-toi un peu mieux
Un genre si récent, et déjà les querelles d'experts... J'adore ça ! la vie est belle !
A votre avis, quels seront les textes classiques de bit'lit que l'on lira encore dans, disons, 40 ans?
Oncle Joe

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bormandg
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Message par bormandg » ven. juil. 16, 2010 8:52 pm

Lensman a écrit :
Kettch a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :La bit lit commence en 1994 avec la série des Vicky Nelson de Tanya Huff. Ensuite viendront les Anita Blake de Laurel K Hamilton
J'avais oublié de signaler un truc.
Le premier Anita Blake date de '93...
Et le premier Vicky Nelson date de '91.

Renseigne-toi un peu mieux
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A votre avis, quels seront les textes classiques de bit'lit que l'on lira encore dans, disons, 40 ans?
Oncle Joe
Qui lira encore, après 2012? :twisted:
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Papageno
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Message par Papageno » sam. juil. 17, 2010 7:44 am

Un genre si récent, et déjà les querelles d'experts... J'adore ça ! la vie est belle !
A votre avis, quels seront les textes classiques de bit'lit que l'on lira encore dans, disons, 40 ans?
On doit se planter complètement dans notre compréhension de la bit'lit !
Parce que, si des lecteurs arrivent à lire avec plaisir ,de la bit'lit tel que, nous, on l'imagine, ça laisse pantois, et ça nous ne laisses plus beaucoup de choix
Ou, ces lecteurs, ont une façon de penser aussi éloigner de la notre, que la notre l'est de celle d'une mante religieuse.
Ou bien on se plante complètement!
La deuxième hypothèse étant la plus probable, je la retient... Car, si ce n'était pas le cas, j'aime mieux pas y penser ! ;-)

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Jean-Claude Dunyach
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Message par Jean-Claude Dunyach » sam. juil. 17, 2010 8:33 am

Papageno a écrit :
Un genre si récent, et déjà les querelles d'experts... J'adore ça ! la vie est belle !
A votre avis, quels seront les textes classiques de bit'lit que l'on lira encore dans, disons, 40 ans?
On doit se planter complètement dans notre compréhension de la bit'lit !
Parce que, si des lecteurs arrivent à lire avec plaisir ,de la bit'lit tel que, nous, on l'imagine, ça laisse pantois, et ça nous ne laisses plus beaucoup de choix
Ou, ces lecteurs, ont une façon de penser aussi éloigner de la notre, que la notre l'est de celle d'une mante religieuse.
Ou bien on se plante complètement!
La deuxième hypothèse étant la plus probable, je la retient... Car, si ce n'était pas le cas, j'aime mieux pas y penser ! ;-)
Je fais partie des gens qui aiment la bit'lit. J'en ai beaucoup lu, et j'entends bien continuer.
Aussi étrange que ça puisse paraître, c'est une littérature qui emprunte à la SF sa composante de réflexion sociétale, qui traite de façon assez fouillée des rapports de pouvoir, et en particulier des rapports de pouvoir entre les sexes - avec extension naturelle vers la dimension gay, lesbien, trans, etc. C'est une littérature qui parle de la difficulté de l'affirmation de soi dans un monde empli de stéréotypes et de petites cases, une littérature où l'on s'efforce de mettre en scène les étapes sans cesse renouvelées de la construction d'une personnalité - et d'une vision du monde qui va avec (vous avez dit "littérature pour adolescents" ?). C'est de l'affirmative action, et de ce côté-là je trouve qu'il y a une filiation évidente avec le mouvement hippie américain, avec un focus important sur l'idée de transgression vis-à-vis de l'idéologie ambiante. C'est à l'opposé de la littérature nombrilocentrée qu'on nous propose comme moderne en France, en ce moment.
C'est également, pour moi, une littérature de la métamorphose - comme la SF, là aussi - au sens où la difficulté est de vivre dans un monde devenu d'un seul coup beaucoup plus vaste et complexe. À la base de la bit'lit, il y a tout simplement la révélation comme quoi "les vampires/loups garous/feys/sorcier(e)s. existent, on est là, il va falloir faire avec nous". Dans les bouquins, il y a des gens qui prennent les armes, bien sûr, mais il y a surtout des gens qui s'efforcent, plus ou moins maladroitement, de reconstruire un système de pensée (en particulier religieux, car on touche à l'idée même de la mort et de la transfiguration) compatible avec cette nouvelle vision du monde.
De ce côté-là, la série True Blood est quand même archétypale, car elle se passe justement dans un coin des Etats-Unis rempli de "bouseux" (les rednecks, dont on se demande s'ils sont caricaturaux ou simplement décrits avec exactitude), de racistes, de fondamentalistes religieux de toute sorte... Et au milieu de tout ça débarquent des vampires, qui plaisent aux filles (et aux garçons, d'ailleurs) et qui sont chacun, individuellement, des Jésus Christ en puissance, offreurs d'immortalité, offreurs d'un sang qui fait tripper ceux qui le boivent, et destructeurs d'idées reçues.

Ca fait longtemps que je n'ai pas lu une histoire d'extraterrestre qui m'ait fait le même effet.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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Hoêl
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Message par Hoêl » sam. juil. 17, 2010 9:22 am

Jean-Claude Dunyach a écrit :
Papageno a écrit :
Un genre si récent, et déjà les querelles d'experts... J'adore ça ! la vie est belle !
A votre avis, quels seront les textes classiques de bit'lit que l'on lira encore dans, disons, 40 ans?
On doit se planter complètement dans notre compréhension de la bit'lit !
Parce que, si des lecteurs arrivent à lire avec plaisir ,de la bit'lit tel que, nous, on l'imagine, ça laisse pantois, et ça nous ne laisses plus beaucoup de choix
Ou, ces lecteurs, ont une façon de penser aussi éloigner de la notre, que la notre l'est de celle d'une mante religieuse.
Ou bien on se plante complètement!
La deuxième hypothèse étant la plus probable, je la retient... Car, si ce n'était pas le cas, j'aime mieux pas y penser ! ;-)
Je fais partie des gens qui aiment la bit'lit. J'en ai beaucoup lu, et j'entends bien continuer.
Aussi étrange que ça puisse paraître, c'est une littérature qui emprunte à la SF sa composante de réflexion sociétale, qui traite de façon assez fouillée des rapports de pouvoir, et en particulier des rapports de pouvoir entre les sexes - avec extension naturelle vers la dimension gay, lesbien, trans, etc. C'est une littérature qui parle de la difficulté de l'affirmation de soi dans un monde empli de stéréotypes et de petites cases, une littérature où l'on s'efforce de mettre en scène les étapes sans cesse renouvelées de la construction d'une personnalité - et d'une vision du monde qui va avec (vous avez dit "littérature pour adolescents" ?). C'est de l'affirmative action, et de ce côté-là je trouve qu'il y a une filiation évidente avec le mouvement hippie américain, avec un focus important sur l'idée de transgression vis-à-vis de l'idéologie ambiante. C'est à l'opposé de la littérature nombrilocentrée qu'on nous propose comme moderne en France, en ce moment.
C'est également, pour moi, une littérature de la métamorphose - comme la SF, là aussi - au sens où la difficulté est de vivre dans un monde devenu d'un seul coup beaucoup plus vaste et complexe. À la base de la bit'lit, il y a tout simplement la révélation comme quoi "les vampires/loups garous/feys/sorcier(e)s. existent, on est là, il va falloir faire avec nous". Dans les bouquins, il y a des gens qui prennent les armes, bien sûr, mais il y a surtout des gens qui s'efforcent, plus ou moins maladroitement, de reconstruire un système de pensée (en particulier religieux, car on touche à l'idée même de la mort et de la transfiguration) compatible avec cette nouvelle vision du monde.
De ce côté-là, la série True Blood est quand même archétypale, car elle se passe justement dans un coin des Etats-Unis rempli de "bouseux" (les rednecks, dont on se demande s'ils sont caricaturaux ou simplement décrits avec exactitude), de racistes, de fondamentalistes religieux de toute sorte... Et au milieu de tout ça débarquent des vampires, qui plaisent aux filles (et aux garçons, d'ailleurs) et qui sont chacun, individuellement, des Jésus Christ en puissance, offreurs d'immortalité, offreurs d'un sang qui fait tripper ceux qui le boivent, et destructeurs d'idées reçues.

Ca fait longtemps que je n'ai pas lu une histoire d'extraterrestre qui m'ait fait le même effet.
Là , tu m'as donné envie , je vais m'en lire un pour voir , c'est de qui et publié par qui ?
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » sam. juil. 17, 2010 9:50 am

Pour terminer sur la paranormal fantasy (bit lit chez nous), ce genre existe aussi parce qu'il n'est peut être plus possible aujourd'hui d'écrire de l'horreur dans un monde où ce que l'on annonce au journal télévisé est plus horrible que le roman d'horreur le plus gore. Guerre, crise économique, terrorisme, faits divers sordides, gangs. La réalité est telle que pour aimer l'horreur il faut être masochiste aujourd'hui. Et il faut donc réorienter toute une mythologie créée par le fantastique vers autre chose. La bit lit était une de ces orientations possibles.
Et il est clair que d'autres viendront.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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Erion
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Message par Erion » sam. juil. 17, 2010 10:15 am

Fabien Lyraud a écrit :Pour terminer sur la paranormal fantasy (bit lit chez nous), ce genre existe aussi parce qu'il n'est peut être plus possible aujourd'hui d'écrire de l'horreur dans un monde où ce que l'on annonce au journal télévisé est plus horrible que le roman d'horreur le plus gore. Guerre, crise économique, terrorisme, faits divers sordides, gangs. La réalité est telle que pour aimer l'horreur il faut être masochiste aujourd'hui. Et il faut donc réorienter toute une mythologie créée par le fantastique vers autre chose. La bit lit était une de ces orientations possibles.
Et il est clair que d'autres viendront.
C'est sûr, avant notre époque, le monde vivait en paix, pas de guerres, pas de génocides, pas de catastrophes, pas d'incendies.

Ah, 39-45, quelle heureuse époque, 1929, fameuse année aussi. La glorieuse époque où les USA et l'URSS construisaient un arsenal nucléaire gigantesque, c'était la joie et le bonheur. On ne savait rien du Vietnam, on ne savait rien de la guerre d'Algérie, quelle époque merveilleuse, alors on s'offrait du frisson pour rien. Vu que le monde était magnifique.
Hm, 1968, où ça ?

Fabien, c'est pas beau de boire en rédigeant des posts.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » sam. juil. 17, 2010 10:46 am

On ne savait rien du Vietnam, on ne savait rien de la guerre d'Algérie, quelle époque merveilleuse, alors on s'offrait du frisson pour rien. Vu que le monde était magnifique.
Hm, 1968, où ça ?
Oui. Mais quand on sait qu'aujourd'hui une proportion non négligeable d'Américain assiste à un meurtre au cours de leur vie. 50 % des jeunes afro américains sont victimes d'une mort violente avant l'âge de 18 ans. Ce ne sont plus des conflits lointains, c'est l'horreur à nos portes. Ajouter à ça qu'il y a un nombre croissant d'affaires sordides. Les média nous font comprendre qu'il existe une horreur quotidienne et nous font peur avec. Or le quotidien basculant dans l'horreur c'est justement ce que propose la littérature d'horreur. A partir du moment où le basculement du quotidien dans l'horreur devient une réalité tangible, la littérature d'horreur ne constitue plus un moyen d'évasion possible. Et ce d'autant plus que le monde est dans une période relativement sombre en plus.
Tu me rétorquera que pendant la crise de 29 il y a eu Lovecraft et d'autres auteurs. Mais ce n'était pas la même chose. Il décrivait certes le basculement du réel dans une certaine horreur mais faisait dans une certaine démesure, allant chercher dans le cosmique. Cette horreur cosmique n'était pas non plus une littérature d'horreur banale. Là aussi c'était une stratégie pour sortir la littérature d'horreur du quotidien et l'amener à un autre niveau. C'est dans le quotidien pourtant que Matheson et Shirley Jackson vont ramener la littérature d'horreur après guerre et c'est dans cette horreur psychologique que s'illustrera Stephen King.
Ah, 39-45, quelle heureuse époque, 1929, fameuse année aussi. La glorieuse époque où les USA et l'URSS construisaient un arsenal nucléaire gigantesque, c'était la joie et le bonheur.
Ce qui a fait les affaires de la Sf d'ailleurs qui pouvait être une force de contestation et de création d'utopie en réaction à ces excès.

L'âge d'or de l'horreur américaine c'est les années 70 et 80 tout de même. Auparavant même si cette littérature existe de manière importante, elle reste quantitativement modeste par rapport à la SF. La déferlante de l'horreur ou plutôt la domination du courant horrifique dans le fantastique moderne c'est dans les années 70 qu'il commence. La figure marquante sera Stephen King mais il y aura aussi Dean R Koonz ou Graham Masterton (même si lui commence à la fin des années 60).
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Erion
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Message par Erion » sam. juil. 17, 2010 10:58 am

Fabien Lyraud a écrit :
On ne savait rien du Vietnam, on ne savait rien de la guerre d'Algérie, quelle époque merveilleuse, alors on s'offrait du frisson pour rien. Vu que le monde était magnifique.
Hm, 1968, où ça ?
Oui. Mais quand on sait qu'aujourd'hui une proportion non négligeable d'Américain assiste à un meurtre au cours de leur vie. 50 % des jeunes afro américains sont victimes d'une mort violente avant l'âge de 18 ans. Ce ne sont plus des conflits lointains, c'est l'horreur à nos portes.

Parce que 1914-1918, personne ne l'a vécu ????? C'était pas l'horreur à notre porte peut-être ?
Et pourquoi les FILMS d'horreur ne se sont jamais aussi bien portés que maintenant, si vraiment les gens ne supportaient pas ça ? Les histoires de zombie fonctionnent très bien, merci pour elles. Même les comics sont à la sauce zombie actuellement.
On a même des revisitations zombie de Pride and Prejudice et d'Abraham Lincoln.

Non, l'horreur a toujours autant de succès, aucune évolution de ce côté-là. Peut-être pas en France, mais aux USA, ils ont beau voir de la violence partout comme tu dis, ça les empêche nullement d'en lire et d'en voir.
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Aldaran
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Message par Aldaran » sam. juil. 17, 2010 1:41 pm

Fabien Lyraud a écrit :Oui. Mais quand on sait qu'aujourd'hui une proportion non négligeable d'Américain assiste à un meurtre au cours de leur vie. 50 % des jeunes afro américains sont victimes d'une mort violente avant l'âge de 18 ans. Ce ne sont plus des conflits lointains, c'est l'horreur à nos portes. Ajouter à ça qu'il y a un nombre croissant d'affaires sordides. Les média nous font comprendre qu'il existe une horreur quotidienne et nous font peur avec.
HS impardonnable à basculer dans le fil 3615 /
Ça a l'air d'être tellement confortable, chez toi. Tu sors tout de même une ou deux fois par an, quand même ? Est-ce que tu ne t'ennuie pas trop devant ta télé ?
HS impardonnable à basculer dans le fil 3615 /

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Jean-Claude Dunyach
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Message par Jean-Claude Dunyach » sam. juil. 17, 2010 2:13 pm

Fabien Lyraud a écrit :Pour terminer sur la paranormal fantasy (bit lit chez nous), ce genre existe aussi parce qu'il n'est peut être plus possible aujourd'hui d'écrire de l'horreur...
La bit'lit n'a pas autant à voir avec l'horreur que tu sembles le croire. Avec l'excès, oui. Avec la transgression, certainement. Mais l'horreur pure, c'est un autre registre. Dans un bouquin de bit'lit', le monde est dur, cruel, dangereux (au même titre que la réalité de la télé), mais il n'est pas désespérant. Et on peut s'y faire sa place.
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » sam. juil. 17, 2010 2:22 pm

Et puis y a des bouquins de bit'lit qui sont fun.

Faudrait pas l'oublier.

Hein ?

Tiens, Soulless, par exemple.

Y a même une machine steampunko-kafkaïenne.

Si, si !
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Gérard Klein
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Re: La SF ne paie pas

Message par Gérard Klein » sam. juil. 17, 2010 6:39 pm

Lensman a écrit : Des auteurs qui ont toujours rêvé d'écrire de la bit-lit, ça n'existe pas (on me trouvera une ou deux exceptions pour la forme, mais sérieusement...)
Oncle Joe
Simple, Sheridan le Fanu, Bram Stoker, Ann Rice (elle est passée maintenant aux anges), Stéphanie Meyer.
C'est certainement lié à des gènes défectueux ou à des traumatismes dans leur enfance, parce que ça les a pris très tôt; mais le problème, c'est que c'est contagieux même si les épidémies sont séparées de longs temps d'endémie nulle ou presque.
Je travaille à un vaccin d'après la formule Matheson améliorée.
Je pense le tester sur Dunyach qui semble méchamment atteint.

Toutefois, j'ai un effet secondaire, dit effet Rice, qu'il me faut parvenir à éliminer. Le vaccin actuel transforme les vampires et autres loups-garous en anges.
Imaginez Dunyach avec de grandes ailes blanches…

Pour ce que j'ai lu, profession oblige, Rice, Meyer et qq autres, c'est vraiment de la sous-merde, surtout la seconde. Je n'arrive généralement pas au bout des livres tellement je m'ennuie.
Mon immortalité est provisoire.

Kettch
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Message par Kettch » lun. juil. 19, 2010 2:41 pm

Mince, je m'étais attendu à un message plus ou moins intelligent qui donnerait des éléments factuels, donné par un éditeur, sur le pourquoi d'une éventuelle médiocrité de la bit'lit.
Et là, on est juste dans le ressenti, mâtiné d'aprioris.

Mais bon...
Personnellement, je retrouve dans cette sous-merde (pas Meyer, mais il existe quantité de séries et d'auteurs autres) tout ce que je ne retrouve plus ailleurs, notamment dans une grande partie de la SF actuelle telle qu'elle paraît en France.
A savoir une lecture de détente, fun, rapide, avec des petites séries où l'on suit des personnages et leur évolution. C'est à dire un peu le genre d'esprit qu'avait la collection Anticipation.

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Aldaran
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Message par Aldaran » lun. juil. 19, 2010 2:56 pm

Kettch a écrit :A savoir une lecture de détente, fun, rapide, avec des petites séries où l'on suit des personnages et leur évolution. C'est à dire un peu le genre d'esprit qu'avait la collection Anticipation.
Oué, on va retomber dans les mêmes désaccords, mais bon...
La lecture, quelle qu'elle soit, c'est de la détente, non ? Je n'arrive pas bien à voir ce que serait une "lecture de non-détente".
Et il ne faudrait pas non plus voir comme anormales les personnes qui n'aiment pas plus que ça les lectures trop faciles. Et qui en lisent probablement (rien que pour savoir de quoi elles parlent) mais qui n'éprouvent pas tant que ça l'envie d'en parler et encore moins d'en faire LE truc génial à défendre à tout prix parce que ça existe...
Une lecture compliquée, c'est fun aussi je trouve.

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