Je pense que les champs, effectivement, y sont pour beaucoup.Anne a écrit :C'est marrant, ce que tu dis, parce qu'il y a grosso modo la même ambiance dans en attendant l'orage et Arlis (ça doit être les champs...)

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Non, je voulais juste dire qu'on ne peut plus dire "notre quotidien" quand il s'agit d'un livre écrit il y a longtemps, mais je n'arrive pas à m'expliquer sans m'embrouiller encore plus, dirait-on.Anne a écrit :Le fantastique est difficilement dépassé quand il fait appel à nos peurs profondes (tout le talent de King tient à ça).
Tu trouves que le fantastique anglais XIXeme est dépassé, toi? Le quotidien n'est qu'un décor, un point de départ, dans ce cas précis.
Ce que je voulais dire avant de m'emmêler les pinceaux, donc, c'est que j'avais constaté que pour pas mal de lecteurs, la question du décor pouvait être rédhibitoire. En gros, s'ils cherchent un livre se passant dans un monde imaginaire et qu'ils tombent sur un bouquin fantastique qui se passe en France de nos jours, ils le reposent souvent sans prendre la peine de le feuilleter.Le quotidien n'est qu'un décor, un point de départ, dans ce cas précis.