Oh, je trouve que l'article n'est pas mal du tout. Il s'adresse à un grand public aux préoccupations assez éloignées de l'uchronie. Comme tel, il me semble livrer des informations essentielles et bien organisées.
Je le trouve plus précis que
ce texte, par exemple...
Le journaliste n'avait pas la place d'utiliser toutes les infos données par Eric Henriet ou moi, mais il donne beaucoup de détails, quand même.
Voici ce que j'avais indiqué concernant les points soulevés :
L’uchronie comprend tout texte fictionnel postulant une divergence autonome des événements historiques, par rapport à ce que nous en savons. Il faut donc la distinguer des récits de voyages dans le temps (qui présentent des modifications provoquées par des voyageurs temporels, volontairement ou non) et des récits d’histoire secrète (qui imaginent que des événements, importants ou mineurs, se sont déroulés sans qu’aucun historien n’en ait trouvé la trace, par exemple l’enlèvement de Louis XIV imaginé par Dumas dans Le Vicomte de Bragelonne). Elle partage des traits communs avec le steampunk (récit situé dans une ambiance XIXe siècle, et postulant des avancées techniques fondées sur l’acier et la vapeur), mais ne se confond pas avec lui.
Mais je dois dire qu'une définition trop rigide de l'uchronie est regrettable - l'intervention d'un voyageur temporel qui donne lieu à une modification étudiée en détail me semble pouvoir entrer dans une même catégorie.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.