Le coeur du genre, c'est le futur, c'est l'idée que le monde change tout le temps, que plus on le connaîtra, moins on le connaîtra. C'est ça qui fait peur à beaucoup, et qui séduit (au moins fictivement, parce qu'il ne faut pas se leurrer) certains.Lem a écrit :Ça n'amène évidemment aucune certitude mais ça permet de continuer à jouer avec des concepts qui sont décrétés culturellement nuls partout ailleurs. Ça permet de rêver. Ça permet de spéculer, ça permet de garder les prodiges dans le champ des possibles – et c'est très suffisant. Ce qui compte, c'est le plaisir qu'on y prend, la sidération cognitive dont parle Bozzeto, le sense of wonder. C'est ça, le cœur du genre.Lensman a écrit :Il me semble qu'en SF, on en a lu pas pas mal en commun... Et tu trouves que ça amène de quelconques certitudes? ça montre plutôt que ce sont des questions sans réponse (et qu'il vaudrait mieux ne pas se poser si on est de tempérament inquiet).
Après, le fait que ce soit "culturellement" nul, ou pas, qu'est-ce que ça peut faire? La SF existe, elle fonctionne, elle n'a pas besoin de diplôme donné par je ne sais qui.
Oncle Joe