Lem a écrit :
Généralement, oui. Mais parfois, et même assez souvent, non. Encore une fois : je ne dis pas que la science n'est pas centrale dans la SF (ni le futur, d'ailleurs). Je dis qu'il y a trop de textes classiques qui leur échappent pour qu'on puisse en faire des éléments de définition.
Eh bien, on avance (j'ironise un peu...), ou j'avais mal compris. Il me semblait avoir lu un ou deux passages où tu disais que le futur n'était pas central dans la SF.
Et on revient sur le problème logique d'une définition: il faut tout de même que ces aspect s(science et futur) sautent aux yeux comme conséquence de la définition, si tu tiens à en faire une. Et non pas qu'on soit obligé de la retourner dans les sens pour finir par se dire que, tout de même, oui, elle n'exclut pas le futur (cf. la théorie de Maurice Renard).
Maintenant, une part de ce malentendu vient de ce que tu tiens à donner une définition de la SF, problème qui me semble ne pas avoir de solution, ne serait que parce que la SF est un système qui évolue sans arrêt, et que parler de SF du temps de Wells, ce n'est pas parler de SF aujourd'hui (de l'eau a coulé sous les ponts, au niveau du genre et du monde environnant).
J'ai l'impression qu'en fait, et c'est en gros ce que tu dis dans ce message, tu t'intéresses particulièrement à un aspect de la SF Mais à UN aspect seulement. Un aspect passionnant, fascinant, etc., mais dont je ne parviens pas à comprendre pourquoi tu voudrais, en le définissant, définir l'ensemble de la SF.
tu nous aurais dit dès le début: je vais faire une théorie de la branche paradoxale de la SF (exemple, le genre de trucs qu'il y a dans les voyages dans le temps), on aurait tous compris, on se serait frité sur des tas de concepts, on se serait balancé des textes et des théories en veux-tu en voilà, mais pas avec cette impression pénible que tu cherches à réduire la Sf à CET aspect particulier, comme si c'était la seule chose vraiment importante dans ce phénomène culturel autrement complexe et riche.
Oncle Joe