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Dans le monde idéal, non seulement il y a des étiquettes, mais aussi des collections ET un(e) directeur de collection. Ce dernier est censé avoir du goût, se préoccuper de celui de ses lecteurs supposés, réfléchir aux textes un peu "décalés" par rapport au genre qu'il a envie de leur faire connaître et qui ne correspondrait pas exactement aux critères stricts, etc. Ces interactions entre genres, auteurs, lecteurs, directeurs de collection… et étiquettes, sont importantes.
Oncle Joe
Oncle Joe
Tiens d'ailleurs je me suis toujours demandé dans quel sous-genre on étiquette PKD? SF paranoiaque?
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Avec le temps, j'en suis venu à développer une capacité (un sixième sens ?) me permettant d'identifier quels bouquins vont me plaire ou non et quels bouquins sont mauvais ou non.
Et lorsque je subodore qu'un roman/recueil/tout le toutim est une belle merde, ou qu'il ne va pas me plaire, à sa lecture cela se confirme.
Mais à vrai dire, je me risque de moins en moins à perdre mon temps à vérifier, la vie étant trop courte.
Et lorsque je subodore qu'un roman/recueil/tout le toutim est une belle merde, ou qu'il ne va pas me plaire, à sa lecture cela se confirme.
Mais à vrai dire, je me risque de moins en moins à perdre mon temps à vérifier, la vie étant trop courte.
- Soslan
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Le plus compliqué, c'est pas forcménrt els oeuvres qui mélangent les genres, c'est vraiment celles qui n'en appartiennet à aucun reconnus éditorialementgutboy a écrit :M'ouais. Les étiquettes c'est bien utile dans 95% des cas quand même.
Moi ça me va bien de savoir que Baxter écrit de la SF et BHL des conneries.
La difficulté apparait dans les 5% de livres qui, soit recoivent une étiquette qui n'est pas bonne (c'est assez rare en littérature de genre), soit au contraire reçoivent une étiquette alors qu'il pourraient-devraient en porter plusieurs.
Le mec qui sort son épée pour aller délivrer la princesse emprisonnée dans le château du méchant magicien noir, c'est de la Fantasy.
Le mec qui défourraille au rayon laser et pilote son vaisseau spatial à vitesse hyperluminique, c'est de la SF.
Le mec qui sort son épée-laser et pilote son vaisseau spatial pour aller délivrer la princesse, ça se complique un chouia pour lui coller une étiquette unique.
Vous me direz: alors pourquoi ne pas lui coller toutes les étiquettes qui lui vont? Parce que l'on cherche à vendre à des clients. Pardon, on cherche à trouver le public pour le livre, le film. Bref, on cherche à se repérer. De deux cotés d'ailleurs.
Tout le monde sait que si on colle plusieurs étiquettes à un objet, ce n'est plus du classement, c'est le foutoir et on n'y retrouve plus rien.
Si on dit que c'est de l'HeroicFantasydeScienceFiction, on ne vend ni aux grossiers amateurs de Fantasy (hahaha, c'est vraiment trop drôle ça, des amateurs de Fantasy. Hahahaha, j'arrive même pas à croire qu'il y a des gens qui lisent de la Fantasy, encore moins qui aiment ça!), ni aux raffinés amateurs de SF.
Sans doute il vaut mieux une étiquette insuffisante qui rend le classement lisible que plusieurs étiquettes qui le rendent illisible.
Cf la 4ème de couv' d'Hadès Palace de Francis Bertelot : "fantastique ? réalisme magique ?".
Dans le paysage éditirial francais, le fantastique est reconnu, mais pas la réalisme magique. Tu m'étonne que des génies comme Berthelot soient encore peu connus.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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