La veillée de Newton - Ken MacLeod
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- marc
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La veillée de Newton - Ken MacLeod
La veillée de Newton de Ken MacLeod vient de paraître chez Bragelonne.
Au 24ème siècle Lucinda Carlyle et son commando se retrouve sur Eurydice. Elle a emprunté le réseau de portails dirigés par son clan. Eurydice a été peuplé par des humains qui ont fuit le ravissement funèbre trois siècles plus tôt sur Terre. Sur cette planète se trouve un artefact d’un kilomètre de haut créé par les IA, que les Carlyles veulent s'approprier (c’est ce qu’on appelle l’archéologie de combat). Le problème, c'est qu'en franchissant le portail, Lucinda a réveillé des IA qui dormaient depuis trois siècles et étaient à l'origine de la guerre et de l'exode d'une partie de l’humanité. Elle est faite prisonnière par les eurydiciens. Voilà le point de départ du livre.
Sans aller plus loin, on pourrait dire que cela commence très bien. Ken MacLeod nous présente différentes factions qui ont survécues au ravissement funèbre (des américains, des européens et des japonais, mais aussi les Carlyles plus considérés comme un clan de forbans). Les humains ont colonisés une partie de la galaxie et utilisent des portails pour se rendre d’un monde à l’autre, ou des trous de verre avec des vaisseaux spatiaux. Eurydice est une civilisation découverte par les Carlyles.
Dans ce monde futuriste la mort n’est pas vraiment la mort. Une personne meurt et la copie de sa personnalité est réintégrée dans un nouveau corps. Donc des entités peuvent avoir plusieurs siècles d’existence.
MacLeod se perd à faire référence au XXème et XXIème siècles. A croire que pendant les 3 siècles qui suivent, il ne s’est rien passé en dehors de l’expansion de l’humanité. Il nous parle de pièce de théâtre dont les personnages sont des communistes du XXème siècle. Reste l’intrigue de l’artefact qui est l’objet de convoitise des différents protagonistes. Cela ne 'étonnerait pas qu'un jour on donne une suite à ce livre.
J’attendais beaucoup de ce livre, surtout après avoir lu La division Cassini. Si il a bien commencé sur les chapeaux des roues, j'ai dû me forcer pour le terminer. Finalement c’est un livre de SF moyen.
Au 24ème siècle Lucinda Carlyle et son commando se retrouve sur Eurydice. Elle a emprunté le réseau de portails dirigés par son clan. Eurydice a été peuplé par des humains qui ont fuit le ravissement funèbre trois siècles plus tôt sur Terre. Sur cette planète se trouve un artefact d’un kilomètre de haut créé par les IA, que les Carlyles veulent s'approprier (c’est ce qu’on appelle l’archéologie de combat). Le problème, c'est qu'en franchissant le portail, Lucinda a réveillé des IA qui dormaient depuis trois siècles et étaient à l'origine de la guerre et de l'exode d'une partie de l’humanité. Elle est faite prisonnière par les eurydiciens. Voilà le point de départ du livre.
Sans aller plus loin, on pourrait dire que cela commence très bien. Ken MacLeod nous présente différentes factions qui ont survécues au ravissement funèbre (des américains, des européens et des japonais, mais aussi les Carlyles plus considérés comme un clan de forbans). Les humains ont colonisés une partie de la galaxie et utilisent des portails pour se rendre d’un monde à l’autre, ou des trous de verre avec des vaisseaux spatiaux. Eurydice est une civilisation découverte par les Carlyles.
Dans ce monde futuriste la mort n’est pas vraiment la mort. Une personne meurt et la copie de sa personnalité est réintégrée dans un nouveau corps. Donc des entités peuvent avoir plusieurs siècles d’existence.
MacLeod se perd à faire référence au XXème et XXIème siècles. A croire que pendant les 3 siècles qui suivent, il ne s’est rien passé en dehors de l’expansion de l’humanité. Il nous parle de pièce de théâtre dont les personnages sont des communistes du XXème siècle. Reste l’intrigue de l’artefact qui est l’objet de convoitise des différents protagonistes. Cela ne 'étonnerait pas qu'un jour on donne une suite à ce livre.
J’attendais beaucoup de ce livre, surtout après avoir lu La division Cassini. Si il a bien commencé sur les chapeaux des roues, j'ai dû me forcer pour le terminer. Finalement c’est un livre de SF moyen.
Modifié en dernier par marc le sam. sept. 09, 2006 8:03 am, modifié 2 fois.
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- marc
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Je voudrais ajouter qu'en matière d'entité sauvegardée je donnerais la préférence à Carbone modifié de Richard Morgan. Et dans le combat des humains contre les machines/IA, le cycle Berseker de Saberhagen me semble préférable. MacLeod n'atteint pas le niveau de ses compatriotes anglosaxons : Banks, Hamilton, Reynolds, Stross.
Modifié en dernier par marc le sam. sept. 09, 2006 8:07 am, modifié 1 fois.
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- Eric
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He ben Stross, pour l'instant je n'ai lu que le premier tome des Princes-Marchands, et je dois bien dire que j'ai été plutôt déçu. J'avais tellement entendu de bien sur lui, que là, j'ai trouvé ça assez convenu.
Alors peut-être que c'est une mauvaise pioche. On verra la suite.
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"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Charles Stross se lit facilement, par exemple avec Aube d'acier. Je dois encore lire sa suite Crépuscule d'acier. Mais je pense qu'il ne fallait pas commencer par Le bureau des atrocités qui donne une autre image de l'auteur. Heureusement, j'ai évité ce livre. Reste que je préfère Stross à MacLeod
Modifié en dernier par marc le ven. sept. 08, 2006 10:43 pm, modifié 1 fois.
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En l'occurence ce n'est pas que le tout soit dénué d'humour, mais ça fait un peu "en roue libre". On sent l'aisance de l'auteur, mais pas vraiment le mordant. Pour un peu, ça pourrait presque ressembler à un bouquin de nécessité (genre impôts, pression de l'éditeur...)K2R2 a écrit :Dès qu'il abandonne ce côté humour décalé, Stross devient pénible, voire franchement conventionnel.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Ah, ben moi j'aurais plutôt dit "malheureusement". Le bureau des atrocités est vraiment un très bon livre, une véritable bouffée d'air frais de par son imagination débordante et son humour cynique. Seul écueil, le style pas tout à fait maîtrisé de Stross, qui n'est assurément pas une grande plume, mais compense par son dynamisme et son inventivité.marc a écrit :Heureusement, j'ai évité ce livre.
Mais bon, vous faites comme vous voulez.
Le bureau des atrocités fait partie de ce que j'ai lu de mieux cette année.Eric a écrit :He ben Stross, pour l'instant je n'ai lu que le premier tome des Princes-Marchands, et je dois bien dire que j'ai été plutôt déçu. J'avais tellement entendu de bien sur lui, que là, j'ai trouvé ça assez convenu.
C'est un mélange humoristique de lovecraft et de stephenson.
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Et l'Aube et le Crépuscule d'Acier ? Ça donne quoi au juste ?
Pour l'instant je suis plutôt d'accord avec K2R2 niveau style. C'est franchement léger. Trop même si on considère que ce genre d'écriture nécessite une précision diabolique, ne serait-ce que pour éviter les malentendus ?
Pour l'instant je suis plutôt d'accord avec K2R2 niveau style. C'est franchement léger. Trop même si on considère que ce genre d'écriture nécessite une précision diabolique, ne serait-ce que pour éviter les malentendus ?
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Nous sommes d'accord. A ceci prêt que le propos me dérange un peu. C'est idée de coller le libéralisme partout m'agace. Alors je lui accorde le bénéfice du doute (je suis allé lire plusieurs interview pour mieux situer le monsieur politiquement), mais si c'est du second degré, le style manque cruellement de mordant.rmd a écrit :Au contraire, le premier tome des princes marchand est d'une lecture agréable mais peut-etre trop léger.
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