On reparle du numérique.
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Les bibliothèques, par exemple. C'est ce que fait la Bibliothèque Nationale avec Gallica. Ce que l'on va consulter sur leur site (remarquable) est fait sous leur garantie. Certes, ils pourraient trafiquer leurs propres archives...bormandg a écrit : On arrivera alors à la négation absolue: tout le monde croira avoir une copie frelatée, plus personne n'aura confiance en rien.
Sinon, remarque: même si tout le monde (enfin ceux qui ont un minimum de compétence) peut le faire, qui le fera effectivement? Et surtout qui le fera de façon massive et organisée?
Mais de toute façon, il n'y a pas le choix. N'importe qui peut balancer des trucs trafiqués sur le Net. Il n'y a pas d'autre option que de sélectionner les sources que l'on va considérer comme sûres, parce qu'elles se seront bâti une réputation de sérieux et d'intégrité. C'est comme ça dans toutes les activités humaines, hein...
Aller chercher un document à sa source est un bon réflexe, et même souvent une obligation, à partir du moment ou tout et n'importe quoi (donc des copies non fiables, sans mention d'origine sérieuse, voire piratées) est balancé sur le Net par n'importe-qui.
Oncle Joe
- Eons
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Les trucs trafiqués, volontairement ou pas, ça peut mener loin.
Comme dans cette histoire :
Comme dans cette histoire :
Un jeune prêtre, frais émoulu du séminaire d’Aix en Provence, est nommé au Vatican.
Comme il est sorti major de sa promotion, on lui a laissé le choix du service.
Étonnant mais il choisit le service des archives secrètes.
La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres prêtres à recopier les anciens canons et règles de l'église.
Or il remarque que ces prêtres effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux.
Il va voir le père supérieur et lui fait remarquer que si quelqu'un a fait une petite erreur
dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures.
Le père supérieur lui répond :
– Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions toujours à partir de la copie précédente, mais ta remarque est judicieuse, mon fils.
Le lendemain matin, le père supérieur descend dans les profondeurs du sous-sol du Vatican, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés non les copies, mais les manuscrits et parchemins originaux.
Cela fait des siècles que personne n'y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts.
Il y passe la journée tout entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie.
Les heures passent et l'inquiétude grandit en haut.
À tel point que le jeune prêtre se décide à aller voir ce qui se passe.
Il descend et trouve le père supérieur complètement hagard, les vêtements déchirés,
le front ensanglanté, se cognant sans relâche la tête contre le mur de pierres vénérables.
Le jeune prêtre se précipite et demande :
– Père supérieur, que se passe-t-il donc ?
– AAAAAHHHHHH ! Quels cons ! MAIS QUELS CONS ! ! ! !
C'était vœu de charité… pas de chasteté ! ! !
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- bormandg
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Petit détail: la ressemblance est possible en latin, mais je voudrais être sûr... Quid du grec (il me semble que St Paul l'utilisait) et quid de l'araméen?Eons a écrit :Les trucs trafiqués, volontairement ou pas, ça peut mener loin.
Comme dans cette histoire :Un jeune prêtre, frais émoulu du séminaire d’Aix en Provence, est nommé au Vatican.
Comme il est sorti major de sa promotion, on lui a laissé le choix du service.
Étonnant mais il choisit le service des archives secrètes.
La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres prêtres à recopier les anciens canons et règles de l'église.
Or il remarque que ces prêtres effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux.
Il va voir le père supérieur et lui fait remarquer que si quelqu'un a fait une petite erreur
dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures.
Le père supérieur lui répond :
– Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions toujours à partir de la copie précédente, mais ta remarque est judicieuse, mon fils.
Le lendemain matin, le père supérieur descend dans les profondeurs du sous-sol du Vatican, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés non les copies, mais les manuscrits et parchemins originaux.
Cela fait des siècles que personne n'y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts.
Il y passe la journée tout entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie.
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À tel point que le jeune prêtre se décide à aller voir ce qui se passe.
Il descend et trouve le père supérieur complètement hagard, les vêtements déchirés,
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Le jeune prêtre se précipite et demande :
– Père supérieur, que se passe-t-il donc ?
– AAAAAHHHHHH ! Quels cons ! MAIS QUELS CONS ! ! ! !
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- bormandg
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Très abîmé, ou alors c'est le copiste qui prend ses désirs pour des réalités...Lensman a écrit :justi a écrit :Charité : agapé
Chasteté : agnéia
.
en consultant un document très abimé, l'erreur est possible...
Oncle Joe
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