Le ciel est mort

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bormandg
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Message par bormandg » dim. oct. 17, 2010 2:00 pm

Sand a écrit :les objets de volume limité mais de surface continue, si je ne me trompe, ont des noms particuliers...

Ils sont relativement connus

(j'ai su ce nom, mais j'avoue l'avoir complètement oublié... Typiquement, c'est l'exemple du bracelet : on le coupe, on fait faire un demi-tour à un des bouts, et on recolle : ce qui avait une surface interne et une surface externe n'a plus qu'une seule surface, continue)
La continuité n'est pas le problème ici, bien que je ne me sois pas posé le problème de la surface du ruban de Moebius...
Mais là 'encore il ne s'agit pas de chercher à multiplier les créations mentales plus ou moins éloignées du problème, mais seulement de chercher quel est le modèle approprié pour représenter l'univers; comme déjà dit, l'espace affine à trois dimmensions ne l'est pas, pas plus sans doute qu'aucun volume inclus dans le dit espace affine...
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Papageno
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Message par Papageno » dim. oct. 17, 2010 3:08 pm

Non , sans blague , pour un béotien scientifique comme moi , il y a des concepts justement inconcevable : si l'univers est infini et qu'il s'étend , au milieu de quoi s'étend-il ?
On pourrait dire au milieu de rien ;-) - (d'ailleurs si l'univers contient tout - par définition - il ne peut pas exister un milieu extérieur, ne lui appartement pas - sinon on aboutit a une contradiction)

D'autre part - et plus sérieusement - quand un parle de l'univers du point de vue géométrique - on l'étudie a l'aide d'une géométrie (de Reimann dans la version classique de la relativité générale) qui ne fait appel aucun paramètre appartenant à un supposé milieu extérieur dans lequel serait plongé l'univers - (on parle de géométrie intrinsèque) - l'existence de ce milieu n'est pas nécessaire on bon fonctionnement de la théorie. Pire, cette existante devient alors une question complètement.... heu...métaphysique -
Un exemple plus simple est donné par la géométrie d'une surface sphérique (2 dimensions) - on peut l'étudier en la plongeant dans un espace extérieur en trois dimensions (géométrie extrinsèque) mais on peut aussi (comme font les marins) - utiliser les formules de la trigonométrie sphérique qui ignore complètement cet espace extérieur (géométrie intrinsèque) - a l'aide de ces formules - on ne pourrait pas décider si oui ou non - cet espace extérieur existe réellement.

extrait de l'article sur les "Variétés"de Wikipedia
L'introduction des variétés abstraites peut paraître superfétatoire au premier abord. Cependant, s'affranchir de la considération de l'« espace ambiant », celui dans lequel est plongée la variété, peut aussi présenter des avantages. En particulier, de nombreux modes de construction de nouvelles variétés à partir de variétés déjà définies, à l'exemple des quotients et des recollements topologiques (voir plus loin), ne font intervenir que les variétés elles-mêmes, et (surtout) pas l'espace qui pourrait éventuellement les entourer. Quand bien même en théorie il est possible de les réaliser comme sous-variétés d'un espace vectoriel, il ne serait pas judicieux de le faire en pratique, et cela ne présenterait aucun intérêt.

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