Mouarf !Soslan a écrit :La flemme de faire des recherches sur la statut légal précis du suicide, mais de toute façon la question n'est pas là.
C'est surtout que quand on compare le fait de ne pas faire d'enfant (quel qu'en soit les raisons) à un acte aussi radical et définitif, c'est que quelque part on a atteint un point Godwin de discussion. Ce qui ne me gênerait pas forcément si la maîtrise de la fécondité, et le droit même de ne pas faire d'enfant, n'était pas un combat chèrement remporté (?) par les femmes essentiellement, ce qui rend cette sorte de point Godwin un peu puant. Mais bon, on va dire que c'est pas fait exprès.
Je suis habituée à la mauvaise foi, mais, là, c'est quand même gros !
Je soulignerais d'ailleurs, parce que, zut, faut pas pousser mémé dans les orties, que la question n'était pas "ne pas faire d'enfant quel qu'en soit les raisons", mais "ne pas faire d'enfant parce que la planète est condamnée". Ce en quoi Tonton a résumé que les choses sont un peu plus complexes que ça et, justement, si on pouvait les ramener à de la pure rationalité, alors, oui, si on n'a plus d'espoir et qu'on pense que tout est foutu, la logique est le suicide.
Je défends le même point de vue.Lensman a écrit :Heu... je voulais juste dire qu'il y a une différence entre les raisonnements apparemment imparables que l'on tient et les actions (ou non actions...) que l'on commet effectivement (y compris dans des domaines "psychologiques" beaucoup moins "graves" que le suicide ou la planification des naissances...). Il faut se rendre compte que c'est très complexe, vu la variété des facteurs en jeu. Il y a des "pulsions", des "réactions" qui sont difficiles à contrôler malgré ce que dit la "raison" (enfin, il me semble...). Je ne suis pas un furieux de la psychanalyse, loin de là (ça me semble un domaine fort peu assuré...), mais je pense (et ça m'embête pas mal, d'ailleurs...) que la "raison" n'entre que pour une part limitée (mais non négligeable!) dans les comportements en ces domaines.